Raymond Lehartel - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Raymond Lehartel



Naissance : 17 juillet 1918 - Papara, Polynésie-Française

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien

Engagement dans la France Libre : Tahiti en septembre 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 2c

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 357703

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 30069

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"... et pour découvrir la capitale lointaine du pays pour lequel ils se sont battus, grande métropole sans comparaison aucune avec les communes et villages du Pacifique, pas même Papeete ni Nouméa. Les volontaires intensifient leur pratique du tourisme, visitent l’école des Beaux-Arts, Notre-Dame, le Trocadéro, le Louvre (où ils admirent la tapisserie de Bayeux), la gare d’Orsay, le Palais de Justice et la Sainte Chapelle, le Sacré Cœur, multiplient les balades, les rencontres, les achats, les repas chez l’habitant. Le séjour parisien revêt ainsi ce double aspect d’antichambre du retour à la vie civile et d’élargissement du champ des possibles, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles expériences rendues envisageables par la mobilité qui leur est accordée. Il leur est en effet permis de se rendre régulièrement en permission chez l’habitant, tant en ville qu’en province. Plus significatif encore, un certain nombre de volontaires nouent des unions à Paris avant de rentrer dans le Pacifique avec leurs compagnes ; c’est notamment le cas de John Martin, qui épouse l’A.F.A.T. Simone Rouchon à la mairie du 7e arrondissement le 17 juillet 1945, et de Raymond Lehartel, dont la fille aura Walter Grand pour parrain. La seconde de ces thématiques est celle du divertissement. Les onze mois de vie de caserne constituent une expérience nouvelle pour les volontaires, sensiblement différente des divers casernements connus par les Pacifiens en Australie et en Syrie, marquée par une temporalité nouvelle semblable à celle du temps de paix....."

Yacine BENHALIMA Du lagon au désert Le Bataillon du Pacifique dans la Seconde Guerre mondiale (1940 – 1946)

Laurent Laloup le samedi 13 mars 2021 - Demander un contact

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Yacine BENHALIMA Du lagon au désert Le Bataillon du Pacifique dans la Seconde Guerre mondiale (1940 – 1946)

"... Pour autant que l’ingestion d’alcool fasse partie intégrante du processus de cohésion dans l’armée, celle-ci ne fut pas sans occasionner certains incidents qui ne demeurèrent pas sans conséquences. Dès 1941, au Moyen-Orient et en Égypte, de nombreux volontaires tahitiens (appartenant surtout à la troupe ou au corps des sous-officiers), pris de boisson, se retrouvent impliqués dans des rixes qui leur valent des peines de prison, parfois même d’être rétrogradés. L’adjudant Lucien Parent sera ainsi cassé pour avoir causé la destruction d’un camion après avoir fait la « bringue » en compagnie de Thomas Bambridge. De même, les accidents sont également fréquents : le sergent Raymond Lehartel sera pour sa part rétrogradé comme simple 2e classe après s’être accidentellement blessé à la cuisse en manipulant son revolver en état d’ivresse, à l’été 1943. Globalement, les incidents liés à l’alcool sont concentrés sur les longues périodes d’attente. Comme le note Emmanuelle Prévôt, l’alcool permet aux militaires, entre autres choses, de tromper l’ennui en attendant les combats. Sans cesser de consommer de l’alcool en permission, il apparaît que les volontaires semblent globalement gagner en discipline avec le temps et avec l’expérience du combat. Les incidents et les condamnations sont en effet de moins en moins nombreux, demeurant concentrés sur l’année 1941, et les cas comme celui du sergent Lehartel en viennent à constituer l’exception. ..."

Laurent Laloup le samedi 13 mars 2021 - Demander un contact

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Au Jour le Jour à Bir Hakeim - Carnets et récits (via Florence Roumeguère – juin 2012 )

"... Alors arrivèrent les Messerschmidt ; ils avaient choisi le moment où la colonne étirée allait atteindre l'extrémité de la cuvette. Que faire en ce fond avec nos camions surchargés, sinon les abandonner à protection des poum-poum et des antichars et nous éparpiller dans les trous creusés un peu partout par les Italiens avant le 26 mai ? Dès le premier signal de mon sifflet à bille, tout mon monde disparut sous terre, comme une troupe de mulots. Venant de l'arrière à la file, les avions remontèrent le convoi, tournèrent loin devant, piquèrent l'un après l'autre en crépitant sur notre malheureux camion, et glissèrent en rase-mottes tout le long de la colonne ; puis le premier se présenta de nouveau, et la ronde ininterrompue se mit à tourner, crachant en descente, miaulant en chandelle. Au premier passage, notre pare-brise avait été transformé en écumoire ; frappées par les balles, les bâches résonnaient comme un corps creux ; sur le camion de Lehartel qui avait perdu la sienne en même temps que son pucelage, les polochons entassés à l'arrière fumaient comme la poussière sous les première gouttes de l'orage. Mais aucune de nos voitures ne fut touchée au réservoir ni ne flamba, car, en prévision d'une attaque semblable, nous avions soigneusement rangé notre réserve d'essence sous les banquettes et l'avions recouverte de caisses de cartouches et d'effets. Malheureusement, l'un de ces maudits Messerschmidt dirigea une grêle de projectiles sur notre radiateur qui se mit à fumer à son tour sous les coups..."

laurent le samedi 16 janvier 2016 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 13 mars 2021

 

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