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Michel Foch Paul Bommelaer

Naissance : 21 octobre 1918 - Paris 6e Activité antérieure : liberal / cadre Point de départ vers la France Libre : Metropole Engagement dans la France Libre : en octobre 1942 Affectation principale : Résistance intérieure / Turma Vengeance Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2 Décès à 66 ans - 27 février 1985 - Paris 6e Dossier administratif de résistant : GR 16 P 69335 Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 6469

Michel Foch Paul Bommelaer - son Livre ouvert !
 

chantran.vengeance.free.fr 

" 1............... garçon représentant LE BOUCHER D’HÉROUVILLE (à titre posthume)
2...............fillette représentant Jean-Albert VOUILLARD (à titre posthume)
3............... Michel BOMMELAER
4............... Dr Raymond CHANEL
5...............Roger FONTENEAU
6...............Charles RENAUD (à confirmer)
7...............Louis PASCANO
8...............CNE Albert GEORGES
9...............Lucien TRÉGNIER (à confirmer)
10.............Jean HÉRON
(11............ non visible : Raymond BAUD)

Remise de la Légion d'Honneur et de la Croix de guerre avec palme, aux Invalides, le 15 novembre 1947.
Appel est fait pour identifier les derniers."

GR 16 P 599271 | VOUILLARD ( Jean Albert Georges ) | 1917-10-15 | Paris 10 | Seine | FRANCE | FFc

laurent laloup le mercredi 22 avril 2020 - Demander un contact

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Pierre MALLEZ
JE SUIS UN ESPION
ou les tribulations d’un élève H.E.C. de 1941 à 1945

"... C’est ce qu’il y avait de merveilleux dans cet univers concentrationnaire où l’on était destiné à crever d’épuisement. Les détenus médecins avaient peu à peu réussi à monter un véritable hôpital à l’intérieur du camp : le Revier où l’on pouvait être soigné et même opéré. Pour y être admis il fallait évidemment être très sérieusement malade, avoir par exemple plus de 39° de fièvre.
Le chef de mon réseau le docteur Vic-Dupont, arrivé en janvier 1944, y a un service. Par lui, j’ai reçu un jour au petit camp une gamelle de soupe sucrée, épaisse, à partager entre quatre d’entre nous, membres du même mouvement de résistance. C’est ainsi que j’ai appris qu’en plus de Michel Foulon, Georges Mrazovitch et moi il y avait aussi Daniel Domange, François Jacquemin, Michel Bommelaer, Pierre Frilet, Jacques Bonnel de Mézières, Jean Garcelont et Achille Vanderhaegen, nous étions dix de Turma-Vengeance dans ce convoi venu d’Auschwitz.
Pour nous protéger de toutes maladies ? ou pour essayer l’efficacité de toutes sortes de vaccins ? nous sommes sans cesse vaccinés, sur les bras et sur la poitrine… en série, à la queue leu leu… (à part un œdème en juillet 1944, angine en février 1945 et diarrhée en mai 1945 à Salzburg, je n’ai pas été malade. Mais pendant une dizaine d’années j’ai eu des démangeaisons fort désagréables sur la poitrine et sur les bras à la suite de cette douzaine de vaccins..."

Laurent Laloup le dimanche 26 janvier 2020 - Demander un contact

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Nom :BOMMELAER
Prénom :Michel Foch Paul
Sexe :M
Jour de naissance :21
Mois de naissance :10
Année de naissance :1918
Code insee naissance :75106
Commune de naissance :Paris 6e Arrondissement
Pays de naissance :FRANCE
Jour de décès :27
Mois de décès :02
Année de décès :1985
Code insee deces :75106
Commune de décès :Paris 6e Arrondissement
Pays de décès :FRANCE

Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE 

Laurent Laloup le dimanche 19 janvier 2020 - Demander un contact

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Photo

Michel Bommelaer en 1940 en tenue de l'armée de terre. Avec son père, Arthur au centre et son frère André à gauche.

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HERVÉ BOMMELAER le vendredi 13 septembre 2019 - Demander un contact

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chantran.vengeance.free.fr 

" Région II - Paris et la Seine
- Chef.....................................Mulle
- Adjoints...............................Michel Foulon, Michel Bommelaer, Georges Brulé
- Officier recruteur ............... commandant Salomon (Antheaume)
- Agent de liaison .................. François Jacquemin
- Commandement militaire.... commandant Marc Gorkel (Carlier)
............................................... colonel Thominet (Guillaume)
- 2e bureau..............................Bonnel de Mézières et liaison Turma "

Laurent le mercredi 20 janvier 2016 - Demander un contact

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Extraits de Vengeance, histoire d'un Corps Francs par François Wetterwald (édité en 1947)

C'est à cette époque (1942) qu'il faut noter l'entrée dans nos Corps Francs d'un certain nombre d'hommes qui devaient jouer un grand rôle dans son développement ultérieur: Georges Brulé et Michel Bommelaer (Miche), tous deux externes des hôpitaux de Paris, qui plus tard accédèrent, en raison de leur activité, au comité Directeur du Mouvement Vengeance. C'est par eux que nous eûmes des contacts très importants avec la Police de Paris. (page 25).

