Maurice Charles Emile Barlier - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Maurice Charles Emile Barlier



Naissance : 9 septembre 1905 - Saint-Dié-des-Vosges (88)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en septembre 1940

Affectation principale : Résistance intérieure /

mission 11/40

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 35 ans - 29 aout 1941 - Suresnes (92)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 33592

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 3428


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Maurice Charles Emile Barlier - son Livre ouvert !
 

Titre(s) : Les réseaux de résistance de la France combattante [Texte imprimé] : dictionnaire historique / [Service historique de la défense] ; [rédigé par] Stéphane Longuet, Mathilde Meyer-Pajou, Béatrice Grand... [et al.] ; sous la direction de Stéphane Longuet et Nathalie Genet-Rouffiac ; préface d'Olivier Wieviorka

Publication : [Vincennes] : SHD, Service historique de la défense ; [Paris] : Economica, DL 2013



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Laurent Laloup le jeudi 30 novembre 2023 - Demander un contact

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« …. « Ma caqui chérie ;
Ma chère petite sœur, je t’aime profondément. Je te remercie du fond du cœur de tout ce que tu as fait pour moi. Il m’a été infiniment doux de te sentir en communion avec moi. Il ne faut pas avoir un trop grand chagrin. Pensez à ceux qui meurent sur le champ de bataille. Moi, j’ai eu le privilège inouï de pouvoir presque vivre une vie de famille depuis trois mois. Et j’en ai joui beaucoup. Songe, surtout, chérie, que j’aurais pu être tué au moment de mon arrestation ! Dans quel état moral serais-je mort… Dieu m’a donné ces sept mois pour me rapprocher de Lui, qu’il en soit béni.
Je vais retrouver Papa et Maman. C’est un grand bonheur.
Mais ce que je vous demande, c’est de continuer votre vie bien tranquillement, de vous étayer les uns les autres. Éliane (ndlr, son épouse) aura besoin d’aide, je sais que tu la lui donneras. A toi incombera la mission de lui annoncer ma mort.
Sachez que je suis parfaitement calme. Mes deux camarades et moi passons la soirée à parler tranquillement, à blaguer même, et j’ai du mal à obtenir le silence pour pouvoir t’écrire. Excuse donc cette lettre décousue. Tout ceci te montre notre sérénité. J’espère que nous ne nous en départirons pas demain matin.
Je ne fais pas de nouveau testament, celui que tu as déjà (ou qu’Éliane a) me paraît suffisant. Les enfants, comme les miens, vivront j’espère une période de paix, qu’ils prennent papa comme modèle, papa qui a tant aimé les siens et a tant travaillé pour nous tous. Réunissez tout ce que trouverez de sa main, ainsi que ce que maman a écrit – que notre génération et celle de nos enfants en profitent.
Mes petits frères, hélas ! que j’aime tant, que nous étions donc unis, toi et nous trois, sans oublier le souvenir de François, le cher compagnon de mon enfance. Notre union était une belle chose ; que rien ne la ternisse, et que nos enfants prennent modèle sur nous !
Je voudrais écrire ici les noms de tous les membres de la famille, d’Estienne ou Vilmorin, pour leur dire que ma pensée va vers eux tous. Je te charge de cette commission. En particulier notre chère tante Félicie, que Dieu vous garde longtemps. Et aux A…, artisans d’un mariage qui me rendit si heureux.
L’oberlieutnant Moerner, que j’ai vu tout à l’heure, ne voit pas d’inconvénients à ce que je te donne les noms des personnes arrêtées avec moi :
Mme Maurice Barlier-Nayemont, Ban-de-Sapt (Vosges), femme de mon camarade qui doit être exécuté en même temps que Doornik et moi. Plus tard, si les circonstances le permettent, elle sera peut-être heureuse de te connaître.
M. et Mme Clet Normand, et leur fille, Mme Jeannic, à Plogoff (Finistère). Serait-il possible de leur donner un petit secours d’argent (200 francs par mois par exemple ?)
Mme Le Gigan, 48 rue Gutenberg à Nantes-Chantenay. Elle est actuellement libérée, n’ayant été arrêtée qu’à cause de son fils, actuellement à Fresnes. J’aimerais que quelqu’un la vît, c’est une vieille femme de soixante-quinze ans, et j’ai peur qu’elle ne soit sans ressources.
M. et Mme Clément, chemin du Bois-Haligand, Nantes-Chantenay (ces deux-là sont encore en prison).
Tous ces gens m’aiment bien. Je ne pourrai pas leur dire adieu. J’ai une certaine responsabilité dans les malheurs qui ont fondu sur eux, et qu’ils ont tous acceptés avec une grandeur d’âme admirable.
Je ne vous demande pas de prier pour moi, je sais que vous le ferez. Pensez que la prière pour les morts rapproche les vivants de Dieu, et par là est bonne. Que l’on continue à faire dire une messe par semaine à Verrières pour les morts de la famille.
Maintenant, je vais dormir un peu. Demain matin, nous aurons la messe.
Que personne ne songe à me venger. Je ne désire que la paix dans la grandeur retrouvée de la France. Dites bien à tous que je meurs pour elle, pour sa liberté entière, et que j’espère que mon sacrifice lui servira.
Je vous embrasse tous avec mon infinie tendresse.
Honoré. »

