| | | | | Un Français Libre parmi 62926 | | | Jacques Walter Piquet | |
Naissance : 26 février 1922 - Alger, Algérie
Activité antérieure : étudiant / scolaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en juillet 1940
Affectation principale : FNFL / marine de guerreE N Théodore Tissier, Vikings, Cdt Drogou
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : enseigne de vaisseau
Décès à 79 ans - 16 février 2002 - Argentine
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 479927
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 11702
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 41884 |
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Jacques Walter Piquet - son Livre ouvert ! "... Nos lecteurs avertis auront remarqué l’erreur de titre, page 21, dans la rubrique culturelle du n° 73. Il fallait lire « Au-delà des plages ».Toujours dans le n° 73, un article était consacré au « Finistère, premier département contributeur aux Forces françaises libres ». Le Dr François Abalan nous signale que la Malgven (ou Malguen), vedette du service des Phares et Balises, n’est pas partie de Porspoder (orthographié par erreur Prospoder), le 19 juin 1940, comme indiqué en page 18, mais du port voisin d’Argenton. Il s’appuie, pour cela, sur les carnets de Michel Abalan, conservé dans les fonds du musée de l’Ordre de la Libération :« Mercredi 19 juin – Il était déjà une heure du matin et tous mes camarades s’étaient dispersés, je ne retrouve sur la place d’Argenton que Michel Philippon. Nous allons à la cale sans y trouver personne de la bande et les soldats s’embarquent par groupes dans le canot qui les conduisait à la vedette. Nous hésitons à nous embarquer sans nos camarades. Heureusement le lieutenant veut attendre l’un de ses hommes envoyé à Brest. Ce délai permet à Simottel d’arriver... Quéré, le patron de la vedette, se fait prier pour nous embarquer, on y réussit enfin, à nous trois s’est joint Piquet, un flottard, Mr Pepper, sa femme, son chien...À 2h le canot quitte la cale, la marée commence à entrer dans le port. Nous embarquons les derniers dans le Malguen dont le moteur tourne déjà et qui appareille aussitôt... Le Fromveur, calme par extraordinaire, nous permet d’arriver assez rapidement à la cale du Stiff... Il est déjà 4h et le jour est presque complètement levé... Jeudi 20 juin – Vers 1h on est réveillé par un soldat qui nous crie qu’on s’en va... On descend vers la cale de Lampaul où commence à s’installer la foule des partants. La mer étant basse, c’est à la cale du bateau de sauvetage que les canots viennent nous chercher. La bande réussit à s’embarquer dans un canot à mote qui la conduit à bord d’une sorte de grand thonier, lequel nous mène à un cargo, pour embarquer il faut escalader la lisse. On déchante bientôt en s’apercevant qu’on est à bord d’un charbonnier, le Mousse Le Moyec, de Lorient, vapeur... Tout ce qui touche un objet du bord est aussitôt noir... Le bateau n’appareille pas tout de suite et on ne sait pas encore où l’on va. Embarquement de vivres. Cependant le capitaine annonce que l’on va à Plymouth. Vers 4 h le Mousse Le Moyec appareille... Un petit cargo et le remorqueur Cherbourgeois naviguent de concert avec nous... Vers 16h la côte anglaise est en vue...Vendredi 21 juin – Au début de l’après-midi, des bruits de débarquement commencent à circuler. Vers 14h une grande vedette vient accoster à bâbord arrière, à son bord se trouvent des civils parmi lesquels nous reconnaissons J. Omnès... À bonne vitesse nous sommes conduits à la gare maritime de Plymouth. »..."
