Un Français Libre parmi 62943
 

André Henri Voirin

André Henri Voirin - son Livre ouvert !
 

Nom : VOIRIN
Prénom : Andre Henri
Genre : M
Jour naissance : 31
Mois naissance : 3
Année naissance : 1922
Code insee naissance : 08302
Lieu naissance : Montherme
Pays naissance : FRANCE
Jour décès : 9
Mois décès : 9
Année décès : 2010
Code insee décès : 08217
Lieu décès : Haulmé
Pays décès : FRANCE
Numéro acte : 1
Transcribed By : Insee

Laurent Laloup le samedi 20 avril 2024 - Demander un contact

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Voici le récit, écrit en 1943 par Lucienne Cloarec, de son action dans la Résistance intérieure, de son frère fusillé à Rouen le 28 aout 1942, de son évasion et de son arrivée en Angleterre

On y croise successivement, André Poirier, Pierre Tummers et André Voirin, puis Louis Kernanec (dit petit Louis), François Helias et Alex Priac. Jean Gestalin quelle ne nomme pas mais appelle "le pilote" (de la barque de 6,5m). En Angleterre, Hélène Terré, Maurice Schumann, bien d'autres évoqués brièvement et ... Charles de Gaulle !

Son frère est très probablement Robert François Cloarec né le 11 novembre 1912 à Toulon, médaillé de la résistance, homologué FFc FFi et DIR selon son dossier GR 16 P 134102

Consultez le fichier PDF joint !

Jacques Ghémard le mardi 14 juin 2022 - Demander un contact

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Article de L'Union du 17 septembre 2010:  

"Né à Monthermé le 31 mars 1922, André Voirin est arrivé, en 1932, à Haulmé, où sa famille venait d'acheter une maison.
Très tôt, les circonstances de la guerre ont influencé son destin.
Evadé de France en mars 1941, il est parti du petit port de Trégastel, en pleine tempête, pour arriver à Plymouth, en Angleterre. Il est breveté pilote de chasse en septembre 1944 et postule pour prendre part aux hostilités en Extrême-Orient.
Pour des raisons de santé, il doit s'orienter vers une nouvelle voie et, après un stage à la société Westland comme pilote d'hélicoptère, il est affecté à Hanoï et récupère plusieurs centaines de blessés dans la zone des combats.
Démobilisé en 1954, il devient pilote professionnel d'hélicoptère, d'abord à Air Outre Mer à Hanoï, puis à la compagnie Gyrafrique à Alger où il effectue la surveillance aérienne des lignes à haute tension entre la Tunisie et le Maroc.
Au cours de son séjour en Algérie, il a pris part aux opérations de secours lors du terrible tremblement de terre d'Orléansville (aujourd'hui El Asnam) le 9 septembre 1954, qui fit 1.340 morts et 5.000 blessés, en évacuant de nombreux blessés.
8.350 heures de vol
Pendant les événements d'Algérie, il effectue de nombreuses évacuations sanitaires. Il est ensuite chargé de recherches en Guinée, au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Il aura piloté successivement une trentaine d'hélicoptères et trois avions.
Il fut chef pilote responsable de personnel navigant et de services techniques, membre du jury des examens du ministère des Transports et examinateur en vol pour les licences de pilote professionnel d'hélicoptère.
Après un troisième accident de vol, il doit cesser ses activités de pilote en 1965. Il compte alors 8.350 heures de vol, dont 7.000 en hélicoptère, et il a évacué plus de 1.000 blessés en Indochine, Algérie et Afrique Noire.
Promu officier de la Légion d'honneur, il est titulaire de la médaille de la Résistance, de la Croix de Guerre, a été fait chevalier du Mérite Saharien et a reçu la médaille des Forces Françaises Libres et la médaille de l'Aéronautique.
A la suite de cette vie bien remplie, il était revenu, en 2005, à Haulmé, auprès de sa sœur, dans la maison qui les avait vus grandir, pour y finir ses jours.
Il s'est éteint le 9 septembre.
Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches."

