Claude Lucien Edouard Raoul Duval - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Claude Lucien Edouard Raoul Duval



Naissance : 22 octobre 1919 - Paris 8e

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Alsace

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine

Décès à 98 ans - 10 mai 2018 - Saint-Mandé (94)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 499677

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 43508

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Claude Lucien Edouard Raoul Duval - son Livre ouvert !
 

They came from Burgundy: A study of the Bourgogne escape line

De Keith Janes

GR 16 P 371905| LIANDIER (Francine)| 0000-00-00
GR 16 P 371907 | LIANDIER (Jacques) | 1894-04-07 | Fontenay-sous-Bois | Seine | FRANCE | FFc

Laurent Laloup le samedi 14 janvier 2023 - Demander un contact

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témoignage sur le lieu de sauvetage de Claude Raoul Duval à Tancarville

Je suis la fille de la personne qui à orienté le parachutiste dans les bois de Tancarville. Il est bien dommage que ça n'intéresse personne, car j'ai 75 ans et il y a encore 3 personnes vivantes qui peuvent appuyer mon récits. Cette personne, ma Mère à été menacée par un soldat Allemand qui résidait au chateau de Tancarville et a soutenu qu'elle n'avait rien vu, alors qu'il était caché derrière un arbre a deux mètres. Elle l'entendait respirer car il était blessé aux jambes. On a retrouvé son parachute et sa casquette et blaireau pour se raser dans notre grotte dans notre rue. Si les élèves des écoles du Havre sont intéressés par ce récit, je suis à leur disposition. Je peux leur faire connaitre l'endroit où il a été en contact avec ma Mère, tout près de son atterrissage.

germain viger le samedi 09 janvier 2021 - Demander un contact

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Préface de Romain Gary à Ciel de Sable de Claude Raoul Duval

