Bernard Paul Henri Lucas - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Bernard Paul Henri Lucas



Naissance : 8 janvier 1922 - Rennes (35)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / genie

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 87 ans - 1er juin 2009 - Chantepie (35)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 379422

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 3129

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 32903

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Bernard Paul Henri Lucas - son Livre ouvert !
 

" Bernard Lucas, Rennais, Français Libre, est décédé lundi à l'âge de 87 ans. Il était officier de la légion d'honneur.

Il était l'un des seuls à avoir participé à tous les combats de la 1re Division française libre. Bernard Lucas s'est engagé dans la France Libre le 1er juillet 1940, dans l'arme du génie. Quelques jours plus tôt, il avait quitté Rennes avec la bienveillance et le soutien actif de Paul Hutin, secrétaire général d'Ouest-Éclair, à l'époque. Il se rendait à Saint-Pabu, village à partir duquel, avec huit autres jeunes, allait débuter sa quête d'embarquement pour rejoindre Londres et le général de Gaulle.

« De Paimpol, ils sont partis à l'aventure avec cette seule idée : défendre la France ! Rien que cela ! » disait de lui, hier soir, un de ses proches, ancien de la 1re DFL. Ils s'appelaient Bernard Lucas, le fils des boulangers de la place Sainte-Anne, Fernand Alix, Georges Berson, René Josse, René Olive, Fanch Lesaint, Henri David et Roger Leprince, l'ami inséparable de Bernard Lucas, décédé en mars 2007.

Bernard Lucas a connu le feu, en Afrique, après avoir débarqué au Cameroun (octobre 1940) puis, durant près de quatre années, au Levant, en Syrie, en Lybie, au Liban, encore en Lybie, en Tunisie avant de combattre en Italie et en France où il a débarqué, en août 1944, en Provence. On l'a vu au combat à Lyon, sur le front est, sur celui des Alpes.

Son ancien capitaine, commandant le génie à Bir Hakeim, a dit de lui, après l'enfer de la bataille : « Il a été l'un des sapeurs qui ont exécuté un travail éprouvant, considérable et essentiel avec la pose de 130 000 mines antichars. Il est admis que sans ce travail délicat et pénible, la résistance de la 1re DFL à Bir Hakeim n'aurait pas dépassé quelques heures alors que les quinze jours de combat ont empêché Rommel d'entrer en Égypte. » Et pourtant, Bernard Lucas et les Français du général Koenig n'étaient que 3 500 face aux 35 000 soldats de l'Africa Corps...

Rendu à la vie civile, le sergent-chef Bernard Lucas a eu un rôle très actif dans l'association des Français Libres dont il a été président de section, de 1958 à 1960 puis de 1986 à 1991. Il a été président des médaillés de la Résistance (1991-2004).

Voici moins de deux ans, Bernard Lucas avait reçu, des mains de François-Régis Hutin, fils de Paul Hutin, la croix d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneur. « C'est vous, avec vos amis, qui avait fait la France Libre, libre aujourd'hui pour plus de justice et pour la démocratie », lui avait adressé le président-directeur général d'Ouest-France.

Édouard MARET.
Ouest-France"

mercredi 03 juin 2009

www.saint-malo.maville.com 

laurent le mardi 14 juillet 2009 - Demander un contact

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" Ce matin, partout en France, sera célébré le 68e anniversaire de l'Appel du 18 juin lancé par le général de Gaulle depuis Londres.
Dans notre département, ils sont encore quelques-uns à porter témoignage des premières heures qui ont précédé leur entrée dans ce que l'on allait bientôt appeler la France Libre, après le 18 juin 1940.

Venus de Rennes, Saint-Malo ou Fougères, vendredi dernier, à l'invitation de la rédaction, certains d'entre eux ont passé quelques instants, dans les locaux d'Ouest-France, au 38, rue du Pré-Botté, à Rennes. Ils ont expliqué comment ils ont bâti la France Libre.

Le Malouin Jacques Le Gall, ancien officier des Forces Navales Françaises Libres, était de ceux-là. Il a quitté l'île de Sein avec une vingtaine de Finistériens, le 19 juin au matin. Il avait 19 ans : « Le général de Gaulle, on ne le connaissait que de nom. On l'a rencontré quinze jours après notre arrivée, à Londres où il avait réuni tous les civils qui voulaient se battre derrière le drapeau français. On a été subjugué par l'homme. » À peine âgé de 25 ans, Jacques Le Gall a commandé un sous-marin, le Doris. Après la guerre, il est retourné à la vie civile.

