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"La Bretagne dans la guerre", de Hervé Le Boterf " Le cœur battant, elle réussit, cependant, à pénétrer dans l'hôtel où avaient pris pension René Bay et Maurice Tattevin. Celui-ci, ayant réalisé l'imminence du danger, décida de s'enfuir aussitôt avec M"° Bondu. Après avoir marché toute la nuit, le matin et l'après-midi du lendemain, tous deux devaient trouver refuge à l'Ergué Guabéric, où un couple de fermiers facilita leur transfert à Nantes via Rosporden.
Les trois prisonniers français qu'avait convoyé le pestilentiel « Tonton Pol » avaient également pris le large mais ils furent arrêtés, peu après la sortie de la ville, par un cordon de police allemande. Quant à Weil-Curiel, il avait assisté, à la fois inquiet et impuissant, caché derrière les buissons de ronces du café Kerivel, à la toute première perquisition des soldats allemands. Le lendemain, il réussissait à se faire établir — avec la complicité du capitaine Le Tallec et de Le Bars — un livret d'inscrit maritime qui lui permit de séjourner encore quelques temps dans le pays avant de pouvoir regagner Paris " L. Laloup le dimanche 06 avril 2008 Contribution au livre ouvert de René Maxime Valentin Bay | |