Suzanne Gallant épouse Gainche - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
Les contributions
 
Contact
 
 

Une Française Libre parmi 63235
 

Suzanne Gallant épouse Gainche



Naissance : 19 février 1906 - Calais (62)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en février 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Ronsard

FFC DIR

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 61 ou 62 ans - 1968 -

Epouse de Maurice Gainche 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 240064

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 20215


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 8 plus 3 =  ?


Suzanne Gallant épouse Gainche - son Livre ouvert !
 

Dossier de Médailles de la Résistance Française

RESEAU RONSARD



Cliquez pour agrandir

GALLANT le mercredi 11 décembre 2024 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


dans dossier de médaille de la Résistance Française

RESEAU MARATHON



Cliquez pour agrandir

GALLANT le mercredi 11 décembre 2024 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


photo

Suzanne quelques années après son retour de Ravensbruck

Dominique GALLANT le lundi 30 juillet 2018 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


BIOGRAPHIE

SUZANNE GALLANT GAINCHE 1906-1968
Elle naquit à Calais en 1906 où son père, Lucien Gallant (1882-1945) est ouvrier tulliste : perceur de cartons servant au dessin de la dentelle, un artiste dans sa spécialité. Il a 5 enfants : Lucien, Jeanne, Suzanne, Cécile et Marcel.
Au début de la première guerre mondiale, suite à l’avancée allemande dans le nord de la France, la ville de Calais est évacuée, Lucien Gallant se replie avec toute sa famille en Bretagne.
Suzanne Gallant s’installe à Rennes en 1930 au 10, rue Gurvand, à côté de la gare, derrière les Champs Libres et tout prêt du square actuel des martyrs de la Résistance.
Suite à sa rencontre en 1936 avec Maurice Gainche, nommé bibliothécaire à Alençon, elle crée un salon de coiffure au 22, rue du Collège.

UN REPAIRE DE RESISTANTS
La guerre arrive puis les allemands envahissent la France… Sous la houlette de Maurice Gainche, surnommé Le Danseur, ancien du 1er régiment de chasseurs à cheval, spécialiste des transmissions, le 22 rue du Collège à Alençon devient en 1942 puis 1943 un repaire de résistants. C’est un défilé de personnes inconnues faisant leurs apparitions pour envoyer des messages en Angleterre :
Un très brave garçon « Risette », spécialiste radio ; Albert un vrai « Chti », professionnel de l’espionnage, ancien de la guerre d’Espagne « une grande gueule , un culot invraisemblable, vêtu d’une superbe veste de cuir avec une étiquette anglaise, visible dès qu’il ouvrait son vêtement », un autre avec une belle paire de souliers de troupier anglais ; Bertrand d’Avenas, gentilhomme d’une famille originaire de Laval, un homme charmant ; un autre quidam dont une rue de Laval doit porter le nom *

Au printemps 1943 se produit un incident qui aurait pu être tragique. Alors que le fameux Albert arrivé avec un collègue se réunissaient avec Maurice Gainche au premier étage pour passer des messages, une patrouille allemande, à la recherche de fugitifs, accompagnée d’un Feldwebel -Sergent- tenant un énorme chien loup, frappe à la porte du salon de coiffure du rez-de-chaussée et demande à visiter la maison. Ne perdant pas son sang froid, Suzanne Gallant les accueille avec politesse, leur fait visiter le salon de coiffure, la cuisine du rez-de-chaussée, la cour, la petite maison dans la cour, les écuries, la cave… tout en prenant son temps. De retour dans le passage cocher, elle les invite à monter l’escalier en leur précisant de bien vouloir s’essuyer les pieds car, leur dit-elle, « c’est moi, messieurs qui cire les escaliers ». Devant tant de civilités, ces messieurs la remercient pour sa coopération et repartent dans la rue. Pendant ce temps là les visiteurs du premier étage ne s’étaient aperçus de rien… Quelle chance !

Suzanne sera arrêtée fin 1943, deux mois après Maurice par Christian Masuy**, un belge du nom de Georges Delfanne, grand pratiquant sinon inventeur du supplice de la baignoire, un homme au regard terrible ; « toute ma vie je me rappellerai ce regard » (cf. Claude Gallant).

