André Clément Visseaux - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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André Clément Visseaux



Naissance : 23 novembre 1904 - Stenay (55)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en aout 1940

Affectation principale : Résistance intérieure / Saint Jacques

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 79 ans - 19 janvier 1984 - Caen (14)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 597628

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52084

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Mes souvenirs du réseau Saint-Jacques - de Guy Vérines

Laurent Laloup le dimanche 18 septembre 2022 - Demander un contact

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L’armée du silence: Histoire des réseaux de résistance en France 1940-1945 - de Guillaume Pollack



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Laurent Laloup le jeudi 11 août 2022 - Demander un contact

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Désobéir: Des policiers et des gendarmes sous l'occupation 1940-1944
De Limore Yagil

Laurent Laloup le jeudi 06 février 2020 - Demander un contact

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André Clément VISSEAUX

•Né le 23 novembre 1904 - Stenay (55)
•Décédé le 19 janvier 1984 - Caen (14), à l'âge de 79 ans
•Courtier en marchandises

Parents
• Henri Georges Lucien VISSEAUX 1870-1921
Clémentine Léonie TURCOTTI 1873-1904

Union
• Marié le 15 juin 1950, Paris-cinquième (75), avec Léone Renée GUILHERMET 1918

Laurent Laloup le vendredi 03 mai 2019 - Demander un contact

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"... Duclos poursuit sa mission et se procure de précieuses informations sur les moyens et la logistique des Allemands. A la fin d'août, il a rempli sa mission et il peut structurer fermement les assises de son réseau. A la mi-août 1940, le siège de l'organisation clandestine de Saint-Jacques est située place Vendôme à Paris, au siège de la "société Duclos", une société familiale de courtiers assermentés au tribunal de commerce de la Seine. Son cousin André Visseaux et Lucien Feltesse, des employés de l'entreprise, rentrent dans le tout jeune réseau. Le recrutement d'hommes et de femmes est assez rapide, fondé sur l'amitié et la confiance de familiers ou de très proches. Duclos, dont le subordonné est Charles Deguy, est directement à la tête de trois sous-réseaux : le sien, ceux de Raymond Feltesse et de Jean Vérines. ..."