Nous devons signaler, au sein de la 2e compagnie, un groupe particulièrement actif qui, plus tard, aussi bien à Paris qu'en province, joua un rôle important dans le recrutement et l'organisation des Corps Francs. Il s'agit du noyau initial de la "Compagnie des Jeunes". C'est là que travaillaient sans relâche, sous la direction de "Miche" et de Georges Brulé, Daniel Dommange, Jean-Marie de Prémonville, etc. (page 34).

Il décida de former, à coté d'un Comité Directeur qui, à cette époque (décembre 43) comprenait Pillot, Charlot, Lavenant, Brulé, Bommelaer, Frilet, de Prémonville, Julien et Salomon, Comité actif, donc exposé - un Comité d'Honneur qui lui resterait dans l'ombre... (page 115).

Au mois de décembre, la région de Paris et de la Seine était sous la responsabilité de Michel Bommelaer assisté de Georges Brulé...Rappelons que Bommelaer (Miche) était chargé de la mise au point des troupes d'assaut pour Paris... (page 125).

Georges-Henri Kaplan le dimanche 09 octobre 2011

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Camille mon grand-père était camarade

Bonjour,

J'aurai apprécier rentré en contact avec Hervé Bommelaer.
Je m'explique, je m'appelle Philippe Paris, petit-fils de Camille, membre du réseau Alliance, arrêté en décembre 1943, interné à Compiègne N° 31696, déporté avec votre père le 27 avril 1944. Votre père tatoué 185 107, Camille 186 172 à Birkenau,puis Buchenwald 52 805, enfin à Flossenburg 10 055 où il est décédé le 22 octobre 1944 au block 22 dit "block des faibles" le mourroir aprés être passé au revire où Dr Bommelaer a fait ce qu'il a pu pour le maintenir en survie.

Nous possédons dans la famille un document que nous gardons précieusement sous un cadre, une lettre écrite et co-signé par son ami, frère de l'enfer, confrère le Dr Jacques Michelin. Ce courrier adressé à ma grand-mère en 1945, lui annonçant la fin de tout espoir de retour de déportation.

J'aurai certainement beaucoup de choses à échanger avec vous. Enfin, je suis adhérant de l'amicale des tatoués.

Dans l'attente de vous lire.
Cordialement

paris le lundi 19 septembre 2011 - Demander un contact

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Source: SDECE - Service 7 de Philippe Bernet (Presse Pocket)- page 456

Deux personnalités prestigieuses du SDECE viennent m'épauler pour prouver qu'il y a un SDECE qui ne m'abandonne pas: le professeur Mercier, le vieux physicien qui nous fit gagner des années dans la course à la bombe atomique, et le docteur Bommelaer, médecin chef de la "boite", le rescapé des camps de la mort dont le corps n'est que cicatrices et qui met sa volonté à survivre jour après jour. Ces hommes-là sont des saints laïques, hors d'atteinte, échappant à toute hiérarchie. Ils m'ont donné leur amitié. La Maison n'a pas osé leur déconseiller une démarche qu'elle sait ne pouvoir empêcher.

Georges-Henri Kaplan le mercredi 03 août 2011

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Décorations

Commandeur de la légion d'honneur
Médaille de la Résistance
American Legion Medal

Hervé Bommelaer le lundi 25 avril 2011 - Demander un contact

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Arrivée de Michel Bommelaer a Auschwitz

