Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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"... Par ailleurs, la France Libre s’intéressait aussi à l’or de la Banque de France. Dans le petit monde des Français de New-York, les frères de Sieyès se trouvaient dans des camps opposés. Jean de Sieyès possédait toute la confiance de la Banque de France. Fournier avait écrit en mars 1940 à homologue de la Fed NY au sujet des délégations de signature: «L’intérim de M. Martial pourra, le cas échéant, être assuré par M. de Sieyès, Président de la French-American Banking Corporation, sur lequel j’ai porté mon choix parce qu’il a précédemment appartenu à notre maison comme Inspecteur». Jacques de Sieyès, camarade de promotion de Saint-Cyr et ami du Général de Gaulle, présidait la filiale américaine des parfums Patou aux États-Unis. Il fut, dès 1940, le représentant de la France Libre à New York et travaillait aussi pour les services secrets britanniques qui avaient mis sous écoute le consulat de France à New York ainsi que l’ambassade à Washington. Ces faits étaient d’ailleurs connus des autorités française selles-mêmes. Sancery rapporte à Boisanger que Henri-Haye lui avait dit être «à peu près sûr que le chiffre utilisé pour les câbles expédiés à la Banque par l'intermédiaire du consulat de New York était connu des Anglais, des Américains et des Allemands depuis longtemps

Au cours de l’année 1941, René Pleven dut être envoyé en urgence à New York par De Gaulle pour régler une délicate affaire au sujet de l’or français. Le précédent représentant de la France Libre à New York, le lieutenant Gérard San Andrea qui se faisait appeler «de Saint-André» avait inconsidérément signé un contrat avec un intermédiaire américain douteux et mythomane, du nom d’Alfred Bergman, qui se faisait fort de faire remettre l’or français à la France Libre grâce à ses relations à la Chambre des Représentants et au Sénat américains. Les Gaullistes s’engageaient à verser à l’avocat une fraction de l’or de la Banque de France qui serait débloqué. Cet accord, qui avait reçu l’aval de Jacques de Sieyès, suscita les réactions horrifiées de certains Gaullistes (Maurice Garreau-Dombasle notamment). Pleven fit affecter San Andréa en Syrie dans une unité combattante et de Sieyès fut écarté du dossier. Il engagea aussi Coudert pour régler cette affaire. Apparemment, Coudert avec l’aval du Département d’État accepta ce double engagement pour la France de Vichy et pour la France Libre. En l’espèce, il n’y avait pas de conflit d’intérêt, il s’agissait de protéger l’or de la Banque de France...."

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Laurent Laloup le lundi 11 janvier 2021

Contribution au livre ouvert de Jacques Edouard de Plan de Siéyès de Veynes

Montrée dans le livre ouvert de 2 Louis Marie Gérard Durant de Saint André alias San Andréa

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