Simone Augustine Marie Juliette Leplat dite Saint-Clair épouse Pascalidis / Leduc - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Simone Augustine Marie Juliette Leplat dite Saint-Clair épouse Pascalidis / Leduc



Naissance : 25 février 1896 - Orleans (45)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en janvier 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Mithridate

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 79 ans - 1er mars 1975 - Paris 17e

Mère de Claude Pascalidis  et Alain Pascalidis 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 364170

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 31025

Dossier Légion d'Honneur


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Simone Augustine Marie Juliette Leplat dite Saint-Clair épouse Pascalidis / Leduc - son Livre ouvert !
 

« SIMONE LEDUCSIMONE SAINT-CLAIR 1896 – 1975
Journaliste et écrivain, résistante – Déportée à Ravensbrück
Juziéroise de cœur, élue au conseil municipal de 1953 à 1965. Petite-fille et fille d’officier, Simone Leplat naît à Orléans le 25 février 1896 dans l’ombre de Jeanne d’Arc ; enfant elle grandit dans la tour restaurée par son grand-père, où la «Pucelle» avait son quartier général. Après des études de langues et de lettres à la Sorbonne, à la fin de la Première Guerre Mondiale, elle devient interprète pour l’armée américaine. A partir de 1918, elle voyage en Europe avec son mari Timoléon Pascalidis et leurs deux enfants puis s’installe en Grèce. A cette période, elle commence à écrire et devient la correspondante de plusieurs journaux parisiens. En 1930, elle rentre en France avec ses jeunes fils qu’elle élève maintenant seule. Engagée à L’Intransigeant comme responsable littéraire, elle collabore à plusieurs journaux et magazines, écrit des récits et des nouvelles pour les adolescents et fait des traductions de romans d’aventures pour plusieurs éditeurs. C’est sous son nom de plume Simone Saint-Clair, que son premier roman, Le Dalhia rouge, est couronné par le Grand Prix du Roman Populaire en 1937, plusieurs romans suivront. Plus tard, en critiquant son travail elle dira : « … en réalité jusqu’à la guerre, ma production va des récits pour enfants aux romans policiers pour me plier au goût des éditeurs …»

En 1939 elle se remarie avec Marcel Leduc, ingénieur polytechnicien; c’est à cette période qu’ils acquièrent une résidence à Juziers, les Clapotis, grande maison moderne sur les berges de la Seine. Ne voulant pas collaborer aux journaux publiés pendant l’occupation, elle dirige le Service social de la Société des Gens de lettres. C’est là qu’au printemps de 1941, elle participe au réseau de résistance MITHRIDATE. Réseau franco-britannique, fondé en 1940 à la demande du MI6 (Military Intelligence), Mithridate est l’un des plus importants de la Seconde Guerre mondiale. Il est chargé de fournir des renseignements militaires. A partit de 1942 elle devient responsable du réseau sur Paris ; elle sera dénoncée et arrêtée en 1943. Internée pendant une année à la prison de Fresnes, elle est déportée l’année suivante au camp de concentration de Ravensbrück. Elle sera libérée par la Croix-Rouge en 1945. De retour en France, elle apprend la mort au combat en Alsace de son jeune fils Alain en 1944. Trois années plus tard, l’aîné Claude, lui aussi militaire est tué en Cochinchine.

Dès son retour elle publie, Ravensbrück, l’Enfer des femmes, l’ouvrage couronné par l’Académie française décrit ses deux années de captivité et surtout l’horreur du camp d’extermination de Ravensbrück où près de cent mille femmes ont été déportées. Elle reprend ses activités dans la presse et publie de nombreux ouvrages inspirés par les événements tragiques et spirituels qu’elle a vécus. Plusieurs ouvrages autour de l’histoire de ses fils mais aussi sur la vie de sa petite-fille handicapée mentale. En 1958 elle publie : Les Anges incompris, une étude sur les enfants retardés mentaux.Son dernier ouvrage, Petite histoire de ma mort, paraîtra en 1975 à titre posthume.

En 1953, Simone Leduc s’engage dans la vie communale, elle devient la première femme conseillère municipale à Juziers. Durant deux mandats de 1953 à 1965, elle siège et participe aux activités du conseil. En1967, elle intervient auprès d’André Malraux, Ministre de la Culture pour qu’il fasse accélérer la restauration des vitraux de l’église.