Je les ai tous connus.
Ils venaient un à un, individuellement — et je souligne ce mot, car c'est peut-être ce qui caractérisait le plus fortement ces hommes libres. Pour devenir des Français Libres, vous voliez des avions, traversiez la Manche en kayak et les océans dans les soutes a charbon: Colcanap, seize ans, que de Gaulle envoya au lycée, commandant Lanusse, qui traversa le Sahara à pied, partant de Zinder pour aboutir au Cameroun, Gratien, évadé trois fois de prison à Pau où l'on avait fini par garder ses chaussures et qui franchit les Pyrénées pieds nus... Et ceux dont Claude Raoul-Duval parle dans ces pages : Castelain, Léon, Littolff, Tulasne, Dervitte, Preziosi, ceux de l'escadrille Alsace en Libye et qui sont allés mourir en Russie, les premiers éléments de l'escadrille Normandie.
Il est difficile de comprendre aujourd'hui ce que signifiaient en 1940-1941, les mots « Français Libres », en termes de déchirement, de rupture et de fidélité. Nous vivons une époque de cocasse facilité, oh les « révolutionnaires » refusent le risque et réclament le droit de détruire sans être menacés eux-mêmes. Pour nous, il fallait rompre avec la France du moment pour demeurer fidèles à la France historique, celle de Montaigne, de Gambetta et de Jaurès, ou, comme devait écrire de Gaulle, pour demeurer fidèles « à une certaine idée de la France ». Pour assumer cette fidélité, il nous avait fallu accepter d'être déserteurs, condamnés à mort par contumace, abandonner nos familles, se joindre aux troupes britanniques au moment même où la flotte anglaise venait de couler la flotte française à Mers-el-Kébir. Tout cela alors que plus de 80 % des Français étaient fermement derrière Pétain. Il fallait avoir une foi singulièrement sourde et aveugle pour être sûr d'être fidèle. Je ne prétends point que chacun de nous s'était livré à ces douloureux examens de conscience avant de « déserter ». Ce ne fut certainement pas mon cas. Ma décision fut organique. Elle avait été prise pour moi bien avant ma naissance, alors que mes ancêtres campaient dans la steppe de l'Asie centrale, par les encyclopédistes, les poètes, les cathédrales, la Révolution et par tout ce que j'avais appris au lycée de Nice des hommes tels que le professeur Louis Oriol. J'avais « déserté » de mon escadre de l'Ecole de l'Air où j'étais instructeur pour passer en Angleterre « dans le mouvement », en quelque sorte, et j'entends par là le mouvement historique, le brassage des siècles.
Les Français Libres du Ciel de Sable n'étaient ni plus héroïques, ni meilleurs que les pilotes de la bataille de France, ou de la bataille d'Angleterre. Mais les conditions psychologiques de notre combat étaient les plus dures. Il nous fallait accepter d'être qualifiés — et pas seulement en France occupée, mais en Angleterre même — de « mercenaires », d'« aventuriers » et d'être couverts d'injures par tous les orifices buccaux du « pays légal ». Nous haussions les épaules, mais notre comportement était souvent marqué par ce harcèlement et, à nos propres yeux, nous étions ceux « qui n'ont plus rien à perdre ». Nous avions, des « irréguliers », un certain côté « desperado », boucanier, et en conséquence, évidemment, la discipline n'était pas notre caractéristique principale. Mon chemin de sergent à capitaine fut marqué d'une rétrogradation, de je ne sais combien de jours d'arrêt de rigueur, et même d'une sorte de Conseil de guerre, lorsque, après avoir tiré à la courte paille à l'hôtel Saint-Georges, à Odiham, je fus chargé d'exécuter le chef de l'état-major de l'Air, qui empêchait notre départ en escadrille. Cela ne se fit point, heureusement. Dès qu'on nous empêchait de nous battre — la seule justification de notre « désertion » — nous devenions impossibles. Et certains d'entre nous, très peu nombreux, il est vrai, n'arrivaient pas à se faire à l'idée d'être des « hors la loi ». L'un d'eux avait même fini par rejoindre les forces de Vichy avec son avion. De tels incidents, plus les trois mille soldats anglais tués par les Français du général Dentz, en Syrie, ne nous rendaient pas populaires dans les mess britanniques, et le général Monclar eut le crâne fendu par une bouteille, dans une rue de Beyrouth. C'était l'époque difficile de 1942, celle dont parle Ciel de Sable, lorsque le général de Larminat nous soutenait le moral par des ordres du jour dignes de Hugo. Nous ne tenions, au fond, qu'à coups de littérature : entendez par là tout ce que les Français savent se raconter sur eux-mêmes, de Jeanne d'Arc à Napoléon. Le mythe de cette France historique était notre pain quotidien et de Gaulle avait juste ce qu'il fallait d'un gisant de cathédrale et d'armure de chevalier pour soutenir notre inspiration. On continuait à regarder les autres de haut, chacun avait dix siècles d'histoire dans sa giberne. Il y eut l'horreur des luttes fratricides, au Gabon et en Syrie, avec toute la haine et la fureur des guerres civiles, et pour moi, cela alla un jour jusqu'au duel au couteau, dans une ruelle de Damas. Le feu sacré grésillait parfois comme les flammes de l'enfer. Il y avait cependant aussi de très grandes joies. Une lettre qui vous parvenait de France : « de tout cœur avec M », et signée des prénoms de vos camarades de lycée et d'université. Les faveurs de filles : le battle dress bleu foncé, avec l'écusson « France » et cette réputation de têtes brûlées, quand on a vingt ans... On échappait au mariage en se faisant tuer à temps. Nous étions très peu nombreux, jusqu’en 1942, et nous étions ainsi de toutes les fêtes : de la bataille de Londres à Koufra, de Khartoum à Bir Hakeim, de Libye en Erythrée, ciel russe... et les survivants devenaient de plus en plus frères, petit groupe de jeunes gens qui se déplumait à chaque aube. Mais je ne suis pas tellement sûr, en cette année 1978, que c'est nous qui sommes les vivants, vous, Goumenc, Bouquillard, Flury-Hérard et tous les autres, les morts. Et si la tristesse me prend à la gorge au moment où j'écris ces mots et que je vous vois devant moi, Boisrouvray, Roquère, Crouzet, ce n'est pas parce que vous n'êtes plus la : c'est parce que c'est une très grande solitude, pour un homme, en 1977, d'être encore un Français Libre. Cela va mal avec l'esprit des temps.
Pour le reste... je vous retrouve souvent, vous, les « disparus ». Il m'arrive de louer un avion et d'aller vous voir. A Takoradi, au Ghana, je retrouve Delaroche, Jabin, Prébost, tombés en 1942. Ils me disent que j'ai vachement vieilli. Sur ce bout de désert libyen d'où partaient jadis nos « Blenheims », ma mémoire ne cesse de rôder et je remercie Raoul-Duval pour ces pages qui m'ont aidé à... revenir. J'écoute votre silence, Mateharski, Daligot, Lévy, Brunschwig, de Thuisy, et ce silence est plein de rires et de confiance dans cette France exemplaire que personne ne verra jamais : le pays du délire matérialiste vous a été épargné. Sur le terrain de Gordon's Tree, à Khartoum, je suis allé voir Antomarchi, soignant sa tuberculose entre deux missions, et les policiers soudanais me regardaient avec le respect dû aux fous, car ils croyaient que je me parlais à moi-même. Et n'a-t-on pas retrouvé, il y a dix ans, les momies de Le Calvez, Devin et Claron, préservés par les sables du Tibesti pendant vingt ans? Je me suis posé à l'oasis d'Ounianga Kebir et vous êtes toujours venus au rendez-vous. Il n'est pas facile de retrouver vos tombes dans la forêt du Congo où vous êtes tombés, Hirlemann, Bécquart. Il faut deux jours de piste. Et sur ces verts terrains d'Angleterre dont vous vous êtes un jour envolés pour ne plus jamais revenir, Laurent, Labouchère, Max Guedj, Fayolle, Maridor, Mouchotte, j'ai su, moi, oui, j'ai su vous faire revenir, vos vingt ans intacts, avec un peu de mémoire et beaucoup de fidélité.
Vous n'étiez pas encore archaïques. La France n'était pas pour vous une simple structure sociologique. Vous apparteniez encore à une culture où l'on ne parlait pas d'un homme comme d'un cadre. Vous étiez plus proches de ce qui fut toujours, à travers les âges, une civilisation, c'est-à-dire, avant tout, un imaginaire, parce que seules les mythologies assumées et incarnées peuvent porter l'homme au-delà de lui-même et le créer peut-être un jour tel qu'il se rêve.

