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Les rebelles de La Combattante Par Eddy Florentin "– Mettez-le radeau à l’eau! s’est entendu ordonner « par un officier »Daniel Denereaz, que nous savons à la sortie de la coupée devant la cheminée.
Allusion probable à l’enseigne de vaisseau Jacques Zang qui «explique à quelques hommes autour de lui comment larguer le carley float, préoccupé de ne pas le laisser ficelé, et donc inutile.»
« Je m’empresse de jeter le radeau, bien plat, horizontal, témoigne Daniel Denereaz. Ce qui implique d’agir sur le mécanisme d’expulsion. Grippé! Je lui donne de violents coups de pied. Le radeau, enfin, se lève, mais se retourne sans dessus-dessous: avirons, bouteilles d’eau sont perdus! Le radeau, pourtant, est encore retenu par un « bout. » J’empoigne mon poignard de commando, mais, énervé, je veux aller si vite que le poignard m’échappe des mains, et tombe à l’eau.» C’est Marcel Mulard qui, « ranimé par l’eau glacée, coupe la bosse pour libérer ce gros boudin de liège que, dit-il, je vois tomber à l’envers! Je monte le premier à bord, botté, casqué, béret et capuchon, paire de jumelles. Bientôt rejoint par Daniel Denereaz, Robert Noulez, quartier-maître télémétrie engagé FNFL 40 et le médecin Maurice Assouly. Le radeau, entraîné par le courant, dérive plus vite que la coque.»" Laurent le mercredi 04 novembre 2009 Contribution au livre ouvert de Robert Eugène Noulez | |