Albert Jacques Louis Morel - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Albert Jacques Louis Morel



Naissance : 21 septembre 1900 - Paris 9e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en aout 1940

Affectation principale : Résistance intérieure / Saint Jacques

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 43 ans - 9 octobre 1943 - Cologne, Allemagne

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 430039

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 37216ligne 37226

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L’armée du silence: Histoire des réseaux de résistance en France 1940-1945 - de Guillaume Pollack



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Laurent Laloup le jeudi 11 août 2022 - Demander un contact

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Acte de naissance

Laurent Laloup le samedi 22 mai 2021 - Demander un contact

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Histoire de la gendarmerie
De Pierre Montagnon

Laurent Laloup le mardi 05 janvier 2021 - Demander un contact

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" RABY Jean, Baptiste, Jacques

Né le 28 avril 1889 à Angers (Maine-et-Loire), fusillé le 9 octobre 1943 à Cologne (Allemagne) ; officier de gendarmerie ; résistant du réseau Saint-Jacques (BCRA).
....

promu colonel en janvier 1941, il prit le commandement de la 9e légion de gendarmerie départementale à Tours. En contact avec le réseau Saint-Jacques dès la fin du mois d’août 1940, il y adhéra activement à partir du 1er octobre 1940. Il contribua à l’organisation du réseau dans la région de Tours en collaboration avec le capitaine de gendarmerie Albert Morel. Ses missions consistaient à participer aux transports d’armes, de courrier avec les officiers du 2e bureau de Châteauroux, Vichy et Lyon. L’arrestation du capitaine Morel le 25 juin 1941 entraîna son arrestation cinq mois plus tard. Le 22 octobre 1941, deux membres de l’Abwehr invitèrent le colonel Raby et son adjoint, le lieutenant Ernest Laurent, à les suivre à la Feldkommandantur. Le colonel Raby fut successivement transféré au séminaire d’Angers, à l’Hôtel Continental à Paris et à la prison de Fresnes. Déporté en Allemagne, il fut détenu à la prison de Derendorf à Dusseldorf. Le 24 août 1943, il fut condamné à mort par le Volksgerichtshof (Tribunal du Peuple) venu spécialement de Berlin. Le 17 septembre, il fut transféré à la forteresse de Rheinbach et fut fusillé à Cologne le 9 octobre 1943 (le même jour que les capitaines Albert Morel et Germain Martin*). ..."

maitron.fr 

Laurent Laloup le jeudi 06 février 2020 - Demander un contact

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" MOREL Albert, Jacques, Louis
Né le 21 septembre 1900 à Paris (Seine, Paris), fusillé le 9 octobre 1943 à Cologne (Allemagne) ; officier de gendarmerie ; résistant.

