| | | | | Un Français Libre parmi 63206 | | | Paul Abalain | |
Naissance : 11 décembre 1907 - Plouescat (29)
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en juillet 1940
Affectation principale : FNFL / marine de guerreSavorgnan de Brazza, La Combattante Matricules : 10319 FN40
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : second maître de manœuvre
Décès à 48 ans - 6 janvier 1956 - Brest (29)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 195
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 5
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 19 |
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Paul Abalain - son Livre ouvert ! Paul ABALAIN
Né le 11 décembre 1907 (mercredi) - Poulloufan - Plouescat, 29185, Finistère, Bretagne, France
Décédé le 6 janvier 1956 (vendredi) - rue Jules Guesde, 55 - Brest, 29019, Finistère, Bretagne, France, à l'âge de 48 ans
Marin d'État Laurent Laloup le mercredi 16 novembre 2022 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Croix de Lorraine de Hervé ABALAIN - Fils de Paul ABALAIN Bonjour, Ci-joint une photo de la croix de Lorraine donnée à mon père Hervé ABALAIN né le 31/08/1939 (dcd en juin 1985) en hommage à son père Paul ABALAIN, naviguant sur le navire La Combattante.
Merci à votre site pour cette information sur l'histoire de notre aieul que nous ne connaissions pas ! Je partage l'information à ma fratrie, aux cousins, aux petits-enfants d'Hervé ABALAIN. En espérant trouver d'autres informations...
Claude ABALAIN / Petit-fils de Paul ABALAIN
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ABALAIN Claude le lundi 14 novembre 2022 - Demander un contact Recherche sur cette contribution Réponse : Une recherche sur Internet me dit que c'est l'insigne de l'escadrille de bombardement 1/92 Bourgogne peut être créé vers 1958
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info si je me souviens bien, les timbales en argent avec la croix de Lorraine ne furent pas attribué par le général de Gaulle, mais par l'association des FFL...
Je crois avoir entendu mon père le dire, quand pour la 4e naissance mon frère Hervé n'a pas eu sa timbale (alors que moi et mes deux sœurs l'avions eue) parce que l'association n'avait plus les moyens...
Mais peut-être y-a-t-il une autre raison ?
JQ Jean Quinquis le dimanche 27 janvier 2019 Recherche sur cette contribution | |
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photo Port-Gentil - 10.1942
MAHEO, ABALAIN (Popaul), LE BOUDER, GRATIOT
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Jean Quinquis le samedi 26 janvier 2019 Recherche sur cette contribution Réponse : François Marie Maheo ou Emile Auguste Jean Maheo tous deux affectés à Marine Pointe-Noire, Paul Abalain , Yves Le Bouder , Albert Auguste Gratiot ou Louis Gratiot
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photo Port-Gentil - 1942
ABALAIN (Popaul) - QUINQUIS Pierre - LE BOUDER - GRATIOT
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Jean Quinquis le samedi 26 janvier 2019 Recherche sur cette contribution Réponse : Paul Abalain , Pierre Quinquis , Yves Le Bouder , Albert Auguste Gratiot ou Louis Gratiot
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Le chalutuer Keryado ? "Le vice-amiral Herbout est décédé. Ses obsèques auront lieu lundi 29 novembre en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, à Paris, où les honneurs militaires lui seront rendus. Il était Grand officier de la Légion d'Honneur et de l'Ordre national du Mérite. à tout juste 16 ans, il avait quitté Camaret, à la pointe du Finistère, le 18 juin 1940, à bord du chalutier Keryado pour rejoindre l'Angleterre. Formé à l'École navale de Darmouth, il est nommé aspirant en 1942. Commando parachutiste, il intègre le Commando Trépel, et commande les commandos François et Ouragan en 1953. Durant 42 années, ses nombreux commandements le conduisent d'Angleterre en Indochine, en Algérie, et sur toutes les mers du monde. Le vice-amiral Herbout était très attaché à la Bretagne. Il commanda encore le centre d'instruction navale à Brest, et l'arrondissement maritime de Lorient, de 1979 à 1982. ( )" Laurent Laloup le lundi 05 décembre 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Détail des services Je ne sais pas si Keryado désigne un navire oublié ou s'il s'agit de la commune désormais rattachée à Lorient
Brazza désigne probablement le Savorgan de Brazza ou Brazzaville mais il est plus facile d'aller de Lorient à Londres que de Lorient à l'Afrique centrale
Je ne vois pas "La Combattante" citée par l'Amiral Chaline ???
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Jacques Ghémard le lundi 05 décembre 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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témoignage Je serais heureuse si quelqu'un pouvait encore me transmettre des informations sur mon père.
Comment me procurer son état général de service, afin de reconstituer son parcours. Mon père "Paul ABALAIN" de PLOUESCAT 29 - matricule : 10319 FN 40
Ses embarquements : SAVORGNAN DE BRAZZA - LA COMBATTANTE
J'ai une timbale en argent gravée d'une croix de Lorraine et de mon prénom, que mon père ma laissé lors de son décès.
