Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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" Louis Honoré d’Estienne d’Orves arrive à Londres en septembre 1940, après un long périple à travers l'Afrique. Il est promu capitaine de frégate et nommé à la tête du 2e bureau des Forces navales françaises libres, puis affecté à l’Amirauté britannique, où il est chargé de développer le renseignement sur le territoire français à partir du réseau « Nemrod » en formation.

Passé en France en décembre 1940, d’Estienne d’Orves prend contact avec Jean-François Follice, patron-pêcheur, né en 1905 sur l’île de Sein (Finistère). Son bateau, « La Marie-Louise », est chargé d’effectuer des rotations entre la France et l’Angleterre, afin de faire passer des agents. Les services du Special Operations Executive (SOE) comptent d’ailleurs installer un émetteur-récepteur en relation constante avec Londres. Il semble que la trahison du radio soit à l’origine du démantèlement du réseau. Les arrestations commencent en janvier 1941, entre le 21 et le 29, dans la région de Nantes. Au moins 4 agents sont déportés de la prison de Fresnes vers la prison de Berlin-Moabit, dès janvier 1941.

Un mois plus tard, le 15 février 1941, une vedette de la Kriegsmarine arraisonne « La Marie-Louise » au large d’Ouessant : les 5 marins, ainsi qu’un agent du SOE, sont interpellés. Les Allemands décident alors de ramener les prisonniers de Berlin vers Paris pour les juger avec l’ensemble du groupe. Le procès a lieu devant le tribunal du Gross Paris entre le 13 et le 26 mai 1941. Le commandant d’Estienne d’Orves, Maurice Barlier et Yves Doornik sont condamnés à mort et fusillés au mont-Valérien le 29 août 1941. Les autres, dont Jean-François Follic, sont condamnés à de lourdes peines de travaux forcés pour « espionnage », « aide à l’ennemi » et « intelligence avec l’ennemi » et sont déportés le 16 octobre 1941.

Leur peine est en fait commuée en détention à perpétuité, mais les Allemands leur imposent le régime du secret lié à la condition de déporté «NN». Transférés dans plusieurs prisons en Allemagne, Jean-François Follic est finalement libéré le 7 avril 1945 et rentre en France."

www.ac-creteil.fr 

Laurent Laloup le samedi 23 février 2008

Réponse :

Ce ne s'agit pas d'Yves Doornik mais de Jan

Contribution au livre ouvert de Henri Louis Honoré d'Estienne d'Orves

Montrée dans le livre ouvert de 2 Maurice Charles Emile Barlier | 3 Yves Doornik | 4 Jan Jean Louis Guillaume Doornik | 5 Jean François Follic

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