Orphelin à douze ans, fils de Charles Morel, comptable, et de Marie Hélène Guillet, cuisinière, Albert Morel fut élevé par une tante à Paris. Le 11 août 1919, il s’engagea comme soldat de deuxième classe au 6e régiment d’infanterie coloniale (RIC). Promu caporal le 1er mai 1920, il passa au régiment d’infanterie coloniale du Maroc (RICM). Au sein de cette unité, il obtint le grade de caporal fourrier le 1er février 1921. Au début du mois suivant, il rejoignit l’armée du Rhin en pays rhénan. Durant son séjour au sein des troupes d’occupation en Allemagne, il poursuivit son avancement avec les grades de sergent le 1er mai 1921 et de sergent fourrier le 20 juin 1921. De retour en France en mars 1922, il intégra le 3e régiment de tirailleurs sénégalais (RTS) qui fut envoyé au Maroc pour participer à la guerre du Rif. Muté au 1er RTS en novembre 1922, il quitta le Maroc en avril 1924. A cette date, il rejoignit le 21e RIC. Le 1er octobre 1925, il passa au 4e régiment de tirailleurs coloniaux (RTC) où il fut promu sergent major un an plus tard. D’octobre 1926 à octobre 1927, il suivit la formation à l’école de Saint-Maixent pour passer officier. Il se maria le 19 avril 1927 à Paris (XIXe arr.) avec Suzanne Marais. A l’issue de son stage, il retourna au 21e RTC avec le grade de sous-lieutenant. Un an plus tard, il partit pour la Cochinchine avec le régiment de tirailleurs annamites. Le 1er octobre 1929, il fut promu lieutenant. Revenu en France en juin 1930, il fut affecté au 4e RTS, puis au 23e RIC en août 1930.
Admis à l’école d’application de la gendarmerie à Versailles le 8 octobre 1930, il fut affecté en qualité de lieutenant stagiaire au 1er régiment de chasseurs à Alençon le 1er avril 1931. Conservant sa qualité de stagiaire, il fut envoyé le 30 septembre 1931 à la section de gendarmerie des Minimes de la compagnie de gendarmerie de la Seine. Nommé lieutenant de gendarmerie par décret du 22 décembre 1931, il est affecté au peloton mobile n° 29 de la 2e légion de la garde républicaine mobile (GRM) à Châteauroux. De décembre 1933 à décembre 1936, il retourna en Extrême-Orient pour servir au sein du détachement de gendarmerie de Cochinchine-Cambodge à Phnom-Penh de décembre 1933 à décembre 1936, où il se distingua dans la répression de la piraterie sur les grands lacs. Promu capitaine le 1er janvier 1937, il revint en métropole pour exercer le commandement de la section de Tours et conserva ce poste jusqu’à la déclaration de la guerre en septembre 1939.
Désigné pour servir aux armées, il fut nommé prévôt de la 18e division d’infanterie. Le 14 mai 1940, il se porta volontaire pour conduire une reconnaissance au contact de l’ennemi en Belgique au nord de Falaen, puis pour mener des actions de retardement, le 8 juin au nord de Rouen et le 15 sur la Risle. Ces actions lui valurent d’être cité à l’ordre de la division. Fait prisonnier le 26 juin, il fut libéré le 31 juillet 1940 et reprit le 2 août le commandement de la section de gendarmerie de Tours. Il entra au réseau Saint-Jacques dès le mois d’août 1940. Le 25 juin 1941, lors d’un transfèrement à Loches d’un détenu devant être livré aux autorités judiciaires de la zone nord, il fut arrêté à Bléré (Indre-et-Loire) au passage de la ligne de démarcation, malgré la possession d’un laisser passer régulier délivré par la Feldkommandantur de Tours. Il fut ramené dans cette ville pour y subir un premier interrogatoire. Des documents compromettants et de la correspondance furent saisis au cours d’une perquisition opérée par les Allemands dans son bureau et son appartement. Détenu successivement à Angers et à Fresnes, il fut déporté à Düsseldorf où il fut jugé par le Volksgerichtshof (Tribunal du Peuple) venu spécialement de Berlin, lors de la session du 24 août au 4 septembre 1943. A l’issue du verdict, le capitaine Morel fut transféré à la prison Rheinbach, où il subit le régime réservé aux condamnés à mort. Le 9 octobre 1943, il fut fusillé par les Allemand en compagnie du colonel Raby* et du capitaine Martin*. Il laissait une veuve et deux enfants.
Promu chef d’escadron à titre posthume par décret du 3 août 1946 (Journal Officiel du 11 juin 1947, p. 5393), il obtint le statut déporté résistant du 25 juin 1941 au 9 octobre 1943. La médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume le 31 mars 1947. Le chef d’escadron Morel fut choisi comme parrain de la promotion 1986-1987 de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) à Melun.
Sources
SOURCES : SHD-DGN 2007 ZM1/311 415, 1 A 104, – SHD-DIMI (Bureau Résistance) 16 P 430039 – Benoît Haberbusch (dir.), Pour la Patrie, l’honneur et le droit, les parrains de promotion de l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale, Maisons-Alfort, SHGN, 2004, pp. 170-171. — État civil en ligne cote V4E 8864, vue 19.

Capitaine Benoît Haberbusch "

Jacques Ghémard le dimanche 04 novembre 2018 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 11 août 2022

 

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