Philippe Antoine Marcel Le Bourgeois - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Philippe Antoine Marcel Le Bourgeois



Naissance : 2 mai 1917 - Saint-Valery-en-Caux (76)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

1er BFM, Cdt Dominé, CH11 Boulogne

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant de vaisseau

Décès à 84 ans - 7 décembre 2001 - Douarnenez (29)

Frère de Raoul Le Bourgeois 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 347483

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 8120

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 29534


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La campagne du Gabon

Laurent Laloup le dimanche 30 juillet 2023 - Demander un contact

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Chronique des FNFL :

31 OCTOBRE 1940. Lambaréné (Gabon) - 14 h 40.

L'enseigne de vaisseau Philippe Lebourgeois chef d'un détachement de quarante-cinq fusiliers marins FNFL, parti de Pointe Noire, investit la ville située dans une île de la rivière Ogooué centre important, résidence de l'administrateur, un des derniers points du Gabon non rallié à la France libre. Lebourgeois dispose ses marins sur la rive droite de l'Ogooué. Le remorqueur blindé de 57 tonnes Falaba (du nom d'un village sur la rivière) venu de Port Gentil sous les ordres du capitaine de corvette Mestre commandant en second du Bougainville est armé d'un canon de 37 mm approvisionné à mille coups. Le Falaba fait partie d'une flottille dite de l'Ogooué qui sillonne le fleuve et ses affluents, seule voie de communication à travers l'épaisse forêt équatoriale. Arrivé en face du village d'Adouma il riposte au feu des fusiliers marins par deux cent vingt-quatre coups de 37 mm en quinze minutes. Au cours de cet engagement le quartier-maître Marest, le matelot Gaston Saiaun et le médecin auxiliaire Escale qui leur portaient secours sont grièvement blessés. Le matelot Saiaun succombe. C'est le premier des fusiliers marins FNFL mort pour la libération de la France, tué par d'autres Français. Le Falaba se retire avec des blessés dont le capitaine de corvette Mestre. La ville de Lambaréné sera prise le 5 novembre à l'aube.
Hospitalisé à Libreville le capitaine de corvette Mestre sera pris avec la ville. Il refusa obstinément de se rallier. Remis de ses blessures, il fut envoyé dans un village agréable en altitude dans le pays Batéké à Djambala à plus de trois cents kilomètres au nord de Brazzaville par une route innommable où l'un des auteurs de cette chronique le rencontra en janvier 1941 cultivant paisiblement le jardin de sa case et jouant aux cartes avec l'administrateur Mallet.
A toutes les offres qui lui furent faites, au fil des mois : s'occuper d'affaires maritimes, de balisage fluvial, de rejoindre le général Giraud, une seule réponse : « Le maréchal, rien que le maréchal » !
Début décembre 1942, on le vit débouler à Brazzaville, écumant de rage, parcourant la ville, de M'Pila au Plateau, en hurlant. Les sales c... ils ont sabordé la flotte ! Je veux rejoindre de Gaulle. Ce qu'il fit. Le 6 février 1943 il prendra en Angleterre le commandement du sous-marin Curie. Il est d'abord tenu à bout de gaffe par l'équipage composé de vieux briscards FNFL, pas très heureux de se trouver sous les ordres d'un rallié un peu tardif. Cependant sa forte personnalité s'imposera et jusqu'au 1er avril 1943, où il commandera la division, l'amalgame se fera.

Laurent le samedi 20 mars 2010 - Demander un contact

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Extrait de "Les ralliements de la France libre - Niger-Est" de M. Carlier

Marcel Boisot à gauche
Le Bourgeois , du 1er BFM, au centre
Bernard Louchet à droite

Laurent Laloup le dimanche 23 septembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 30 juillet 2023

 

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