Laurent le samedi 05 décembre 2015 - Demander un contact

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Notice nécrologique

André VOIRIN décédé dans la nuit du 9 au 10 septembre 2010

Document mis sur Aéroforums le 12 septembre 2010

Yves MORIEULT le mardi 25 juin 2013

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Médaille de la Résistance française

Le soldat de 2ème classe André VOIRIN a été décoré de la médaille de la Résistance française, attribuée par décret du 31 mars 1947 signé Vincent AURIOL, président de la République (Publié au JORF du 26 juillet 1947 – page 7274))

Yves MORIEULT le jeudi 06 juin 2013

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Rectificatifs et précisions :

Naissance : 31 mars 1922 à Monthermé (Ardennes)
engagé FAFL le 27 mars 1941
2ème classe candidat élève pilote
matricule 30.709.

Source : Yves MORIEULT

Laurent le mercredi 30 septembre 2009 - Demander un contact

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Photo Sargent D"Hainaut

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Alan Rey le lundi 28 septembre 2009

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Réponse :

"capitaine Charles" = Louis Ottensoose

" Très attiré par l'Aviation, Pierre Tummers adhère à la section d'aviation de Charleville-Mézières, dès sa création et obtient son brevet de pilote civil. Il s'engage dans l'Armée de l'Air au début de la guerre et il est démobilisé juste après l'armistice. Refusant la défaite de la France, il décide de s'évader de France avec ses deux camarades ardennais, André Poirier et André Voirin, pour continuer la luette avec les Britanniques. Le 20 février 1941, il quitte Charleville (en zone interdite) avec difficultés, pour rejoindre la Roche-sur Yon, puis Brest et Morlaix. Pour traverser la Manche, ils décident d'emprunter une vedette réquisitionnée par la marine allemande, qui se trouve à quai dans le petit port de Diden à Primel dans le Finistère. Ils réussissent à monter à bord, de nuit, malgré la garde de deux sentinelles. Ils larguent les amarres et déplacent le bateau à la rame. Après quelques centaines de mètres épuisants, ils essais de démarrer le moteur, sans succès. La situation devient tragique. Alors qu'ils rentrent en marche arrière à la rame, ils trouvent un bateau de pêche, équipé d'une voile et d'un moteur et décident de s'en emparer. Aux trois-quarts de la traversée, le moteur s'arrête, noyé par les paquets de mer. Ballottés par des vagues d'environ 7 mètres pendant toute une nuit, ils terminent leur navigation à la voile, jusqu'à plymouth, où une chaloupe du fameux Cuirassé HMS Hood les prend en remorque et les conduit à l'Amirauté.

Transférés à Londres, ils sont conduits à la "Patriotic School" pour y être interrogés par l'Intelligence Service. Pierre Tummers rallie les Forces aériennes françaises libres (FAFL) le 27 mars 1941, comme élève pilote et rejoint le camp d'instruction de Camberley le 31 mars 1941. Au mois d'octobre, il entame le cycle d'instruction de la RAF et commence par l'ITW 10 de Scarborough. Il débute son instruction en vol à l'école de pilotage, d'abord à l'Elementary Flying Training School 6 de Sywell, puis au Service Flying Training School de Moose Jaw au Canada. A la fin de ce dernier stage, il reçoit ses ailes et se voit nommé sergent.

De retour en Angleterre, il effectue sa spécialisation de pilote de chasse à l'Operational Training Unit de Peterborough sur Hawker Hurricane et se voit affecté au Groupe de Chasse 2 "Ile-de-France" / Sq 340, alors en repos en Ecosse. Il suit le Squadron lorsque celui-ci repart sur la base de Perranporth en Cornouailles, le 9 novembre 1943 pour former le Wing 145 français avec le Groupe de Chasse 1 "Alsace" / Sq 341.

Le 17 novembre 1943, il est porté disparu en mer, au Sud du Cap Lizzard en Angleterre, au cours de sa première mission offensive à bord du Spitfire V (BL583 / GW - V)"

www.cieldegloire.comn 

Laurent Laloup le mardi 21 octobre 2008 - Demander un contact

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