Deux U-boot coulés

Joseph Guerlavais, lui, est né Pleurtuit. À 15 ans, il est parti à la pêche à la morue. « À Saint-Pierre-et-Miquelon, on a appris que le général appelait à continuer la guerre. Sur la route de Casablanca, un croiseur anglais nous est tombé dessus et nous a conduits à Gibraltar ». C'est de là que Joseph est parti pour l'Angleterre ! « Ce qui m'a le plus marqué, c'est le 11 mars 1943, quand on a coulé deux sous-marins allemands ». Joseph a fini sa guerre comme quartier-maître, en 1946 puis il est devenu gendarme.

Pierre de la Villeglé est Malouin, aujourd'hui : « En juin 1940, j'habitais à Vannes et, avec un petit groupe, on est parti vers Brest. On s'est engouffré à bord d'un bateau. C'était le 18 juin. Arrivés en Angleterre, on a suivi dans un camp militaire. C'est là que j'ai appris que de Gaulle existait. » La suite de la guerre, Pierre l'a vécue à travers l'Afrique, avec la division Leclerc.

Bernard Lucas, lui, est Rennais. Il est l'un des seuls à avoir participé à tous les combats de la 1re Division française libre : « De Rennes, en camionnette, nous sommes allés jusqu'à Paimpol d'où nous avons embarqué avec quelques camarades de L'Ouest-Éclair, le 19 au soir. Le 20, nous sommes arrivés à Plymouth. Nous avons quitté l'Angleterre le 1er septembre 1940 pour gagner l'Afrique et les combats ».

Pierre Bauthamy, Rennais, lui aussi : « Je n'ai pas entendu l'appel du général de Gaulle. Avec la 1re division des Français Libres, j'ai connu les campagnes de Tunisie, d'Italie et la campagne de France, jusqu'en Alsace. Mon bataillon a été liquidé à Obenheim pour la défense de Strasbourg pendant que j'étais parti en permission à Nantes, en janvier 1945. Et, en septembre 1945, j'ai été démobilisé ».

« On a un chef ! »

Huguette Gallais, la Fougeraise, commandeur de la légion d'honneur : « La France Libre a commencé très tôt pour moi... Dans la Résistance, à Fougères, au sein du réseau Ceux de la Résistance. Je me souviens, après l'Appel, mon père nous a dit : « Les enfants, nous sommes sauvés. On a un chef ! »

Bernard Lesage, ancien déporté : « Je m'étais engagé pour la durée de la guerre. Donc, j'ai été libéré le 20 août 1940. Plus tard, mes parents ont acheté un café à Rennes. C'est là que j'ai fait la connaissance de Victor Louviot. Il se réunissait, avec d'autres, dans une grande salle, à l'arrière. C'est comme cela que je suis rentré dans la Résistance avant d'être arrêté et déporté ».

Jean Car : « Mon père était le chef de réseau de toute la vallée de l'Ubaye. Il m'a dit de partir par la Syrie pour rejoindre les Anglais. Je suis entré dans la 2e Division blindée de Leclerc, comme chef de char ».

Pierre Legavre, ancien de la 1re DFL : « Dès le départ cela a été une question de résistance spirituelle au nazisme. J'ai côtoyé des gens extraordinaires, des Tanguy, Arzel, Séité et tant d'autres. Ils ont payé le prix fort. »

Tous, aujourd'hui, font partie de la Fondation de la France Libre.

Recueilli par Édouard MARET."

Ouest-France www.vitre.maville.com 


Photo : "De gauche à droite : Jacques Le Gall, Pierre de la Villeglé, Joseph Guerlanvais, Bernard Lesage, France Delalande, fille de Français Libres (père et mère londoniens) Jean Car, Pierre Legavre, Bernard Lucas et Huguette Gallais. Absents : Pierre Bauthamy et Jacques Le Meur (qui n'a jamais connu son père, Français Libre décédé)."

Laurent Laloup le samedi 12 juillet 2008 - Demander un contact

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Bernard Lucas, officier de la Légion d'honneur

Il a aujourd'hui 85 ans. « Vous êtes une grande figure de la ville », lui a dit le maire de Rennes.