Dernière lettre à son ami le capitaine de frégate Paul Fontaine, dit Pépin, qui travaille au cabinet de l’amiral Darlan.

Honoré d’Estienne d’Orves à Paul Fontaine
Prison de Fresnes (Seine) —28 août 1941
Jeudi 28 aoû…. »

fusilles-40-44.maitron.fr 

Laurent Laloup le jeudi 25 mai 2023 - Demander un contact

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"... Le 25 décembre, après le repas de Noël pris en famille et en présence d'un voisin, Jean Le Gigan, directeur des achats aux chantiers Dubigeon qui doit diriger le groupe pour toute la Bretagne, D'Estienne d'Orves, Barlier et Marty montent l'appareil radio qu'ils ont apporté d’Angleterre. A 13 h 30, ils établissent la première liaison radio entre la France occupée et Londres. D’autres transmissions suivront au rythme de quatre à cinq par semaine. Les renseignements transmis à Londres comprennent le QG allemands dans les châteaux des environs de Nantes, les emplacements précis des dépôts de carburants, le terrain d'aviation de Château-Bougon, celui de Meucon, les positions des batteries côtières, les plans du réseau de distribution d'énergie électrique de la région Ouest, la liste des sous-marins relevée à l'arsenal de Lorient, la construction de la base sous-marine de Saint-Nazaire. Pour ne pas attirer l'attention, Léon Setout a trouvé pour Marty un emploi de dessinateur auprès de l'architecte de la ville, André Chauvet..."

resistance-44.fr 

Laurent Laloup le mercredi 05 janvier 2022 - Demander un contact

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Réponse :

"Alfred Gaessler (né le 21 novembre 1919 à Schiltigheim dans le Bas-Rhin et mort en février 1945) est un agent double connu pour avoir trahi Nemrod, le premier réseau de résistance intérieure française (d'inspiration gaulliste). [...] Il est recruté à l'âge de 20 ans en 1940 par Honoré d'Estienne d'Orves comme opérateur radio sous l'alias « Georges Marty »"

GR 16 P 238180 | GAESSLER (Alfred) | 1919-11-21 | Schiltigheim | Bas-Rhin | FRANCE pas d'homologation


La Grande Histoire des Français sous l'Occupation – Livre 4: Le peuple réveillé

De Henri Amouroux

Laurent Laloup le jeudi 01 octobre 2020 - Demander un contact

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"... Pourquoi un tel retournement ? Si l’on a appris que le père de « Marty » était enthousiasmé par l’idéologie nazie, il semble surtout qu’il n’ait pas digéré la décision d’Orves de le renvoyer en Grande-Bretagne en raison de son manque de rigueur et de discrétion. Si dans un premier temps, le commandant est trop confiant, il comprend son erreur. Il est déjà trop tard. Gaessler n’a pas le profil d’un agent secret. Il rêve de la grande vie et n’imagine pas devoir se terrer dans une petite chambre pour accomplir son devoir en chiffrant des messages. Il s’étonne que la population se résigne à l’occupation et ne s’enthousiasme pas devant le courage et les engagements des Français libres. Bien des pièces fournies par la DST en 1945 attestent une trahison de l’individu dès son arrivée en métropole. Toujours est-il que le major Dernbach profite de cette occasion unique qui lui est donnée pour manifester à sa hiérarchie sa compétence opérationnelle. Au lendemain des arrestations, il transforme la villa Ty Brao où a été arrêté d’Orves en une souricière. Son but est d’identifier et d’appréhender le plus grand nombre de personnes en liens avec le réseau Nemrod.

