Christiane Juliette Félicie Lemoine épouse Chantrenne / Noizet - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Christiane Juliette Félicie Lemoine épouse Chantrenne / Noizet



Naissance : 26 octobre 1913 - Ville-en-Selve (51)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juin 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Action

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 83 ans - 26 novembre 1996 - Nanteuil-la-Forêt (51)

Epouse d'André Noizet 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 361348

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 10522


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Christiane Juliette Félicie Lemoine épouse Chantrenne / Noizet - son Livre ouvert !
 

"... La malle des Indes :
En 1943, les hommes jeunes étaient envoyés en Allemagne pour travailler, c’était le STO. Nombreux voulaient s’y soustraire (ces hommes étaient alors considérés comme réfractaires). Il leur fallait donc de faux papiers, des cartes de ravitaillement.
C’est Mme Christiane Chanteraine, institutrice à Moiremont mais aussi chef de réseau qui s’en chargeait. Cartes, tampons, le tout était dans une boîte qu’elle ne pouvait garder à l’école. Cette fameuse boîte était donc cachée chez mes grands- parents qui habitaient en face de l’école.
Mme Chanteraine en avait souvent besoin durant la journée. Il existait un code entre nous. Elle m’appelait « Takiou » et me demandait d’aller chercher « La malle des Indes ». J’y allais donc et je rapportais la fameuse boîte. Pour ne pas trop étonner le reste de la classe, elle avait trouvé cette mise en scène. Tout le monde riait, c’était devenu un amusement.
L’institutrice établissait les cartes, ajoutait les tampons et aussitôt les opérations terminées, Takiou reprenait la malle et la rapportait chez ses grands- parents. Voilà comment de nombreuses personnes ont pu bénéficier de papiers « en règle ».
Les tampons avaient été fabriqués par mon grand-père paternel qui était graveur à Besançon. C’est ma mère qui était allée les chercher par le train et les avait dissimulés dans une boule de gros pain en cas de fouille.
Malheureusement la malle des Indes ne dura qu’un temps car, le 22 janvier 1944, les enfants trouvèrent la porte de l’école fermée. La veille, M. Noizet, chef de la résistance, avait été arrêté. D’où le départ précipité de Mme Chanteraine, elle avait dû s’enfuir pendant la nuit.
N’oublions pas non plus l’abbé Cheutin, curé de Florent, qui délivra des certificats de baptême à des enfants juifs.

Anecdote amusante :
Il fallait nourrir tous les hommes qui étaient dans le maquis. L’épicerie Mourot, située place de l’Hôtel de ville, assurait le ravitaillement. Un jour, ma mère qui transportait cette nourriture dans une petite remorque, croisa un soldat allemand. Celui-ci, très courtois, lui proposa de l’aider. Il fit sa bonne action jusqu’au milieu de la rue Florion. Ce jour-là, ma mère a eu une belle frayeur ! Le soldat ne se doutait pas de ce qu’il transportait et surtout pour qui ! C’est mon père qui ensuite, en vélo et de nuit, emmenait le ravitaillement.
Petite précision au sujet des maquis d’Argonne ; ils ont débuté en février 1943...."

Laurent Laloup le samedi 25 juillet 2020 - Demander un contact

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www.cndp.fr 
"... L'Argonne, sous les ordres de Canonne [ a succédé à la tête de Ceux de la Résistance-Argonne à André Noizet, arrêté le 22 janvier 1944 ] , était essentiellement orientée vers la recherche de terrains et l'organisation d'opérations de parachutage en liaison avec le BOA animé maintenant par Christian Longetti avec Robert Pelletier pour adjoint..."

www.menouetsesvoisinsdargonne.fr 
"... que, sur le côté gauche de la route, une grande stèle de granit qui souhaite perpétuer le souvenir de la Résistance en Argonne, lors de la seconde guerre mondiale. Sans pour autant rabaisser le courage de ceux qui, au péril de leur vie, ont pris le maquis, il faut préciser que pour l’essentiel, la Résistance argonnaise fut tardive (après le débarquement) et d’une ampleur limitée.
Sur ce monument est inscrit le nom de tous les Résistants, ceux qui sont morts pour la France, puis ceux de tous les autres, au fur et à mesure qu’ils quittent le monde, avec la mention mort après la libération.
Cette érection est due à Madame Noizet, ex Chanteraine, qui a créé l’association « ceux de la Résistance d’Argonne ». Or, dans la première liste, à côté d’hommes morts pour faits de Résistance (Lemaire, Dubreuil, …) et même devant, sans respect de l’ordre alphabétique, on trouve :
« A. Noizet, responsable du secteur Argonne ».
Il s’agit là d’un mensonge dont nous ferons porter la responsabilité à sa seconde femme, car André Noizet n’est en rien mort pour la France. Rétablissons la vérité. Cet assureur ménéhildien entre dans la Résistance en 1942. Il sera dénoncé en 1944, emprisonné à Compiègne et déporté à Dachau. Il en reviendra très diminué. Mais il reprend vite goût à la vie. En 1945, il est élu conseiller général du canton de Sainte-Ménehould et il sera réélu en 1949.
En 1950, il va quitter subitement sa ville, sa femme et ses enfants pour suivre en Bretagne Madame Chanteraine, qui deviendra sa seconde épouse. En 1964, il s’installe avec elle dans notre département, à Nanteuil la Fosse. Il fermera les yeux en 1974, vingt-neuf ans après la sortie des camps.
Une telle falsification apporte de l’eau au moulin à ceux qui disent que Christiane Chanteraine n’est pas toujours crédible dans la narration de son action de Résistante. Nous nous garderons bien de juger, préférant reprendre le conseil que donnent les enseignants à leurs élèves : « ce qui est écrit dans les livres (ici gravé dans la pierre) n’est pas toujours vérité..."

Laurent Laloup le samedi 25 juillet 2020 - Demander un contact

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Nom :LEMOINE
Prénom :Christiane Juliette Felicie
Sexe :F
Jour de naissance :26
Mois de naissance :10
Année de naissance :1913
Code insee naissance :51623
Commune de naissance :Ville-en-Selve
Pays de naissance :FRANCE
Jour de décès :26
Mois de décès :11
Année de décès :1996
Code insee deces :51393
Commune de décès :Nanteuil-la-Forêt
Pays de décès :FRANCE
Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE 

Christiane CHANTRENNE NÉE LEMOINE, ÉPOUSE NOIZET APRÈS-GUERRE
Alias "Madame André"
Age en 1940 : 27 ans
Profession en 1940 : Institutrice
Domicile en 1940 : Moiremont
Lieux d'action : Marne
Organisation de Résistance : CDLR-BOA

Laurent Laloup le samedi 25 juillet 2020 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 25 juillet 2020

 

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