Pierre Jacques Jean Marie Saindrenan - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Pierre Jacques Jean Marie Saindrenan



Naissance : 23 avril 1920 - Saint-Jacut-de-la-Mer (22)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juin 1943

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / RMT

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 63 ans - 9 mars 1984 - Leuville-sur-Orge (91)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 530462

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 45877

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Pierre Jacques Jean Marie Saindrenan - son Livre ouvert !
 

"… Et parmi les cadres de l’école, on trouve:
Alain DESFORGES, Jacques CHAMBON, Pierre SANDRENAN, Jean-Marie SOURIEAU…"

cadetfrancelibre.fr 

Laurent Laloup le dimanche 26 novembre 2023 - Demander un contact

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erreur d'ortographe : SAINDRENAN et non pas SAINDREMAN

Françoise Saindrenan le dimanche 05 septembre 2010 - Demander un contact

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Réponse :

Rectifié, merci
Jacques Ghémard


"André Casalis : Cadets de la France Libre - destins croisés "

Pierre SAINDRENAN
23.04.1920 Naissance de Pierre, Jean, Jacques, Marie dans les Côtes du Nord
Corniche Lyautey à Rennes
Engagé volontaire, Ecole Spéciale Militaire.
Triomphe de la promotion Charles de Foucauld.
25.11.1942 Sous-lieutenant.
1943 Mis en congé d'armistice
1943 Evadé de France par bateau de pêche, débarque à Plymouth.
22.06.1943 Engagé dans la France Libre,
16.07.1943 Affecté à l'Ecole des Cadets de la France Libre, chef de section.
17.06.1944 Affecté au Régiment de Marche du Tchad, 2e D.B.
02.08.1944 Débarque à Grandcamp.
Lieutenant
24.08.1944 Se trouve aux portes de Paris où il rencontre sa future épouse.
16.12.1944 Affecté au 16e R.T.S.
Embarque à Marseille pour l'Algérie. CLJ puis 5e RIC
31.06.1945 Débarque à Colombo. Stage d'Ecole de jungle.
03.10.1945 Débarque à Saigon
Citation à l'ordre du régiment.
Quitte Saigon pour la métropole.
Affecté au 5e B.P.I.C. à Tarbes.
15.11.1947 Débarque à Saigon et affecté au 2e Bon de Parachutistes Coloniaux. S.A.S.
16.02.1948 Demi-brigade de Paras Coloniaux, Commando Hoa-Hao
23,06.1946 Citation
15.06.1948 Prend le commandement du détachement para des Terres Rouges
23.06.1948 Citation à l'ordre du corps d'armée.
Débarque à Marseille.
Citation à l'ordre de la division.
Capitaine

Prend le commandement de la Cie de Passage N°2 à Quimper.
Pierre épouse Andrée, Thérèse, Jeanne Piccon
Débarque à Tamatave, affecté au Détachement Motorisé Autonome du G.C.S.

Effectue une mission de 3 semaines au Kenya.
Quitte Tananarive par avion.
08.10.1955 Ecole d'Application de l'Infanterie à St Maixent.
01.07.1959 Sort dans la 73e promotion de l'Ecole de Guerre.
Chef de Bataillon
E.M. Armée de Terre, 2e Bureau, détaché comme officier de liaison-instructeur au
"War Collège" de Camberley.

Affecté au Régiment de Marche du Tchad.
Lieutenant-colonel.
01.11.1968 E-M de l'Armée de Terre, désigné comme attaché des Forces Armées à Lima.
01.01.1971 Colonel.
30.05.1971 Cesse ses fonctions d'attaché militaire.
09.07.1971 Rayé des cadres. Colonel honoraire.
Se retire à Leuville sur Orge
1984 Décès à son domicile




Photo : P. Saindrenan, vers 1951

Laurent le samedi 06 mars 2010 - Demander un contact

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Mon frère Pierre

Sur un frêle bateau avec tes compagnons
Tu es parti de France au péril de ta vie.
Depuis longtemps déjà  tu cherchais l'occasion
De quitter ta Patrie pour la reconquérir.

D'un petit port breton tu as osé partir.
Carentec est son nom sur cette côte sauvage
Surveillée en tous points par l'armée occupante.
Sibiril a fourni le cotre salvateur,
Sibiril le passeur refusant la défaite
T'a hébergé chez lui ainsi que vingt-sept autres.

Partis dans la nuit noire sans bruit et sans lumière
Pour défier le guet de l'arrogant ennemi
Météor et Kermor les deux cotres de l'espoir
A la rame franchirent le délicat passage
Entre roches et courants dans ce grand pot au noir.

Les moteurs mis en route une fois franchie la passe
Donnèrent de l'espoir à tous ces courageux
Mais c'était sans compter sur la panne subite.
Un seul moteur pour deux enchaînés par un bout.