Laurent Laloup le vendredi 03 mai 2019 - Demander un contact

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"..Dés juin 1940 le général de GAULLE ressent la nécessité de posséder des réseaux de renseignement en France occupée. Très tôt il confie cette mission à des officiers qui se présentent à Londres et acceptent de repartir en France dans la clandestinité pour organiser ces réseaux. Ainsi se constitue un découpage en trois secteurs
* un réseau chargé de surveiller les côtes de la Manche, le Nord de la France, Paris et Tours ;
* un réseau chargé de la côte atlantique ;
* un réseau en zone non occupée.
* Le lieutenant d'artillerie coloniale Maurice DUCLOS débarque en Angleterre le 21 juin, il porte le numéro 6 des officiers de la France Libre et rentre en résistance sous le nom de capitaine Saint Jacques. Il rejoint la France le 4 août 1940 et à peine débarqué sillonne à bicyclette les côtes du Calvados afin de transmettre à Londres l'importance des troupes rassemblées afin de préparer l'invasion de l'Angleterre par les troupes du Reich. Ces renseignements seront capitaux dans la réussite de la bataille d'Angleterre.
* De retour à Paris, Saint Jacques s'attelle à la mise en place du réseau demandé par le général de Gaulle et Churchill. Très vite il constate que des réseaux existent déjà qu'il lui faut avant tout fédérer.
* un premier sous-réseau dirigé par un officier belge assure les relations entre Paris et la Belgique ;
* un deuxième sous-réseau, très actif, a été organisé par Charles DEGUY, un ami de Saint Jacques. Ce réseau organise des systèmes de rotation en voiture pour faire franchir la ligne de démarcation à des aviateurs abattus au nord de la France.
* Enfin un troisième sous-réseau s'est organisé à la caserne de la Garde Républicaine du Prince Eugène. Il existe notamment une filière courrier à destination des Landes dont plusieurs sous-officiers sont originaires. Fort de ces premières initiatives, Saint Jacques vas organiser ces moyens afin de constituer un réseau de renseignement. Dans cette optique il rencontre le chef d'escadron VERINES, qui commande la caserne de gardes républicains du Prince Eugéne.
Le chef d'escadron VERINES est né à Brive d'un père comptable. Orphelin à 11 ans il doit très tôt travailler. Mobilisé en 1914, il fait ses classes au 126° Régiment d'Infanterie de Brive avant de rejoindre le 147° RI avec le grade de sergent. Plusieurs fois blessé et décoré, il est promu aspirant puis sous-lieutenant. De nouveau blessé lors de la bataille du Chemin de Dames il est promu au grade de lieutenant et décoré de la Légion d'Honneur mais a perdu un oeil et garde de graves séquelles au visage.
Il rejoint l'école d'officier de gendarmerie alors installée à Versailles en 1919 et entame une carrière dans les colonies. De retour en France métropolitaine il est affecté à la Garde Républicaine, unité de prestige de la Gendarmerie. Volontaire pour rejoindre une unité combattante en 1939, il essuie un refus de sa hiérarchie compte tenu des ses anciennes blessures.
C'est impuissant qu'il assiste à la défaite de nos armées et à l'occupation de Paris. Profondément meurtri et malgré les menaces de la police allemande il cherche alors, parmi ses hommes mais également après d'anciens camarades de la 1° guerre, des patriotes prêts à entrer en résistance. L'un d'eux, André VISSEAUX, le met en relation avec son cousin, Maurice DUCLOS, alias Saint Jacques. Très vite les deux hommes, animés de la même ferveur patriotique et du refus de ployer devant l'ennemi, s'apprécient. Alors âgé de 46 ans, sportif accompli, VERINES ne passe pas inaperçu du fait de sa haute taille et de son visage marqué par les blessures de la guerre et barré d'un fin bandeau noir qui recouvre son oeil droit. Immédiatement VERINES s'impose comme l'indispensable bras droit de Saint Jacques et recrute un grand nombre de gendarmes et de vétérans de la grande guerre qui composeront l'essentiel du réseau. Premier réseau opérationnel, le réseau Saint Jacques vas être également le premier a tomber. A partir d'une première arrestation et vraisemblablement d'une trahison, les membres du réseau tombent ou doivent fuir dés septembre 1941. Face a ces arrestations et aux interrogatoires qui font inexorablement avancer les allemands jusqu'à la tête du réseau, VERINES contacte le plus grand nombre de ses agents pour qu'ils échappent à la police. Pour sa part il refuse de s'enfuir afin de poursuivre la mission confiée par le général de GAULLE le plus longtemps possible. En outre il sait bien qu'il serait vite repéré avec son allure si particulière et il refuse d'abandonner sa famille à la vengeance de la police allemande..."

mairie.malemort 

Laloup Laurent le vendredi 15 mai 2009 - Demander un contact

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" Arrivé à Paris, Saint-Jacques prend contact avec quelques amis sûrs. Charles Deguy sera son adjoint et dirigera le P.C. Marcel Halbout s’occupera de la Normandie. Lucien Feltesse (alias Jean Boulard) utilisera ses relations parmi les Anciens Combattants belges et sera chargé du Nord, Pas-de-Calais, Somme, et éventuellement la Belgique.

Michel Louet (alias Rivière) aura plus particulièrement pour mission les renseignements politiques et administratifs ainsi que la propagande.

Jacques Lurot (alias Donald) le mettra en contact avec le lieutenant-colonel Félix Brunau (alias Nardan) qui dirigera la région parisienne, la Seine-et-Oise, la Seine-Maritime sera chargé plus spécialement des sabotages et des coups de main.

André Visseaux enfin qui, après avoir été blessé à Doullens et fait prisonnier, a pu se faire libérer en prenant faussement la qualité d’infirmier. André Visseaux apportera à Saint-Jacques le concours du commandant Vérines, commandant militaire des Invalides qui, fort de ses relations dans la Garde républicaine et la gendarmerie, se chargera de la formation de cadres pour la reprise éventuelle du combat, et pourra, grâce à ces mêmes relations, obtenir des renseignements importants dans pratiquement toute la zone occupée."

www.france-libre.net 

Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 18 septembre 2022

 

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