Eugénie Le Barze qui vient simplement prendre son service chez ses patrons déjà emprisonnés est la première interpellée. Suivent Maurice Allain des Beauvais, Yvonne de la Patellière piégée alors qu’elle sonne chez les Gigan. Affirmant qu’elle rend simplement une visite à la vieille maman de Jean, les Allemands ne trouvent pas les documents qu’elle dissimule dans ses bas, aussi est-elle libérée le lendemain. Jeannette Bridoux, Daniel Dohet, Maurice Barlier font également les frais du piège mis en place par l’ennemi. A Paris, un message parvient à Jean Maigne par télégramme : « Maladie contagieuse à Nantes ». Sans tarder, il cherche à alerter ses agents de la capitale mais les Allemands sont rapides. Déjà l’Abwehr se présente rue Roncin et Stéphanie Lacasse est appréhendée. Elle a le temps de dissimuler une carte et d’avaler une liste de terrains d’aviation. L’ennemi se heurte néanmoins au cloisonnement du réseau qui fonctionne plutôt bien. Plusieurs agents ne sont pas inquiétés et sont même en capacité de contrer l’ennemi. C’est ainsi que Heilbronn apprend l’arrestation d’Honoré d’Estienne d’Orves par un Allemand !

Trois jours après, les membres du réseau Nemrod sont enfermés à la prison du pré Pigeon. Ils sont placés sous régime sévère, privés de nourriture, de siège et de lit. Ces hommes font alors preuve d’un rare courage. A l’exemple de Barlier : « Je suis à bout de forces. Je vais donc parler. Je commence mes déclarations pour vous dire que je sais de source sûre que le pape est juif. Je n’ai pas besoin de vous dire que je me rétracterai à l’audience ». Dernbach décide alors d’utiliser le traître Marty sous le nom de « Samuel » moyennant la coquette somme de 4.500 F par mois. Le 26 janvier, il communique avec l’Angleterre et réitère l’exercice dans les jours qui suivent. Pour endormir Londres, il fait état d’une grosse activité ennemie sur les côtes occidentales alors que Berlin concentrent ses troupes à l’Est !

Hervé Chabaud"

www.arac51.com 

Laurent Laloup le jeudi 30 avril 2020 - Demander un contact

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"...Rose et Philippe Honoré d'Estienne d'Orves prétendent, dans leur livre déjà cité, que :

«... le 1er septembre, Arsène Celton, patron d'un petit chalutier à moteur d'une dizaine de mètres, le "Louis-Jules", rebaptisé pour les besoins de la cause la "Marie-Louise", le fait passer en Angleterre en même temps que M. Mansion, représentant en vins de Brest, lequel revient de mission après avoir eu l'honneur d'être choisi par Passy comme premier agent de la France Libre. Mais, nommé à un poste qu'il estime trop sédentaire, Maurice Barlier préfère se porter volontaire pour les missions en France.

Il repart donc le 6 septembre vers Nantes où il va faire appel à ses relations pour cimenter les fondations d'un réseau. Il met André Clément au courant de ses intentions et lui demande de l'aider à recruter des agents sûrs.

Clément prend aussitôt contact avec quelques personnes et, en particulier, avec M. Le Gigan, chef du service commercial aux ateliers de constructions navales Dubigeon, dont les relations dans le monde maritime et industriel seront précieuses.

Après avoir scellé ce premier maillon dans la roche bretonne et avoir accompli diverses missions d'information, Barlier regagne l'Angleterre début novembre. » ..."

www.arthurholle.net 

Laurent Laloup le mardi 24 décembre 2019 - Demander un contact

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Hommage de sa ville natale

Saint-Dié, sa ville natale, en hommage, a donné son nom à une de ses rues, dans le quartier de Foucharupt, entre l'EHPAD de Foucharupt et la Gendarmerie Nationale, appelée zone des pavillons Risser.
Il est à noter que cette zone comporte plusieurs rues dont les noms sont ceux de Résistants et martyrs de la Résistance.
Cordialement.
Jean-Loup FROMMER



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Jean-Loup FROMMER le mercredi 21 février 2018 - Demander un contact

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Grade

Bonjour,
la base des fusillés du Mont-Valérien ministère de la défense Mémoire des Hommes, donne comme grade : Sous-lieutenant.

Cordialement.

Jean-Loup FROMMER

FROMMER Jean-Loup le mercredi 21 février 2018 - Demander un contact

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Les fusillés: répression et exécutions pendant l'occupation, 1940-1944

Par Jean-Pierre Besse, Thomas Pouty

Laurent Laloup le mardi 15 août 2017 - Demander un contact

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Les services secrets du général de Gaulle / Sébastien Albertelli :

D'Estienne d'Orves fut secondé par le journaliste François Quilici, puis par l'un de ses camarades de la Jeanne d'Arc, le capi­taine de corvette Querville. Manifestant très vite la volonté de partir en mission, il finit par obtenir l'aval de De Gaulle, contre l'avis de Passy et de Muselier. Dès lors, il se consacra à prépa­rer cette mission. Il recruta le sergent Maurice Barlier, qui avait rallié la France libre pour laver la honte de la défaite et qui fut renvoyé en France en novembre pour préparer son arrivée. Revenu en Angleterre, Barlier repartit le 1er décembre, bientôt suivi, le 21, par d'Estienne d'Orves lui-même.

