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Les rebelles de La Combattante Par Eddy Florentin "– Passe à l’autre hublot! me crie-t-il. C’est le trou de sauvetage bâbord!
Je me déhale par les hamacs. Au grand hublot, je trouve l’armurier, un Alsacien, et un quartier-maître canonnier occupés à l’ouvrir. Le bateau est complètement renversé. On ne se bouscule pas. Tout le monde est calme. Il faut grimper d’un hamac à l’autre, comme à une échelle de corde. Arrivé au grand hublot, les camarades de l’extérieur me tendent la main. Et je fais surface! Ceux qui étaient de veille sur l’avant lors de l’explosion sont déjà, quand j’y parviens, guère plus de cinq minutes après l’explosion, une bonne cinquantaine, debout, sur la coque.» Roger Bonarini «cherche à la lueur d’un briquet le fameux panneau d’évacuation. Le voilà! Il est ouvert! On se pousse. On se presse. Et on se retrouve dehors, assis, hors des vagues.»" Laurent le mercredi 04 novembre 2009 Contribution au livre ouvert de Roger Lucien Jean Bonarini | |