Le vent forcit alors et la mer hérissée
Malmena sans vergogne sa cargaison humaine.
Il fallut écoper toute la nuit durant.
Les rafales de vent d'une tempête de noroît
Faisaient passer les vagues par-dessus les bateaux.
La moitié de ces hommes avait le mal de mer
Laissant à ceux valides le soin de vider l'eau.

Vingt-quatre heures après, tous débarquent à Plymouth
Groggy et épuisés, rougis par la peinture
Des voiles déchirées ayant déteint sur eux.

Avec tes trois amis, tous sortis de Saint-Cyr
Tu as enfin quitté cet enfer angoissant
Mais ce n'était encore que le début dantesque
D'une autre traversée plus longue et périlleuse.

Avec Leclerc, mon frère, tu t'es bien distingué :
La Normandie franchie tu entras à Paris
Sous les vivats de ceux qui osaient crier « France »
Ton half-track t'a conduit ensuite jusque Strasbourg

Ton rêve réalisé, ton devoir accompli,
Ta patrie libérée, tu as encore choisi
Ce que tu jugeais bon pour servir ton pays.


Soixante années après, Carentec a voulu
Que soit commémoré le souvenir de ceux
Qui ont risqué leur vie pour cette noble tâche.
Longue vie au musée, mémoire de cette histoire.

Yves Saindrenan Mai 2003

Yves SAINDRENAN le vendredi 05 mars 2010 - Demander un contact

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Cadets de la France libre, l'École militaire / André Casalis :

" « Le sous-lieutenant Pierre Saindrenan est un instructeur formidable, je l'admire beaucoup. Sorti de Saint-Cyr replié à Aix, il a rallié l'Angleterre. 'Nous sommes là pour préparer la guerre : nous sommes tous copains' dit-il. Et il se comporte en camarade, il veut que tous les membres de sa section soient amis et il y réussit merveilleusement... »

« Saindrenan est breton, c'est à dire têtu, fonceur, fidèle en amitié, râleur et capable de relever tous les défis. Il est très aimé de sa section qui l'admire beaucoup. Leur admiration date peut être du jour où, voyant les cygnes sauvages sur la Severn, il décide de leur jouer un tour. Il se déshabille en un tournemain, plonge - il nage comme un poisson - et va en attraper un, sous l'eau, par les pattes. L'animal, surpris, se débat. Saindrenan est bien obligé de refaire surface pour respirer. Ayant ainsi identifié son ennemi, le volatile, indigné, lui fonce dessus, vite rejoint par d'autres. Le jeune lieutenant est obligé d'effectuer une retraite hâtive sous les regards médusés de nos amis anglais. » "

Laurent le dimanche 10 janvier 2010 - Demander un contact

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Bonjour Pierre

Vous pouvez consulter le dossier de votre père qui se trouve archives conservées par le SHD de Vincennes  

En attendant, quelques informations trouvées sur internet :

en 47 , nommé lieutenant au 2e BCCP en Indochine (auparavant ancien du commando Ponchardier) 

plus tard...colonel, attaché militaire en Amerique du Sud 

Cordialement
Laurent

Laurent le mercredi 19 août 2009 - Demander un contact

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helas je ne peux contribue au livre d or n ayant pas d information sur le trajet de mon pere ....je vous remercie pour votre attention......pierre saindrenan ...eventuellement j aimerais en savoir plus

pierre saindrenan le mardi 18 août 2009 - Demander un contact

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Claude Faure : Aux Services De La République - Du Bcra À La Dgse

" Le 1er décembre, une nouvelle unité tout juste constituée s'installe à Djidjelli, en petite Kabylie, sous les ordres du lieutenant-colonel Paul Huard. Il s'agit du Corps léger d'intervention (CLI), programmé pour rarticiper à des opérations de contre-guérilla sur les arrières japonais en Indochine, en liaison avec la French Indo-China Section détachée à Cevlan et supervisée par le lieutenant-colonel de Crèvecœur. Parmi les proches du chef du CLI se trouvent les capitaines Lacroix, Dupuis, Orsini, Ayrolles, Hubert, le capitaine-médecin Lotte, les lieutenants Saindrenan, Démonet, les sous-lieutenants Barthélémy, Guilliod, Biancardini, et les aspirants Lambert et Le Cam. "

laurent le mardi 18 août 2009 - Demander un contact

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mon pere

j aimerais en savoir plus sur mon pere

pierre saindrenan le vendredi 24 juillet 2009 - Demander un contact

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"André Casalis : Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951"

" La demi-brigade qui formait en France des vagues successives d'unités parachutistes et dépêchait en Extrême-Orient des renforts à intervalles régu­liers, voit passer quelques personnages connus. C'est tout d'abord le capi­taine Pierre Saindrenan, ancien instructeur à l'École des Cadets, qui commande la compagnie de passage n° 2 en janvier 1951. Puis le lieutenant Louis Lucy de Fossarieu, commandant de la compagnie C à la même époque. II embarquera pour l'Indochine avec son détachement le 8 juillet. Le lieute­nant Maurice Nidelet, enfin, qui prend le commandement de la CP 3 en juillet de la même année. La promotion « 18 Juin » est ainsi bien représentée."