Ce qui me touche, dans le livre de Claude Raoul-Duval, c'est qu'il a su abolir le temps, triompher de l'oubli — et c'est soudain comme si personne n'était mort.

Romain GARY

LE BRETON Thierry le mardi 15 septembre 2020 - Demander un contact

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They came from Burgundy: A study of the Bourgogne escape line

De Keith Janes



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Laurent Laloup le dimanche 26 avril 2020 - Demander un contact

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Photographie (archives J. Roumeguère)

Paul Zigmant, élève au Lycée de garçons du Havre en 1938, ici photographié à gauche de Claude Raoul-Duval, futur pilote de l'Alsace.
Paul Zigmant, lunettes, pull noir, baisse la tête. Claude Raoul-Duval souriant, porte une sorte de turban clair sur la tête.

Florence Roumeguere le dimanche 12 août 2018 - Demander un contact

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Disparition de Claude Raoul-Duval

"L’Ordre de la Libération a la grande tristesse de vous faire part de la disparition de monsieur Claude RAOUL-DUVAL, Compagnon de la Libération, survenue le 10 mai 2018 à l’hôpital militaire Bégin (Val-de-Marne), à l’âge de 98 ans. Grand Officier de la Légion d’honneur, il était le dernier pilote des Forces aériennes françaises libres parmi les Compagnons de la Libération.