www.france-libre.net Laurent Laloup le vendredi 20 novembre 2020 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Un refuge pour ceux qui voulaient tuer le général de Gaulle et la décolonisation : des « soldats perdus » de l’Algérie française en Argentine
Mario Ranalletti
"... Une deuxième voie d’entrée en Argentine s’est constituée à partir de contacts établis par des personnes de passage et/ou chargées d’étudier comment entrer au pays sans problème. C’est le cas du groupe de militaires et de civils rassemblés autour du dernier patron de l’OAS, le général Paul Gardy (62 ans, nom de guerre : « Guy »). Peu avant de quitter l’Algérie, il avait défini le général de Gaulle comme « notre dictateur […] ce vieillard démon, soutenu par une mafia d’intrigants serviles, ce faux-semblant de paix ». C’est l’un de ses gendres, Gérard Garrigues, qui se charge d’étudier les possibilités qu’offre l’Argentine en tant que terre d’asile : il a de l’expérience dans cette sorte de tâche. Garrigues séjourne à plusieurs reprises en Argentine en 1962 et c’est lui qui, probablement, a fait les arrangements nécessaires pour que Gardy et plusieurs des membres de son groupe soient inscrits sur les listes de candidats à l’immigration pour la province de Formosa (au nord du pays). En effet, ceux-ci profitent des avantages fiscaux et de l’octroi de terres par le gouvernement de la province de Formosa. Ils sont les premiers français à s’y installer. Gardy – sous le faux nom de « Pierre Galinierd » – et son groupe rejoignent « Mission Tacaaglé », un village fondé par les Jésuites au xviiie siècle, à 20 kilomètres de la frontière avec le Paraguay. Le site est séparé de plus de 400 kilomètres de la capitale provinciale, il n’a ni électricité, ni gaz, ni autres services et il est le centre des disputes sur la propriété des terres, occupées par des petits paysans et travailleurs. Gardy est accompagné de Michelle Bésineau (sa fille, ancienne compagne de Roger Delguedre) ; son gendre, Michel Bésineau (capitaine du 1er R.E.P.) ; le capitaine Michel Glasser (gendre, lui aussi, du général Gardy) ; le capitaine de vaisseau Jacques Piquet (encore un autre gendre de Gardy, entré au pays sous le faux nom de « Jean Touchet ») ; Christian Disert (pied-noir d’Oran) ; et Roger Magnas. Le capitaine Bertrand de Gorostarzu rejoint le groupe en mai 1963, et il entre en Argentine sous le faux nom de « Jean-Robert Dubois ». Toutes ces personnes vont bénéficier de l’aide économique et matérielle des gouvernements français et argentin : voiture, tracteur, terres libres, subvention de subsistance pendant deux ans, papiers, permis de conduire et prêts bancaires. En 1964, le groupe se disperse à cause de désaccords issus de la distribution des terres et des ressources, et certains partent pour rejoindre d’autres entreprises montées par des pieds-noirs en Argentine. Gardy restera à Formosa, jusqu’à sa mort (25 octobre 1975, accident de la route) ; sa dépouille est enterrée à Mission Tacaaglé. Après cet événement, sa fille Nicole quitte la région et s’installe dans la province de Buenos Aires (localité de Vicente Casarès). ..." Laurent Laloup le dimanche 17 novembre 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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SOUVENIRS D’UN ENFANT DE LA FRANCE LIBRE Georges Lapicque Capitaine de Frégate (H)
"... Il rencontra bientôt un jeune officier de son grade, embarqué sur le Commandant Drogou, corvette de la France Libre, qui après un rude service dans l’Atlantique, était depuis quelque temps affectée à Dakar. Cet officier s’appelait Jacques Piquet. Grand, brun, alerte, d’un entrain jamais pris en défaut, il était le type même de l’officier à l’aise sur une passerelle dans toutes les conditions possibles. Il fut tout de suite mon meilleur camarade. Né à Alger d’une famille alsacienne établie là bas à la suite de la défaite de 1870, il avait beaucoup de points en commun avec moi. Des événements analogues avaient rapproché nos destinées : nous avions tous deux préparé l’École Navale en 1939, l’un à Cherbourg, l’autre à Brest ; quitté la France pour l’Angleterre, l’un le 19 juin de Paimpol, l’autre le 18 juin, via Ouessant. Cependant, il avait fait le cours sur le Courbet juste avant moi, n’ayant pas fait l’erreur de croire qu’il n’y aurait pas de Marine, et après un stage sur un patrouilleur plutôt que sur un sous-marin, avait été à l’École Navale sur le Théodore Tissier et non au RNC Dartmouth. Finalement, il avait embarqué sur la corvette Commandant Drogou peu de temps après que j’eus rallié le Chevreuil. Nos carrières avaient donc été très différentes malgré leurs nombreux points communs. Et nous avions beaucoup à nous raconter !..." Laurent Laloup le dimanche 17 novembre 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Au camp de Delville "Mercredi 28 août 1940 .............
Lundi, j’ai rencontré Piquet, revenu au camp pour 15 jours, il est déjà second-maître et doit être enseigne dans six mois. A cette époque j’aurais peut-être des chances de passer caporal.
Carnets de guerre de Michel Abalan (Archives M.A. Ordre de la Libération) Abalan François le dimanche 17 novembre 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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