John Martin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Un Français Libre parmi 62943
 

John Martin



Naissance : 8 décembre 1921 - Papeete, Tahiti

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien

Engagement dans la France Libre : Tahiti en septembre 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 91 ans - 31 décembre 2012 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 398139

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 34540

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Date de décès sur JMO du BIMP

On y voit que le Lt Bellec est aussi blessé à la même période (bas de liste à droite)

Eric MINOCCHI le samedi 23 mars 2024 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 349024 | LECHANTEUR (Charles Emile Emmanuel) | 1918-10-23 | Nouméa | Nouvelle-Calédonie | FRANCE, pas d'homologation 
GR 16 P 488678 | POUNOU (Alphonse) | 1912-00-00 | Poindah | Nouvelle-Calédonie | FRANCE, pas d'homologation 
GIAMARCHI Benoît 
RIVETTI Antoine 
GR 16 P 309991 | JOCHEM (Gérard) | 1924-10-20 | Colmar | Haut-Rhin | FRANCE, pas d'homologation 
SUSINI Jean 
GR 16 P 15917 | ARAMINI (Pierre Martin) | 1905-11-11 (ou 1925) | Ajaccio | Corse | FRANCE, pas d'homologation 
ANDRIEU Roger Jean 
GR 16 P 264538 | GOUET (Roger André) | 1923-12-29 | Paris 8 | Seine | FRANCE, pas d'homologation 
BIANCHINI Ange  peut être GR 16 P 58131 | BIANCHINI (Ange Félix) | 1921-06-07 | Altiani | Corse | FRANCE


"... “À partir de vingt heures, nous nous sommes engagés dans la chicane du bataillon nettoyée de ses mines”, se souvient John Martin. “Nous marchions au pas. Jusqu’à mi-chemin, l’ennemi n’a pas réagi. Les Allemands n’imaginaient pas que l’on tenterait une sortie. Un des hommes de mon groupe a sorti une boite de saucisses pour casser la croûte tout en marchant. Lorsqu’il a jeté la boite vide, le son métallique sur le sol rocailleux a déclenché les premiers tirs. Ce fut le sauve-qui-peut et le chacun pour soi. Après quelques minutes de flottement et une accalmie, nous nous sommes retrouvés à cinq ou six un peu à l’écart des tirs. Une nuit très opaque nous donnait l’avantage. L’objectif était de sortir à tout prix et de se regrouper à l’azimut 213 où nous attendaient les Anglais. Après concertation, quelques-uns ont préféré suivre un gradé de la Légion étrangère qui préconisait une autre route à suivre.”
Tihoti Snow et Georges Tehaameamea quittent le groupe de John Martin pour suivre l’officier de la Légion étrangère. Tihoti est alors sévèrement blessé par un éclat d’obus. Il est fait prisonnier avec Tehaameamea.
“Ainsi, le Pacifique avait-il rejoint le premier bataillon de Légion (…)”, constate Benjamin Favreau. “J’étais extrêmement surpris de ce qu’aucun coup de feu n’eût encore claqué, car j’estimais que nous devions être à cinquante mètres de la tranchée ennemie (…), quand un cri jaillit en même temps qu’une fusée, devant nous, entre le bataillon et la Légion. Les miens, qui s’y attendaient, obéirent instantanément à mon ordre : Couchez-vous ! (…) Derrière moi, Fuller avait planqué sa tête entre mes jambes et après lui, les siens s’abritaient de même, dérisoirement. Néanmoins, Graffe, le sous-officier adjoint qu’on m’avait donné pour remplacer Nicolas et qui était en serre-file, fut touché à la cuisse.”..

www.tahiti-infos.com 

Laurent Laloup le dimanche 26 mars 2023 - Demander un contact

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"... et pour découvrir la capitale lointaine du pays pour lequel ils se sont battus, grande métropole sans comparaison aucune avec les communes et villages du Pacifique, pas même Papeete ni Nouméa. Les volontaires intensifient leur pratique du tourisme, visitent l’école des Beaux-Arts, Notre-Dame, le Trocadéro, le Louvre (où ils admirent la tapisserie de Bayeux), la gare d’Orsay, le Palais de Justice et la Sainte Chapelle, le Sacré Cœur, multiplient les balades, les rencontres, les achats, les repas chez l’habitant. Le séjour parisien revêt ainsi ce double aspect d’antichambre du retour à la vie civile et d’élargissement du champ des possibles, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles expériences rendues envisageables par la mobilité qui leur est accordée. Il leur est en effet permis de se rendre régulièrement en permission chez l’habitant, tant en ville qu’en province. Plus significatif encore, un certain nombre de volontaires nouent des unions à Paris avant de rentrer dans le Pacifique avec leurs compagnes ; c’est notamment le cas de John Martin, qui épouse l’A.F.A.T. Simone Rouchon à la mairie du 7e arrondissement le 17 juillet 1945, et de Raymond Lehartel, dont la fille aura Walter Grand pour parrain. La seconde de ces thématiques est celle du divertissement. Les onze mois de vie de caserne constituent une expérience nouvelle pour les volontaires, sensiblement différente des divers casernements connus par les Pacifiens en Australie et en Syrie, marquée par une temporalité nouvelle semblable à celle du temps de paix....."