Laurent le mercredi 08 juillet 2009 - Demander un contact

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André Casalis : " Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951"

" Ma section était dirigée par un saint-cyrien très sympa, le lieutenant Pierre Saindrenan, un Breton comme toi, également parti en bateau de pêche, mais plus tard. Nous avions aussi un officier des sports, le lieutenant Robert Moulié, un réserviste fait prisonnier en 1940 qui avait filé de son Offlag de manière extraordinaire : par un souterrain."

Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact

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www.saint-cyr.org 

" Lundi 31 mai 1943, après 28 heures de navigation, les quatre Saint-Cyriens ont ainsi atteint leur premier objectif : sortir des griffes de l’occupant. Cette victoire, certes modeste mais emblématique de milliers d’autres évasions réussies, sera les jours suivants annoncée sur les ondes de la BBC. Seule la famille Sibiril et les rares proches dans la confidence comprendront la signification du message radiophonique "Trois Saint-Cyriens sont sortis de l’enfer"

... pour mieux le combattre

Transportés à quelques kilomètres de Plymouth pour un premier interrogatoire de sécurité et de recherche de renseignements sur l’ennemi, ils sont le soir même conduits par train sous escorte armée jusqu’à Londres. C’est dans cette ville terriblement éprouvée par la guerre qu’ils seront interrogés pendant 3 semaines à Patriotic School, à l’instar de milliers d’autres évadés de toutes nationalités.

Leurs chemins vont alors se séparer. Pierre Saindrenan restera dans un premier temps en Angleterre où il servira en qualité d’instructeur à l’Ecole des Cadets de la France Libre avant de rejoindre en juin 1944 le Régiment de Marche du Tchad (2e DB). Il débarquera sur les côtes Normandes début août 1944 puis participera à la campagne de France jusqu’à Strasbourg avant de se porter volontaire pour l’Indochine. Ses trois camarades embarqueront à Liverpool début août 1943 sur un navire à destination d’Alger qu’ils atteindront après dix jours de navigation. Louis de Guibert et Yves Faury rejoindront le 2e Bataillon de Zouaves de la 1re DB et débarqueront en Provence en septembre 1944 pour participer à la libération de l’Alsace et à la campagne d’Allemagne. Christian de Truchis sera quant à lui affecté au 12e Régiment de Chasseurs d’Afrique au sein de la 2e D.B. Il débarquera le 1er août 1944 à Utah Beach à la tête de son peloton de chars, et participera à la libération de la Normandie, de Paris, de l’Alsace et de la Lorraine ainsi qu’à l’occupation du Nid d’Aigle d’Hitler au Berghof. "

Laurent Laloup le jeudi 27 mars 2008 - Demander un contact

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L'Ecole militaire des cadets de la France libre

" Initialement installé, en février 1941, dans l'un des bâtiments du collège, cet établissement improvisé s'inscrit dans la grande tradition de Saint-Cyr, dans l'esprit du Général. C'est bien là le sens de sa troisième visite, au mois de novembre, au cours de laquelle l'Ecole reçoit son fanion de ses mains. Elle est dirigée par le chef de bataillon André Beaudouin, secondé par le chef d'escadron Louis de Cabrol et René de Lajudie (promotion de Bournazel), directeur de l'instruction.

La première promotion de l'Ecole des Cadets sort en mai 1942, après seize mois de formation concentrée. Elle prend le nom de Libération et compte quinze aspirants : un effectif à l'échelle des unités combattantes de la France Libre d'alors ! C'est l'époque de la bataille de Bir-Hakeim ; Charles de Gaulle, souffrant, est remplacé par le général Paul Legentilhomme pour le baptême de la promotion.

L'Ecole se transforme après ce premier succès. Elle s'installe à Bewdley (Worcs), dans le cadre du prestigieux manoir de Ribbesford où elle sera chez elle. Elle a en effet besoin d'espace car, réputation aidant, elle se développe de mois en mois. Elle doit son excellence et son efficacité à un groupe de lieutenants-chefs de section où figurent Jacques Chambon (de la Plus Grande France), Jean Fèvre (de Libération), André Lehrmann (de Fezzan-Tunisie), Pierre Saindrenan (de la Charles de Foucauld), Robert Moulié, Louis Pichon (du Soldat Inconnu), Jean Sourieau (de la Plus Grande France) et Marius Taravel (de Libération)."

www.france-libre.net 

Laurent Laloup le jeudi 27 mars 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 26 novembre 2023

 

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