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Pierrette Bideau épouse Brandstetter

Pierrette Bideau épouse Brandstetter - son Livre ouvert !
 

Bonjour, dans le cadre d'un travail historique, je suis à la recherche de la date de décès de Pierrette BIDEAU mariée en 1937 à Henri Brandstetter à Nancy.
Par avance merci;

bertrand merle

bertrand merle le lundi 24 février 2025 - Demander un contact

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"... Le Bataillon "Strasbourg" composé des éléments du maquis de la "Légion Alsace-Lorraine" se tenait prêt à partir sous le commandement de Diener-Ancel pour rejoindre la ère Armée sur le front des Vosges. Le groupe disposait des véhicules nécessaires au transport, partie récupérée par le maquis, partie réquisitionnés d'autorité par le Lieutenant Louis Haeringer (alias Dominique) dès la libération de Périgueux dans un grand garage de la ville, véhicules hétéroclites, dont quelques uns fonctionnant au gazogène. Manquait toutefois pour le plus grand nombre le carburant. Impossible d'en trouver à périgueux, d'autant plus que les autorités militaires nouvellement installées voyaient d'un mauvais oeil le départ d'une unité qui leur semblait particulièrement fiable face à d'autres éléments plus ou moins contrôlables. Il fallait donc trouver l'essence ailleurs. Quelqu'un avait entendu parler d'un vaste dépôt d'essence Azur entreposé par les troupes allemandes pour leur aviation dans des carrières creusées dans le calcaire aux environs de Bordeaux, dépôt abandonné par l'occupant. Une mission fut donc chargée de s'y rendre. Chef de mission, le Lieutenant Haeringer, secondé par l'aspirant Pierrette Brandstetter, épouse du Commandant "Schatzi". Moyens: un camion-citerne, plus un camion chargé de bidons et quelques hommes, chauffeurs et manutentionnaires. Il s'agissait de revenir coûte que coûte avec un chargement de carburant d'autant plus que l'essence nécessaire au déplacement des deux camions était prise sur l'ultime réserve du bataillon. Trois heures de route et voici la colonne en vue de l'entrepôt situé en pleine campagne au pied de longues falaises. Les choses se présentent tout de suite très mal, les gardiens exigeant impérativement un bon signé par l'officier responsable dont le bureau se trouvait à quelques centaines de mètres de là dans une maisonnette située heureusement - on va voir pourquoi - à l'écart. Le Lieutenant et l'aspirant s'y rendent à pied et discutent avec l'officier lequel ne veut rien entendre, arguant n'avoir aucun ordre de ses supérieurs et ne voulant pas prendre seul une décision. A bout d'arguments, sur un signe de connivence échangé entre les deux quémandeurs, Madame Brandstetter attire l'officier à l'extérieur du bureau, tandis que le Lieutenant Haeringer resté seul avise sur la table un carnet à souches, en détache un bon, y appose un cachet et rejoint Madame Brandstetter. On prend congé de l'officier non sans se plaindre de son manque de compréhension et en le chargeant de transmettre des doléances à ses supérieurs. Le temps de retrouver les deux camions et de retourner auprès des gardiens avec le bon dûment rempli et "signé", de faire le plein et de déguerpir et voici la colonne sur le chemin du retour avec son précieux chargement sans lequel le bataillon n'aurait pu rejoindre le front en temps utile. (L. H.) . ..."

Laurent Laloup le lundi 21 octobre 2019 - Demander un contact

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Brigade Alsace-Lorraine, avec son époux

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Laurent Laloup le lundi 21 octobre 2019 - Demander un contact

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Brigade Alsace-Lorraine

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Laurent Laloup le lundi 21 octobre 2019 - Demander un contact

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Paris-soir (1923) - 1937/10/31 (Année 2, N°97,ED6)

Laloup Laurent le dimanche 08 avril 2018 - Demander un contact

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