De retour des camps de concentration, elle retrouve son salon de coiffure.
Lettre du 3 février 1946 : « Je continue à travailler comme dans le temps, jusqu’à 9 heures du soir, j’ai fait 7 permanentes dans la journée. Toutes les anciennes clientes sont revenues depuis que j’ai repris le salon… ».
Dans les années 1960 Maurice Gainche, diplomate, est nommé à l’Ambassade de France du Mali. Suzanne accompagne son mari à Bamako.

En retraite à Trôo, dans le Loir-et-Cher puis à Mer, près de Blois, ils retrouvent leur fils Claude Gallant (1925-2017), ancien des maquis de Corrèze, libérateur de Pulversheim, président des Etablissements Allion Droguerie Blésoise.

Suzanne et Maurice Gainche Gallant, disparus en 1968 et 1975, reposent pour l’éternité dans l’allée principale du cimetière de Blois-Ville.
DLD

* Témoignage de Claude Gallant fils de Suzanne
** Masuy, le traite belge, sera fusillé le 01/10/1947

Dominique GALLANT le lundi 12 février 2018 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Portrait retrouvé...

Portrait retrouvé…
De Suzanne GAINCHE à RAVENSBRUCK, daté du 29 mars 1945
Par France AUDOUL (1894 – 1977), auteur de « Ravensbrück, 150.000 femmes en enfer »
Et de « Kommando tragique »

LES DESSINS COMME FORME DE RESISTANCE DANS LES CAMPS
France Audoul
Née à Lyon dans une famille d’artistes,
France Audoul passe 3 ans à l’Ecole des Beaux-Arts.
Arrêtée comme résistante dans la région de Toulouse, elle est déportée à
Ravensbrück en 1943.
Elle réussit à rapporter 32 croquis exécutés au camp avec quelques bouts de papier et de minuscules bouts de crayons volés aux SS.
Elle participe en 1946 aux illustrations d’un ouvrage collectif sur Ravensbrück rédigé par des résistantes déportées.



Cliquez pour agrandir

Dominique Gallant le lundi 02 janvier 2017 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Certificate or Service (ma grand-mère)

Le 6 Mai 1946, le Maréchal Sir Bernard Montgomery a signé ce certificat :

Par ce certificat de service,
Je prends acte de l'aide rendue par
Madame Suzanne Gainche
En tant que volontaire au service des Nations Unies
Pour la grande cause de la liberté.
Field Marshal
Commandant en chef, 21ème groupe d'armée
B.L. Montgomery



Cliquez pour agrandir

dominique Gallant le lundi 02 janvier 2017 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Mme Suzanne comme je l'appelais habitait rue du collège à Alençon et était coiffeuse, ma grand mère Germaine Barré habitait en face
je me rappelle avoir été la voir quand elle était hospitalisée au Mans. j'ai une photo de Suzanne et de son mari Maurice

Poullain-Honniball Michèle le vendredi 12 février 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Réponse :

Hé bien, il faut scanner cette photo et la déposer ici !


Nouveaux portraits de résistants déportés sarthois... Joseph ESTEVES 2015

Maurice Gainche est né à Paris, le 2 mai 1909. Son père Jules ayant été tué lors de la Première Guerre mondiale, il est recueilli par ses grands-parents et fait ses études à Saint-Brieuc. Divorcé en 1932, il intègre le 1er Régiment de Chasseurs à cheval d’Alençon et se spécialise dans les transmissions. En 1933, il fait la connaissance de Suzanne Gallant, née à Calais, qui a un fils, Claude.

Pendant la « drôle de guerre », sous-officier du GRD 40 (Groupe de Reconnaissance Divisionnaire), Maurice Gainche est affecté à l’extrémité ouest de la Ligne Maginot. Equipée de chevaux, de motos et de quelques blindés, son escouade patrouille avec ses radio-émetteurs pour se renseigner sur les positions ennemies. A partir du 10 mai 1940, la guerre-éclair se concentre sur la vallée de la Meuse. Dans les combats des 12 et 13 mai, il reçoit une citation, mais face aux panzers qui déferlent, le 23 mai, son groupe reflue vers l’Aisne et la Marne. Le 12 juin 1940, l’adjudant Maurice Gainche obtient une nouvelle citation lors de la défense de Provins. Puis, c’est le repli sur la Loire, l’armistice et la démobilisation.

