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Albert MERCIER
"... En mai 1943, il crée AGAT (Association des groupes d'action technique) tournée vers le sabotage après avoir pris contact avec divers groupes de résistance tournés vers l'action et avec le secrétaire du CNR (Conseil national de la résistance) nouvellement organisé, Pierre Kaan.
Son épouse Catherine, née Escure, et leurs deux enfants Pierre (étudiant) et Noël (lycéen) a eu un rôle actif à ses côtés. Son fils aîné a pour mission en 1943 de mettre en place un maquis autonome en Corrèze (Agat) pour recueillir ceux qui seraient compromis dans le réseau, pour être un relais sur la route de l’Espagne, en direction de Londres ou d’Alger (filière évasion) et pour effectuer des missions de sabotage. Ce maquis sera souvent déplacé. C'est pourquoi il est appelé parfois maquis de Sérandon ou maquis de Neuvic.
Corps franc Liberté
Son plus jeune fils, Noël Mercier, anime avec Philippe Wacrenier[7] le corps franc Liberté composé essentiellement d'étudiants et de lycéens (tout comme les Volontaires de la Liberté). Il est également entré en rapport avec une ligne d'évasion. Il a ses rendez-vous dans le métro ou à l'école de Pharmacie. Le 25 juillet 1944, agent de liaison à motocyclette, porteur du brassard FFI, Noël est intercepté à Saint-Pardoux-le-Vieux par une patrouille Allemande qui le fusille sur le bord de la route après avoir tenté en vain, par la menace et les coups, de lui arracher des renseignements. Son ami François Bayet, Caporal chef au corps franc Liberté, médaille de la résistance, croix de guerre avec étoile, meurt au camp de mort lente de Vaihingen (Wurtemberg)..."
GR 16 P 295558| MERCIER (Albert Noël Léonard)| 1892-04-16| Sarran| Corrèze| FRANCE| FFc
Laurent Laloup le jeudi 26 mai 2022 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |