Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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"... Nos lecteurs avertis auront remarqué l’erreur de titre, page 21, dans la rubrique culturelle du n° 73. Il fallait lire « Au-delà des plages ».Toujours dans le n° 73, un article était consacré au « Finistère, premier département contributeur aux Forces françaises libres ». Le Dr François Abalan nous signale que la Malgven (ou Malguen), vedette du service des Phares et Balises, n’est pas partie de Porspoder (orthographié par erreur Prospoder), le 19 juin 1940, comme indiqué en page 18, mais du port voisin d’Argenton. Il s’appuie, pour cela, sur les carnets de Michel Abalan, conservé dans les fonds du musée de l’Ordre de la Libération :« Mercredi 19 juin – Il était déjà une heure du matin et tous mes camarades s’étaient dispersés, je ne retrouve sur la place d’Argenton que Michel Philippon. Nous allons à la cale sans y trouver personne de la bande et les soldats s’embarquent par groupes dans le canot qui les conduisait à la vedette. Nous hésitons à nous embarquer sans nos camarades. Heureusement le lieutenant veut attendre l’un de ses hommes envoyé à Brest. Ce délai permet à Simottel d’arriver... Quéré, le patron de la vedette, se fait prier pour nous embarquer, on y réussit enfin, à nous trois s’est joint Piquet, un flottard, Mr Pepper, sa femme, son chien...À 2h le canot quitte la cale, la marée commence à entrer dans le port. Nous embarquons les derniers dans le Malguen dont le moteur tourne déjà et qui appareille aussitôt... Le Fromveur, calme par extraordinaire, nous permet d’arriver assez rapidement à la cale du Stiff... Il est déjà 4h et le jour est presque complètement levé... Jeudi 20 juin – Vers 1h on est réveillé par un soldat qui nous crie qu’on s’en va... On descend vers la cale de Lampaul où commence à s’installer la foule des partants. La mer étant basse, c’est à la cale du bateau de sauvetage que les canots viennent nous chercher. La bande réussit à s’embarquer dans un canot à mote qui la conduit à bord d’une sorte de grand thonier, lequel nous mène à un cargo, pour embarquer il faut escalader la lisse. On déchante bientôt en s’apercevant qu’on est à bord d’un charbonnier, le Mousse Le Moyec, de Lorient, vapeur... Tout ce qui touche un objet du bord est aussitôt noir... Le bateau n’appareille pas tout de suite et on ne sait pas encore où l’on va. Embarquement de vivres. Cependant le capitaine annonce que l’on va à Plymouth. Vers 4 h le Mousse Le Moyec appareille... Un petit cargo et le remorqueur Cherbourgeois naviguent de concert avec nous... Vers 16h la côte anglaise est en vue...Vendredi 21 juin – Au début de l’après-midi, des bruits de débarquement commencent à circuler. Vers 14h une grande vedette vient accoster à bâbord arrière, à son bord se trouvent des civils parmi lesquels nous reconnaissons J. Omnès... À bonne vitesse nous sommes conduits à la gare maritime de Plymouth. »..."

www.france-libre.net 

Laurent Laloup le vendredi 20 novembre 2020

Contribution au livre ouvert de Herbert Pepper

Montrée dans le livre ouvert de 2 Michel Henri Charles Abalan | 3 Michel André Philippon | 4 Jacques Walter Piquet

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