Yacine BENHALIMA Du lagon au désert Le Bataillon du Pacifique dans la Seconde Guerre mondiale (1940 – 1946)

Laurent Laloup le samedi 13 mars 2021 - Demander un contact

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Laurent Laloup le mercredi 02 septembre 2020 - Demander un contact

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Jacques Ghémard le mercredi 24 octobre 2018 - Demander un contact

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"Le Bataillon Du Pacifique" par Pascal OLIN 

laurent le samedi 13 février 2016 - Demander un contact

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www.emilesavitry.com 

Soldats tahitiens du Bataillon du Pacifique, Paris, 1945 - (de gauche à droite) Teina Taie, Teriitemoehau Pihahuna, Marama Tiaihau, Fareaiti Tuiho, Pierre Marmouyet, photographiés dans la chambre de John Martin, auteur du dessin de paysage thitie, dans une caserne de La Tour Maubourg à Paris en 1945.

Laurent le vendredi 12 février 2016 - Demander un contact

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Avis de décès...

John MARTIN vient de nous quitter ce lundi 31 décembre 2012 à 21h09 à l'âge de 91 ans (Heure de Tahiti UTC -10).
Il était le dernier combattant du Bataillon du Pacifique. Grâce aussi à lui, nous sommes aujourd'hui des Hommes Libres.
Paix à son âme.
Que Dieu nous bénisse dans sa grande miséricorde.

Tamatea le mardi 01 janvier 2013 - Demander un contact

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Le 11 juin 2012 a disparu Marcel ALLAUME, ancien du Bataillon du Pacifique à Bir Hakeim
De Tahiti, nous est parvenue le 13 juin la nouvelle du décès de Marcel ALLAUME, un des trois survivants tahitiens du Bataillon du Pacifique. "Il est parti rejoindre ses frères d'armes la nuit de la sortie de vive force..."nous écrit Jean-Christophe Shiguetomi.
"Marcel, Louis Allaume est né le 11 juillet 1920 dans le Maine et Loire. À 18 ans, il s'engage comme volontaire pour cinq ans le 8 novembre 1938 à la Compagnie Mixte d'Infanterie Coloniale de la Nouvelle-Calédonie, détachement de Tahiti. Le premier janvier 1940 il est nommé caporal. Six mois plus tard, il s'engage dans les Forces françaises libres pour cinq ans et trois mois. Le 15 mars 1941, il est nommé caporal-chef puis sergent le 1er avril avant d'embarquer avec le bataillon sur le Monowai le 21 avril 1941. Il va suivre l'épopée du Bataillon du Pacifique et participer notamment à la bataille de Bir Hakeim du 27 mai au 10 juin 1942, d’où il parviendra à s’échapper dans la nuit du 10 au 11 juin. Par la suite, il combattra à el Alamein en octobre 1942, puis participera à la campagne de Tripolitaine et de Tunisie. Le 27 avril 1944, il débarque à Naples et participera aux combats dans la région de Monte Cassino. Le 20 septembre 1944 il débarque à Marseille et entame la libération de la France en remontant la vallée du Rhône jusqu'aux Vosges en octobre. Le 17 octobre 1944 il intègre le 2e bataillon de la Légion étrangère et obtient son gallon de 1re classe au feu le 1er avril 1945. Il rejoint Tahiti avec le Sagitaire le 5 mai 1946."
Extrait du Journal en ligne les nouvelles.pf

Comme pour Gérard Théodore, c’est encore une très grande peine d’apprendre le décès de l’un de ceux grâce à qui la France a pu recouvrer son rôle au niveau mondial.
Nous nous joignons aux hommages de tous leurs compagnons et à toutes les expressions officielles de condoléances qui seront adressées aux familles.
Au nom du Bureau de l'A.D.F.L, Jean-Pierre Emond et son épouse France Emond Casile

Monsieur John Martin, ami d'enfance de Marcel ALLAUME nous adresse aujourd'hui cette photographie prise le lendemain de la sortie de vive force sur la page de Sidi barani (12 juin 1942) : Marcel ALLAUME est accroupi ; Edouard SMITH, Raymond VARNEY et John MARTIN sont debout derrière lui.



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Roumeguere le vendredi 15 juin 2012 - Demander un contact

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Tahiti et ses îles (1919-1945): étude d'une société coloniale aux antipodes ... Par Francis Cheung 

Laurent le mardi 05 janvier 2010 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 141404 | COPPENRATH (Gérald Namatonoïstu) | 1922-04-27 | Papeete | Polynésie-Française | FRANCE | FFi
GR 16 P 141405 | COPPENRATH (Michel Gaspar Marie) | 1924-06-04 | Tahiti | Polynésie-Française | FRANCE | FFi


Les Français libres / Jean-François Muracciole

Martin (John) : né en 1921, lre DFL, BIMP, rallié en septembre 1940 en Polynésie où, titulaire du brevet, il était employé de commerce, sergent-chef. Haut fonctionnaire et préfet après la guerre.