En 1942, son ancien régiment ayant été dissous par les autorités, Maurice Gainche trouve un emploi à la mairie d’Alençon, puis au service du Ravitaillement général de l’Orne. Pendant ce temps Bernard Le Pecq, négociant à Laval, ancien officier de chars réserviste, s’engage auprès des services secrets de la France Libre sous le nom de code de « Chinchilla ». Il étend progressivement son réseau de renseignements pour le BCRA (Bureau Central de Renseignement et d’Action). En janvier 1943, il contacte Alain Nicot, ingénieur agricole, secrétaire général du Comité du chanvre, rue Paul Ligneul au Mans. Il lui demande de recruter des radios et de constituer près du Mans une antenne du réseau « Marathon-Chinchilla ». Alain Nicot alias « Illa ou Manceau » qui a connu Maurice Gainche au GRD 40, l’engage sous le code « Illa 10 » et vu son nom le baptise « Le danseur ».

En février 1943, Maurice Gainche utilise un poste-émetteur installé d’abord chez Roger Champion à La Bazoge, puis aux Athées à Neuville/Sarthe chez Julien Egon. En octobre 1943, un deuxième poste est planqué à Sargé-lès-Le Mans, au lieudit Le Ponceau, chez Auguste Edet. Les 24 mitraillettes fournies par le réseau Hercule Buckmaster d’Alfred Auduc sont dissimulées par Alain Nicot à Neuville chez Egon et à Chapeau chez Raymond Collet. Le 12 octobre 1943, les chefs du groupe parisien sont arrêtés. Bernard Le Pecq donne l’alerte, mais il est arrêté le 15 à Laval. Transféré à Paris, il se suicide en se défenestrant, le 18. Le lendemain, Maurice Gainche ne réussit pas à renouer avec la centrale de Paris. Au retour, il fait déplacer les armes, les postes radio. Il détruit les codes. Le 22 au soir, Masuy agent de l’Abwehr, accompagné de deux gendarmes d’Alençon arrêtent « Le danseur », au café Roussel à La Fresnaye-sur-Chédouet. A 6h30 le 23 octobre, Alain Nicot et interpellé à son domicile de Saint-Pavace et Marie-Louise Champion à La Bazoge.

Torturé à Paris et à Meudon, Maurice Gainche l’est ensuite à Fresnes où il subit dix-huit interrogatoires en cinq mois. Le 21 mars 1944, il rejoint Compiègne d’où il repart le 27 avril pour Auschwitz. A peine tatoué du matricule 185 600, il est transféré le 15 mai vers le Petit camp de Buchenwald et le 15 décembre à Gross Rosen. En mars 1945, le camp se vide au profit d’annexes des Sudètes. Le 10 mai 1945, Maurice Gainche est libéré par des partisans tchécoslovaques. Rentré fin mai, il retrouve sa compagne Suzanne qui a été arrêtée en décembre 1943 et déportée à Ravensbrück, le 18 avril 1944 (n° 35 210). Elle a été délivrée par la Croix-Rouge à la frontière suisse, le 9 avril 1945. Claude Gallant, le fils de celle-ci rentre d’un maquis de Corrèze. Une belle famille de résistants trop méconnue en Sarthe ! Après une carrière administrative au Mali, où il a épousé Suzanne, le commandant Maurice Gainche est décédé en 1975, à Blois où il s’était retiré.

dominique GALLANT le dimanche 03 mai 2015 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Réponse :

GR 16 P 22368 | AUDUC ( Alfred ) | 1902-06-02 | Cérans-Foulletourte | Sarthe | FRANCE | FFc DIR


mes grand parents déportés

on voit sur la photo ma grand mère Suzanne Gallant (Gainche) à son retour de déportation, elle est la 3ème en partant de la droite, la photo a été prise à Paris Hotel Lutecia,
RETOUR DE RAVENSBRUCK



Cliquez pour agrandir

Dominique Gallant le lundi 11 juin 2012 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le mercredi 11 décembre 2024

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 22 7 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.7 s  8 requêtes