(Extrait de "Michel Bommelaer, en ces années là")
"Le train s'arrête une nouvelle fois. C'est l'après midi du quatrième jour, cela fait quatre-vingt dix heures que le train est parti de Compiègne. Rien ne se passe. Le convoi reste immobilisé. A l'intérieur du wagon, l'air est irrespirable; c'est un mélange saturé d'odeurs de tinette et de transpiration.
Une heure, peut être deux, s'écoulent ainsi. La fin de l'après midi approche lentement. Ceux qui sont postés aux lucarnes du wagon aperçoivent des S.S. qui s'alignent des deux cotés de la voie. Aux hommes assoiffés qui leur réclament de l'eau dans leur mauvais allemand, ils répondent par des rires. Et puis, tout à coup, un bruit de cadenas et la porte qui s'ouvre. La lumière inonde le wagon. Les hurlements des gardes et les coups de matraque ont vite fait de secouer la torpeur des détenus. Tout le monde crie. les S.S. pour accélérer le mouvement, les français pour presser leurs camarades et éviter ainsi d'être assommés. Quelques soldats montent dans le wagon pour réveiller les trainards. Ils ne trouvent que des mourants et des cadavres. Michel Bommelaer est pris dans le flot et saute à terre. Totalement hagard, il suit le troupeau humain qui se rassemble. Le lieu ressemble à une gare perdue. Ou plutôt à un grand quai où l'on décharge sans ménagement du vulgaire bétail. Sur le quai grouillant de S.S. Michel Bommelaer cherche machinalement une plaque pour savoir où il se trouve. A une centaine de mètres du quai, il distingue un vaste camp. Au cenre de l'enceinte clôturée de barbelés, il voit une sorte de porte coiffée d'une tour carrée au toit triangulaire. Au loin se trouvent des bâtiments en dur, avec des cheminées qui crachent des flammes rouges dans le ciel. Depuis le débarcadère, une route et une voie ferrée conduisent à l'entrée du camp dont il apprendra le nom dans quelques heures: Auschwitz Birkenau."

Hervé Bommelaer le jeudi 09 septembre 2010 - Demander un contact

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A propos de Michel

Michel Bommelaer a été arrêté en février 1944 suite à une dénonciation. Incarcéré à Fresnes, puis à Compiègne, il fait partie du convoi d'avril 1944 envoyé sur Auschwitz.
Après Auschwitz, il connaîtra Buchenwald puis le camp de Flossenburg où, affecté en tant que médecin à l'infirmerie, il sauvera la vie de beaucoup de ses camarades avec le peu de moyens à sa disposition.

Herve Bommelaer le jeudi 28 février 2008

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Source : "LA PISCINE" de Roger FALIGOT et Pascal KROP

" Au SDECE, ces scènes sont quotidiennes. Le médecin psychiatre est un homme redouté. Derrière les grosses lunettes d'André Morali-Daninos perce un regard vif. Des yeux pétillants qui vous scrutent, vous déshabillent. De 1944 à 1971, tous les directeurs du SDECE ont accordé une entière confiance à ce petit homme sec, bardé de diplômes (biologie, psychologie), au sourire satisfait..
Au contraire de Michel Bommelaer, le médecin ordinaire des services, « médaillé des épidémies », André Morali-Daninos s'occup? exclusivement de la santé mentale du petit monde du renseignement « Si j'avais besoin d'excitants ou de calmants, raconte un ancien perceur de coffres, j'allais voir Bommelaer. Avec lui, cela allait. Mais Je détestais me faire " psychotechniquer " par Morali, qui était un drAlc d'original. Fréquemment, il oubliait la clef de son coffre, et j'étais obligé d'aller le lui ouvrir. »"

L. Laloup le mercredi 20 février 2008 - Demander un contact

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Michel Bommelaer

Après-guerre, médecin au SDECE

Source : "LA PISCINE" de Roger FALIGOT et Pascal KROP

Laurent Laloup le mercredi 20 février 2008 - Demander un contact

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Michel Bommelaer

Pseudo : "Miche"

extrait de "Activité du corps-franc Vengeance de janvier à fin mai 1944" du Sous-lieutenant Georges-André GUYOT 

Le travail fut alors réparti de la façon suivante :
- Pierre Frilet dirigeait le corps-franc, s’occuperait des contacts supérieurs, surtout rechercherait de l’argent ;
- Georges Brûlé et Miche remonteraient la région de Paris ;
- le commandant Brasseur (alias Jean-Paul) poursuivrait l’organisation de la Nièvre et préparerait notre repli dans le maquis du Morvan. But : quitter Paris, qui devenait de plus en plus dangereux ;
- quant à moi, je fus chargé de rétablir les liaisons-provinces, ce qui m’était facilité par le fait que je connaissais la plupart des agents de liaison ; de plus, je fus aidé par Paul.
Je pus ainsi rétablir les liaisons avec tous les départements, seul un contact me manquait, celui de l’Eure (Martin)....
(...)
Nous nous sommes retournés vers le M.L.N. avec qui nous étions déjà en relation. Nous entreprîmes des négociations avec Claude Monot conjointement avec Roger de Libre Patrie.
Peu de temps avant son arrestation, Miche nous avait en effet mis en rapport avec le chef de ce mouvement et depuis lors, nous avons cependant toujours eu l’impression d’une part de bluff importante dans la description de Roger sur les forces de Libre Patrie. Nous trouvâmes au M.L.N. un esprit de conciliation très nette et une compréhension très franche de notre situation....."

Laurent Laloup le dimanche 15 juillet 2007 - Demander un contact

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