Laurent le mercredi 02 décembre 2009 - Demander un contact

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"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole

" Des années 1950 à l'aube des années 1980, par-delà ces deux branches, on retrouve d'anciens Français libres dans toutes les sphères de la haute fonction publique. Pour amorcer un recensement loin d'être exhaustif, on peut retenir Jean Lucchesi à l'Inspection générale de l'administration ; Louis Vallon à la tête de l'Administration centrale des finances ; Yves Antelme, André Le Roux ou Robert Pautte à l'Inspection des finances ; René Cassin, Pierre Laroque, Stanislas Mangin, Jean-Pierre Dannaud au Conseil d'État ; Marcel Sammarcelli à la Cour de cassation et au Conseil supérieur de la magistrature; Marcel Nalbert, Georges Desmarais, Edouard Fontana dans la haute magistrature Jean Vaudeville, John Martin, Victor Perner ou Maurice Kaouza dans la préfectorale ; Roger Wybot, Pierre Fourcaud, André Devigny, Paul Jacquier, André Maire, Jean-Claude Favre, René Cailleaud à la tête de la police ou des services secrets ; Henry Bergerol à la direction du Centre national du commerce extérieur (CNCE); André Postel-Vinay à la tête de la Caisse centrale de coopération économique ; Jacques-Yves Roumeguère à l'Inspection générale des travaux publics ; Jacques Pernet ou Henri Silvy aux Anciens Combattants ; Robert Bourcart à l'Aména­gement du territoire ; ou encore Nicolas Wyrouboff et Maurice Jourdan aux Rapatriés. Pierre Laroque, haut fonctionnaire radié par Vichy en vertu des lois antisémites, rallié en avril 1943, responsable à Londres de la MMLA*, est le premier directeur général de la Sécurité sociale (1945-1951). De nouveau président de la Caisse nationale de la Sécurité sociale de 1963 à 1967 (il rédige, en 1964, le « rapport Laroque » sur les pro­blèmes de la vieillesse), il mène parallèlement une brillante carrière d'enseignant à Sciences Pô (son cours sur les questions sociales est la «bible» des préparationnaires à l'ENA dans les années 1960) et de juriste au Conseil d'État, où il accède à la vice-présidence de la prestigieuse section du contentieux (1959), ce qui lui vaudra de s'opposer au général de Gaulle, en 1962, à propos de l'arrêt Canal. Il préside ensuite, de 1964 à 1980, la section des affaires sociales du Conseil d'État. "

Laurent le dimanche 29 novembre 2009 - Demander un contact

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LE BATAILLON DES GUITARISTES , de BROCHE Francois

"Au moment où il allait s'engager dans l'avenue Bruat, Jeannot Bambridge rencontra Henry Vidal et Max Noble, l'oncle et le neveu. Max avait tout juste dix-huit ans. Au mois de juin, le commissaire Demay avait envoyé un petit mot de recommandation au capitaine. En marge, le capitaine avait simplement écrit : « A incorporer dès maintenant. » Mais le 10 août, il y avait eu la démobilisation. Puis, le 2 septembre, il y avait eu le ralliement. Max était allé à la mairie, il avait apposé sa signature alors qu'il n'était pas en âge de voter. Les gens faisaient la queue. H était allé avec Henry Vidal, John Martin et d'autres camarades. Ils avaient foncé dans le brouillard. Ce n'était qu'après avoir signé que l'on commençait à se sentir vraiment un homme."

Laurent Laloup le mardi 03 mars 2009 - Demander un contact

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" John MARTIN un rescapé du bataillon du pacifique, maintes fois à la Télé avait également parlé de ce qu'il faisait sur les champs de bataille.
Et surtout à Bir HAKEIM, les lignes étaient toutes bousillées, les estafettes motocyclistes (mon père en faisait partie) faisaient la navette et l'écriture des messages secrets était en tahitien, il paraîtrait que des allemands ont eu ce genre de messages et même sur la fréquence quand cela fonctionnait, ils auraient fait venir leurs spécialistes linguistes, et ils n'entravaient que dalle.
John MARTIN, un des 4 survivants du Bataillon des guitaristes, confirme cela, mais je n'ai pas pu contrôler dans les archives de la 1ère DFL, à PAU, y a t-il des traces ?
Je ne sais pas, plusieurs fois ce code TAIPOUETTE a été utilisée durant toute cette boucherie.
Merci pour les Navajos.
Ce qui me fait toujours "râler", la plupart, n'ont pas droit aux honneurs militaires, après avoir fait ces faits de haute guerre, ainsi est l'administration de chaque pays.
Il faut qu'il y ait, des témoins, être présents, constats par le haut commandement et puis tout le tralala etc."

www.anciens-cols-bleus.net/ 

Laurent Laloup le mercredi 21 novembre 2007 - Demander un contact

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Source : www.itereva.pf 

Koenig et devant lui de gauche à droite : Francis Bredin, John Martin, Jean Prévot

Laurent Laloup le dimanche 03 juin 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 23 mars 2024

 

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