Le sergent-chef du génie Bernard Lucas, 18 ans en 1940, ancien de la 1re division française libre (DFL), a été fait officier dans l'ordre national de la Légion d'Honneur. François Régis Hutin, président-directeur général d'Ouest-France, lui a remis les insignes, hier, à l'Hôtel de ville de Rennes, en présence du maire Edmond Hervé.

Au côté de leur frère d'armes, d'autres guerriers ayant appartenu à la division : Pierre Bauthamy, Jean Huitorel et Pierre Legavre. Et des anciens combattants et résistants, tout aussi impressionnants de dignité et d'humilité.

« Pour moi, monsieur, vous êtes un grand que j'ai admiré, ce 18 juin 1940, en vous voyant partir, de Paimpol, vers la guerre avec sept autres. Direction l'Angleterre où quelqu'un vous attendait. Charles de Gaulle vous a dit, plus tard : « Vous êtes mes compagnons » a rappelé François Régis Hutin qui, ce jour-là, se trouvait avec ses parents, Magdeleine et Paul Hutin, le fondateur d'Ouest-France. Ils avaient accompagné les jeunes gens de Rennes à Paimpol, sillonnant la côte afin de trouver, enfin, une embarcation.

C'est la voie de Bernard Lucas qu'a retracée le président Hutin en rappelant ses campagnes au sein de la division française libre, division d'élite, qui a, en particulier, connu la gloire durant la bataille de Bir-Hakeim.

« Monsieur, vous êtes une grande figure de la ville » a, pour sa part, souligné Edmond Hervé.

Ouest-France 

L. Laloup le samedi 01 mars 2008 - Demander un contact

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Extrait de "BIR HAKIM...L'AUTHION" janvier 2008

L. Laloup le jeudi 21 février 2008 - Demander un contact

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Source : "Bir Hakim....L'Authion"

" Il [Roger Leprince  ] avait 17 ans lorsqu'il partit pour l'Angleterre, le 18 juin 1940, avec ses camarades de l'Ouest-Éclair, Alix, Berson, Lesaint, Olive, Josse et ses amis David et Bernard Lucas.
Avec eux, il avait refusé la défaite, comme on le fait à cet âge : tout net. Ils avaient quitté Rennes pour Saint-Pabu en Erquy. Pour le gamin admiratif que j'étais alors, c'étaient des « grands ». Pour ma mère qui les entourait de sa sollicitude en ces heures tragiques, ils étaient encore des enfants : « Les enfants, leur dit-elle au moment de la séparation, les enfants, la France n'a plus qu'à compter sur vous ». L'enfance s'envola sitôt la mer franchie et grands ils devinrent dans cette aventure formi­dable et si humble à ses débuts, celle de la France Libre.
Roger Leprince fut immatriculé le 91*"* Français Libre. Équipés à la hâte et sans encore aucune formation, ils défilèrent comme ils purent le 14 juillet dans les rues de Londres, acclamés par la foule. ..."

Laurent Laloup le lundi 06 août 2007 - Demander un contact

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notice biographique :

extrait de : ANNUAIRE-MEMORIAL DES ANCIENS FRANÇAIS LIBRES
DE RENNES ET ENVIRONS
2° ÉDITION - MARS 1998 

LUCAS Bernard

né le 8 janvier 1922 à Rennes - F.F.L en Angleterre à/c 1° juillet 1940 - Affecté à la I° compagnie du Génie Campagnes avec la 1° D.F.L. (1° Division Française Libre) - Débarque au Cameroun le 13 octobre 1940 - Participe au sein de la Brigade d'Orient aux opérations d' Erythrée puis avec la 1° Compagnie du Génie, à celles de Syrie, de Libye (combats de Bir-Hakeim) et de Tunisie - Débarque à Naples (Italie) le 20 avril 1944; en Provence le 16 août 1944 et prend part avec son unité devenue le 1° Bataillon du Génie de la 1° D.F.L. (1° Divisions Française Libre) aux campagnes d'Italie et de France, au cours de laquelle il est blessé le 3 septembre 1944 à Lyon - Rejoint son unité le 14 mars 1945 et participe à nouveau à la campagne de France jusqu'à la fin des hostilités Démobilisé le 30 juin 1945.

Laurent Laloup le lundi 27 novembre 2006 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 14 juillet 2009

 

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