La cérémonie religieuse aura lieu en la cathédrale Saint-Louis des Invalides le mercredi 16 mai 2018 à 14h30. Les honneurs funèbres militaires lui seront rendus à l’issue dans la cour d’honneur des Invalides".

Sa biographie sur le site Compagnons de la Libération et France Libre du Havre, ville dont sa famille est originaire, où il avait passé sa jeunesse et s'était formé à piloter à l'aéroclub de Bléville dont son père fut l'un des directeurs. 



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Roumeguère le samedi 12 mai 2018 - Demander un contact

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A Tancarville il reste des familles de témoins du sauvetage de Mr Raoul-Duval

Ma Mère a indiquer le chemin à Claude Raoul-Duval, lors de son attérrissage en parachute dans les bois du chateau de Tancarville.Je connais aussi la famille qui l'a hébergé dans un village voisin.et aussi la famille de la jeune fille qui travaillai dans la propriété familiale de Mr Raoul-Duval au Vaudreuil 27 . C'était ma marraine.C'est une incroyable suite de circonstances que ma Mère a décidé de me révéler.peu de temps avant son décès le 28 juin 2017 a l'age de 97 ans. 3 familles sont donc capable de témoigner sur le pilote de Spitfire le jour du 17 avril 1943.

Viger Marie-France le mardi 21 novembre 2017 - Demander un contact

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Interview de Monsieur Claude Raoul-Duval, FAFL, pilote au Groupe de Chasse

Interview de Monsieur Claude Raoul-Duval, pilote FAFL.
Ce Compagnon de la Libération revient sur sa guerre au Moyent-Orient puis en Europe au sein du célèbre Groupe de Chasse "Alsace".
Propos recueillis par Stéphane Duchemin du CAF French Wing en partenariat avec le Musée de l'Ordre de la Libération et avec les moyens techniques de TMTV, Marc Tauran.

La vidéo: 

Jacques Brisset le lundi 23 octobre 2017 - Demander un contact

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Tombé en Pays de Caux

Je venais tout juste d'atteindre 7 ans quand le spitfire de Claude Raoul-Duval a été abattu à proximité du Havre.j'ai été souvent témoin oculaire de combats aériens entre chasseurs au-dessus du Pays de Caux : la vue d'un avion tombant du ciel avec un panache noir dans sa queue reste une image impérissable
Les avions allemands et l'environnement d'un aérodrome m'étaient familiers. Dès juillet 1940 la plus grosse partie de l'exploitation agricole de mon père a été transformée en terrain d'aviation annexe pour chasseurs : la conquête de l'Angleterre était la finalité. Fascinant pour un enfant de 5 ans de voir un Messerschmitt 109 se poser, mais beaucoup moins d'entendre siffler les balles parce qu'un chasseur anglais mitraillait les installations.
A la libération, les exploits de Maridor - le Havrais - ont été rapportés et magnifiés dans les journaux locaux.Les livres de Clostermann (le grand cirque et feux du ciel) et les Carnets de Mouchotte m'ont apportés une connaissance plus précise de la contribution des pilotes français à la libération du pays. Le nom de Raoul-Duval apparait avec le groupe Alsace et est célébré pour ses évasions sensationnelles et rocambolesques ! Depuis mes connaissances sur Claude ont été largement améliorées.

Christian SIMON le jeudi 18 juin 2015 - Demander un contact

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Interview de Claude Raoul-Duval

Claude Raoul-Duval revient sur sa guerre au Moyen-Orient et sur le Front Occidental

Stéphane Duchemin le vendredi 20 mars 2015 - Demander un contact

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Réponse :

L'interview n'est plus disponible ...


Avions N° 158 juillet-août 2007 :



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Laurent Laloup le mercredi 15 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 14 janvier 2023

 

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