Simone Leduc meurt le 1er mars 1975 à Paris ; elle est inhumée avec ses deux fils et son mari au cimetière de Juziers.« 

Laurent Laloup le samedi 20 janvier 2024 - Demander un contact

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Le portrait de Louis Marcel Leduc (1892-1982) par son petit fils 

LEDUC Louis Marcel Naissance 07/03/1892 Saint-Quentin, Aisne, Décès 24/11/1982 Argent-sur-Sauldre, Cher

Jacques Ghémard le dimanche 06 août 2023 - Demander un contact

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Dossier LH
Cote(s) : 19800035/1334/54608

Laurent Laloup le samedi 04 mars 2023 - Demander un contact

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GR 16 P 364170

EXTRAIT



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Laurent Laloup le dimanche 04 décembre 2022 - Demander un contact

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Réponse :

LEDUC Paulette Suzanne Jeanne Naissance 30/08/1922 Saint-Mandé, Val-de-Marne, Décès 17/02/2015 Bourges, Cher

On peut supposer que c'est en fait sa belle fille, fille de son 2e époux épousé en 1940


Ouvrage

"Ravensbrück, l’enfer des femmes par Simone Saint Clair, Éditeur Tallandier, 1945, 252 p.

Simone Saint Clair ( 1896-1975) est journaliste en 1940. Dès le début de l’occupation elle intègre le réseau de résistance Mithridate [1] à Paris. Sa tâche consiste à relever le tracé des cartes d’état-major, surveiller les déplacements des troupes ennemies et fabriquer de fausses cartes d’identité.
Elle est arrêtée le 2 décembre 1943, incarcérée à la prison de Fresnes puis à Romainville. Ele est déportée à Ravensbrück, mi-juin 1944.

Son livre, lequel a pour préface un message de Thomas Mann qui crie le dégoût et la honte que lui inspire le régime nazi, a la particularité d’avoir été commencé le 14 septembre 1944 au Block n°32 du camp de Ravensbrück, écrit sur du mauvais papier avec un mauvais crayon. Il se veut témoin et accusateur, fidèle en cela à la promesse faite par Simone Saint Clair à ses compagnes mourantes : « Tu diras, hein, tu diras ».

Alors Simone dit, raconte, mais craignant ne pas être crue de tous ceux qui n’ont pas connu l’abomination des camps nazis, elle demande à trois compagnes de misère et de souffrance, Mesdames Cécile Goldet [2], Denise Leboucher et Yvonne Duboin [3], leurs témoignages qui figurent en fin de volume.

Quelques documents officiels relatifs aux camps complètent cet ouvrage rédigé « à chaud » sur l’expérience concentrationnaire.

Catherine Monjanel"

Laurent Laloup le samedi 23 décembre 2017 - Demander un contact

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TRANSPORT PARTI DE PARIS LE 14 JUIN 1944 (I.227.)

43200 LEDUC / SAINT-CLAIR Simone F 25/02/1896 Orléans (45) F Ra R * 09.04.1945 Frontière germano-suisse * Libérée par la Croix-Rouge

Laurent Laloup le samedi 23 décembre 2017 - Demander un contact

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Simone Augustine Marie Juliette LEPLAT

Née le 25 février 1896 (mardi) - Orléans, Loiret, Centre, France
Décédée le 1er mars 1975 (samedi) - Paris , , Seine, , France , à l’âge de 79 ans
Journaliste,femme de lettres

Parents
Ernest Auguste LEPLAT 1868-1915
Marie Augustine Victorine Clara FOUQUEAU 1872-1954

Union(s) et enfant(s)
Mariée avec Timothéon PASCALIDIS dont
H Claude PASCALIDIS
H Alain PASCALIDIS
Mariée le 5 octobre 1940 (samedi), Paris 17, , Seine, , France, avec Marcel LEDUC 1892-1986

Notes individuelles
dite Simone SAINT-CLAIR article extrait du site Art Artistes et Patrimoine: Autre illustre habitante de Juziers, il nous faut également évoquer Saint-Clair pseudonyme qu’elle utilisera pour la publication de ses 25 ouvrages, de son vrai nom Simone Augustine Marie Juliette Leplat née en 1896. Elle fut propriétaire à Juziers et même conseillère municipale et intercédera auprès du ministre de la Culture pour la restauration des vitraux de l’église de Juziers (1953-1965). Elle quittera ce monde en 1975 et est inhumée à Juziers Simone SAINT-CLAIR (1896-1975), journaliste, écrivain. Dirigeante au sein d’un réseau de la Résistance, ce qui lui valut son arrestation en décembre 1943 et sa déportation au camp de Ravensbrück. Elle a d’ailleurs écrit à ce sujet un livre terrible : Ravensbrück, l’Enfer des femmes, qui fut couronné par l’Académie française. La Médaille de la Résistance, la Croix de guerre, la légion d’honneur, la croix de Lorraine lui furent décernées. Outre des romans comme Le géant blond et Perceval, Simone Saint Claire a écrit de nombreux autres ouvrages (dont un essai sur les enfants débiles mentaux, Les anges incompris), La route du Graal, Le flambeau ardent, couronné par l'Académie Française dans lequel elle expose son itinéraire spirituel, et Rencontres avec l’anormal et le paranormal.

Décès
ihumée à Juziers ou elle avait une maison et était conseillère municipale

Laurent Laloup le samedi 23 décembre 2017 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 20 janvier 2024

 

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