Laurent le samedi 17 octobre 2009 - Demander un contact

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"évadé de son camp d'Allemagne, Lieutenant FFL, organise le réseau de renseignement NEMROD en Bretagne. Arrêté sur dénonciation à Plogoff le 3/02. Incarcéré à Berlin et au Cherche-Midi. Fusillé au fort du Mont Valérien avec ses compagnons d'ESTIENNE d'ORVE et DOORNIK. Profession agent commercial aux conserveries Amieux. Né le 09/09/1905 à St Dié-des-Vosges (88). Domicile Le Ban St Martin"

www.memorial-genweb.org 

Laurent Laloup le jeudi 19 mars 2009 - Demander un contact

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Avis d'exécution

Jacques Ghémard le mercredi 28 janvier 2009 - Demander un contact

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" Louis Honoré d’Estienne d’Orves arrive à Londres en septembre 1940, après un long périple à travers l'Afrique. Il est promu capitaine de frégate et nommé à la tête du 2e bureau des Forces navales françaises libres, puis affecté à l’Amirauté britannique, où il est chargé de développer le renseignement sur le territoire français à partir du réseau « Nemrod » en formation.

Passé en France en décembre 1940, d’Estienne d’Orves prend contact avec Jean-François Follice, patron-pêcheur, né en 1905 sur l’île de Sein (Finistère). Son bateau, « La Marie-Louise », est chargé d’effectuer des rotations entre la France et l’Angleterre, afin de faire passer des agents. Les services du Special Operations Executive (SOE) comptent d’ailleurs installer un émetteur-récepteur en relation constante avec Londres. Il semble que la trahison du radio soit à l’origine du démantèlement du réseau. Les arrestations commencent en janvier 1941, entre le 21 et le 29, dans la région de Nantes. Au moins 4 agents sont déportés de la prison de Fresnes vers la prison de Berlin-Moabit, dès janvier 1941.

Un mois plus tard, le 15 février 1941, une vedette de la Kriegsmarine arraisonne « La Marie-Louise » au large d’Ouessant : les 5 marins, ainsi qu’un agent du SOE, sont interpellés. Les Allemands décident alors de ramener les prisonniers de Berlin vers Paris pour les juger avec l’ensemble du groupe. Le procès a lieu devant le tribunal du Gross Paris entre le 13 et le 26 mai 1941. Le commandant d’Estienne d’Orves, Maurice Barlier et Yves Doornik sont condamnés à mort et fusillés au mont-Valérien le 29 août 1941. Les autres, dont Jean-François Follic, sont condamnés à de lourdes peines de travaux forcés pour « espionnage », « aide à l’ennemi » et « intelligence avec l’ennemi » et sont déportés le 16 octobre 1941.

Leur peine est en fait commuée en détention à perpétuité, mais les Allemands leur imposent le régime du secret lié à la condition de déporté «NN». Transférés dans plusieurs prisons en Allemagne, Jean-François Follic est finalement libéré le 7 avril 1945 et rentre en France."

www.ac-creteil.fr 

Laurent Laloup le samedi 23 février 2008 - Demander un contact

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Réponse :

Ce ne s'agit pas d'Yves Doornik mais de Jan


Maurice Barlier

Source : La Bretagne dans la guerre, de H. Le Boterf

Laurent Laloup le dimanche 23 septembre 2007 - Demander un contact

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" Le 23 janvier, c’est au tour des époux Setout et de Chauvet. Tous sont emmenés à Berlin. Marty ayant fourni tous les renseignements et le code aux Allemands, ceux-ci continuent à correspondre avec le 2e bureau du général de Gaulle (dénommé S.R. à la date du 12 avril 1941, et B.C.R.A., à partir du 7 janvier 1942) qui décide l’envoi d’un deuxième radio : Jean-Jacques Leprince. Après une première tentative qui échoue par suite du compas déréglé et de la brume, Jean-Jacques Leprince, muni d’un poste émetteur, s’embarque à Newlyn, le 14 février.

Le 15 février 1941, au large de Brest, deux patrouilleurs allemands arraisonnent le bateau et emmènent à Brest équipage et passagers qui, toutefois, ont pu détruire le poste et les papiers du bord. Sur les indications de Marty et parfois sous sa conduite, les arrestations continuent. Enfin, le 13 mai 1941, le procès s’ouvre à Paris et le 26 mai, c’est le verdict. Sont condamnés à mort : le commandant d'Estienne d'Orves, Maurice Barlier, Jean Doornick, Jean Le Gigan, André Clément, Mme Clément, Jean-Jacques Leprince, Follic et Cornet. Les autres s’en tirent avec des peines de prison"

www.france-libre.net 

Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 30 novembre 2023

 

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