Elle lui aurait été remise par le Général de Gaulle à l'occasion de ma naissance le 8 juin 1946. ABALAIN Georgette le jeudi 24 octobre 2013 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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fils de Paul ABALAIN C'est avec énormément d'émotion que je viens de découvrir le témoignage de mon père à bord de la Combattante en 1940.Malheureusement je ne connais pas les détails de son départ pour la Grande Bretagne afin de rejoindre le Général de Gaulle car mon père est décédé en janvier 1956 suite à une tumeur au cerveau dûe à une balle allemande qui était logée à la tempe droite, alors que je n'avais que 9 ans...
Toutefois je detiens une timbale en argent de la bijouterie St Christophe PARIS, gravée de la Croix de LORRAINE, offerte à mon père par le Général de Gaulle lors de ma naissance en 1946....JE SUIS PRENEUR DE TOUS AUTRES RENSEIGNEMENTS CONCERNANT MON PERE....MERCI ABALAIN Jean Paul le samedi 31 août 2013 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Les rebelles de La Combattante Par Eddy Florentin " Le commandant Pépin-Lehalleur a saisi une ceinture de sauvetage et s’est laissé glisser le long de la coque à bâbord, où il rejoint un groupe d’une dizaine d’hommes qui essaient de se tenir en équilibre sur cette quille de roulis glissante. Paul Abalain dormait dans le poste avant quand « réveillé par une secousse formidable, je suis projeté sur le plancher. Les lumières s’éteignent. Une seconde explosion, moins forte que la première, secoue encore le navire: les machines sautent. Obscurité totale. Je me relève difficilement. Le bateau a déjà pris une forte gîte sur tribord. J’entends un camarade:
– On est coulé, probable!
Certes, c’est notre angoisse à tous. Le bateau est chaviré, le plancher presque vertical. Nous voici quelque trente-cinq à grouiller dans le fond, en pleine obscurité.»" Laurent le mercredi 04 novembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Paul Abalain , rescapé "Les escorteurs de la France libre" de Michel BERTRAND :
" Comme une bête blessée, la Combattante, ou ce qu'il en reste, s'est couchée sur le côté laissant apparaître, comme le ventre d'une baleine, la partie immergée de sa coque, glissante, où il est presque impossible de se tenir. En quelques minutes, une cinquantaine d'hommes se retrouvent serrés les uns contre les autres dans toutes les tenues imaginables tandis que le clapotis de l'eau atteint déjà les chevilles des rescapés placés le plus près du bord. Dans cette eau-là, il ne fait pas bon se trouver car, à trois degrés, la mer vous paralyse un homme en moins de dix minutes et c'est la mort garantie par noyade.
A l'intérieur des postes d'équipage, pour la plupart situés sur l'avant, tout le monde a été surpris dans son sommeil. Ainsi dans le poste avant, c'est trente-cinq hommes qui se retrouvent jetés pêle-mêle les uns sur les autres parmi les « bois de lits » et les caissons chavirés. Comme partout, les lumières se sont éteintes d'un coup. Quelqu'un allume son briquet et, à cette flamme vacillante, Paul Abalain, quartier-maître timonier, un Breton de Cléder-en-Plouescat, découvre un hublot juste au-dessus de sa tête, ce qui donne une idée de l'inclinaison rapide du bateau. Contusionné par sa chute, hagard, projeté comme ses camarades à bas de son hamac, Abalain s'est poché un œil mais il n'y fait guère attention. Avec l'énergie du désespoir, il se hisse de toutes ses forces vers cette ouverture qui est une échappée vers la vie. Il atteint le hublot, l'ouvre, et une bouffée d'air frais s'engouffre aussitôt que le marin aspire avidement. Dans l'embrasure se dessine le disque pâle de la lune, indifférente à cette scène. Mais l'heure n'est pas aux états d'âme. Le Breton passe par le hublot la tête puis un bras mais impossible de faire passer le reste du corps sans aide. Dans cette position inconfortable, il hèle un camarade qu'il aperçoit debout sur la coque chavirée. C'est un timonier comme lui. Il vient, saisit le quartier-maître par un bras et tente de le hisser à l'extérieur mais en vain ; l'ouverture est trop étroite.
— Va au trou de sauvetage bâbord, conseille le matelot. Il est plus large, par là, vous passerez tous.
Abalain, sans perdre une seconde, quitte sa position et se laisse retomber au niveau des hamacs dont il se sert comme d'une échelle pour arriver au grand hublot. Déjà l'armurier, un Alsacien placide, aidé par un quartier-maître canonnier, est en train de le dévisser calmement.
— Voilà, c'est fait.
Les uns après les autres, sans panique, les hommes sortent rapidement, s'aidant mutuellement à franchir le barrage des ..." L. Laloup le mardi 15 avril 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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