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Henri Louis Joseph Michel Nomy

Henri Louis Joseph Michel Nomy - son Livre ouvert !
 

La perte du Norécrin

J'ai rencontré l'Amiral Nomy en 1956 alors que j'était matelot des équipages au GERS comme plongeur.
Il est venu nous féliciter pour avoir retrouvé l'épave d'un avion Norécrin et le corps du pilote mme Marie Nicolas, célèbre aviatrice.

LORIDON le vendredi 24 novembre 2017 - Demander un contact

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Pierre Sonneville. Les Combattants de la liberté

" J'ai eu là une excellente idée car Châtelain arrive aussitôt après et m'apprend une nouvelle qui me laisse rêveur : le « Cordier » du télégramme, ce n'est pas moi, mais un officier de l'Aéro-Navale, le capitaine de corvette Nomy, que le B.C.R.A. a jugé indispensable à Londres : pourtant avec Lahaye, et sa mèche blanche, qui ravage les cœurs à Washington et en Floride, je pensais que cet autre grand projet des F.N.F.L., la création d'une force aéro­navale, était en voie d'aboutir.
Nomy est malade dans un appartement en face de la gare des Brotteaux, et je ne sais plus du tout où j'en suis. Châtelain m'a trouvé un successeur, et comme il est toujours aussi mystérieux, je n'arrive pas à savoir s'il s'agit d'une initiative de sa part ou d'une décision de Londres. Quant au sous-marin neuf qui doit être prêt dans quelques jours, c'est le mystère le plus complet."

Laurent Laloup le lundi 15 juin 2009 - Demander un contact

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"Visite du chef d’état-major de la Force de défense, le général Moshe Dayan, au chef d'état-major général de la Marine, l’amiral Henry Nomy, Paris, sans date, mais peut-être entre le 23 et le 25 mai 1957 : analyse dans l’introduction.
Cote : SHD - département Marine, 143 GG II"

www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr 

Laurent Laloup le lundi 26 janvier 2009 - Demander un contact

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www.ville-saintraphael.fr 

"L'Amiral Henry NOMY est né à Saint-Brieux le 4 juin 1899. Entré à l'école navale en juin 1917, il est nommé Enseigne de Vaisseau de 2ème classe, en mars 1918, et embarque à bord de l'Aviso REGULUS affecté aux patrouilles de Bretagne.

Jeune Lieutenant de Vaisseau, il devient chef de l'escadrille de la Commission d'Etudes Pratiques d'Aviation à Saint-Raphaël. Dans ses fonctions, puis comme Commandant de l'hydravion prototype SHORT "CALCUTA" et ensuite, trois ans après comme Commandant de l'escadrille 3.E.1, il fera preuve de la même valeur qui fait dire de lui qu'il est un exemple remarquable qui fait honneur à la Marine et à l'Aviation.

Les années suivantes retrouvent NOMY, devenu Capitaine de Corvette, à l'Etat Major Général et au cabinet du Ministre, où son travail est également très apprécié. En 1936, il commande la flottille d'aviation du "Commandant TESTE" et en 1939, après un stage remarqué au Centre des Hautes Etudes Navales, il prend le commandement du torpilleur BRANLEBAS à bord duquel commence pour lui la deuxième guerre mondiale.

Août 1944
L'Etat-Major interallié influencé par les Américains, décida de bonne heure le 15 août de pilonner la plage et la périphérie de Saint-Raphaël, où les Allemands opposaient une vive résistance.
L'exécution de cette décision équivalait à la destruction complète de la ville.

Seul, NOMY s'éleva non sans véhémence, contre cette décision. D'abord stratégiquement, sentimentalement ensuite, il s'opposa à la réalisation de cette initiative. Finalement, l'Etat Major qui délibérait sur le "Catoctin", se range à l'avis du commandant de l'Aéronautique. NOMY avait gagné la partie. Saint-Raphaël, déjà mutilée, ne serait pas détruite.

Sous-chef d'Etat Major Général de la Marine en 1947, Inspecteur de l'Aéronautique Navale en 1949, Vice-Amiral en 1950, il se retrouve en 1951 Chef d'Etat Major Général de la Marine à la suite de la mort de l'Amiral BATTET.

Le Général de Gaulle lui a décerné la Médaille Militaire, la plus haute récompense qui puisse être octroyée à un officier général, la plus rare aussi.

Extrait de courrier du Vice-Amiral d'Escadre CH.VEDEL "

Laurent Laloup le lundi 17 septembre 2007 - Demander un contact

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" Revenu en France en octobre 1942 il est mis en congé d'armistice par l'invasion de la zone sud en novembre 1942. Il entreprend, avec le colonel Groussard, le contre-amiral Nomy et Pierre et Dominique Ponchardier la création des réseaux de renseignements militaires "Gilbert". A un moment où la tâche du recrutement et de l'organisation est des plus difficiles, il parvient à créer un service de passages clandestins entre la France et la Suisse qui sera utilisé par toute la Résistance Française. "

www.ordredelaliberation.fr 

Laurent Laloup le lundi 17 septembre 2007 - Demander un contact

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www.mairie-brest.fr/ 

"Thales emprunte son nom à l’Amiral Nomy

Désormais, l’Amiral Henri Nomy prête donc son patronyme au Centre Thales de Brest. Ce remarquable pilote d’hydravion d’origine briochine, engagé dans la Résistance, joua après la seconde guerre mondiale un rôle capital dans la reconstitution de la flotte française. Il a par ailleurs procédé à la mise en chantier du Foch et du Clémenceau. Breveté pilote en 1924 et pilote de chasse en avril 1927, il fut l’un des premiers, en 1934, à traverser l’Atlantique Sud à bord de l’hydravion Santos-Dumont. Le nom de l’Amiral Nomy est donc le parfait porte-parole de l’esprit d’aventure industriel au service de la Marine qui caractérise la société Thales à Brest.

Le 30 septembre dernier, à l’occasion des 40 ans de Thales Brest, M. François Lureau, Directeur Général en charge du Pôle Défense, achève ainsi son discours :

«Vous l’avez compris, le nom que nous avons choisi ne doit rien au hasard et symbolise donc tout à la fois la ténacité, la modernité et l’esprit d’aventure industrielle au service de la Marine et de l’Aéronavale»

Laurent Laloup le lundi 17 septembre 2007 - Demander un contact

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