|  | | | | Un Français Libre parmi 63562 | | | François Emile Marie Rivet | |
Naissance : 3 février 1914 - Paris 16e
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient
Engagement dans la France Libre : Palestine en juillet 1940
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / artillerie
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous lieutenant
Décès à 86 ans - 28 octobre 2000 - Prats-de-Mollo-la-Preste (66)Frère de Louis Rivet 
Légion d'Honneur 
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 513104
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 44536 |
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François Emile Marie Rivet - son Livre ouvert ! Acte de naissance de François Rivet J'essayais de savoir si Marie Rivet qui faisait partie du Comité Français Libre d'Egypte selon une ancienne version de la liste Ecochard, était son épouse. Cet acte me fait penser que c'était peut être sa mère, Marie Françoise Caroline Legros.
Le dossier pour la Légion d'Honneur de son père, Charles Camille Emmanuel Rivet Rien dans ce dossier n'évoque l'Egypte à première vue et comme il était né en 1869 il aurait en 71 ans en 1940 et son épouse 66 ans
La biographie de ce polytechnicien parle de Madagascar en 1926 mais sans préciser s'il est allé sur place 
Leur généalogie  
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Jacques Ghémard le mercredi 01 octobre 2025 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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L'Odyssée d'un gaulliste par François Rivet " La journée se passe à accueillir les nouveaux arrivants qui, isolés, ou par petits groupes, arrivent des montagnes qui barrent l'horizon au Nord, ces montagnes qui nous séparent du Liban. Kanezuga, dégrisé, réfléchit ; il se demande ce qu'il est venu faire ici, il ne voit plus le but ; son âme de slave s'en va à la dérive. « Rivet, me dit-il, quel idiot que tu es, tu m'as entrainé dans cette aventure, comment tout cela va-t-il tourner » - « Vieille bourrique lui répliquai-je, tu as le cafard en ce moment, tu regrettes tous les bistrots de Beyrouth où de cinq à neuf tu déambulais en discourant et en buvant de bons coups — Couches-toi et dors, demain cela ira mieux et tu verras peut-être un peu plus clair » - Moi même, je me demande jusqu'à quel point Kanezuga n'a pas raison, mais sans doute est-ce la fatigue qui constraste avec l'exaltation d'hier. Décidément il vaut mieux profiter de cette bonne soupe que nous offrent les Anglais et dormir sans plus réfléchir." L. Laloup le jeudi 08 mai 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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L'Odyssée d'un gaulliste par François Rivet " Dans l'après-midi tout rentre dans le calme ; j'ai simplement chargé le Spahi Chalard, un de mes compagnons, de surveiller de loin le camion et le side. La journée se traîne dans la presque-inaction coutumière à la saison, aggravée encore par l'atmosphère lourde qui pèse sur tous depuis l'armistice. La soupe sonne, puis l'appel ; je suis sous-officier de semaine, c'est donc moi qui passe l'appel dans les chambrées ; ce soir là, l'appel aura été passé en fantaisie ; mes compagnons d'aventure en effet restent groupés à proximité du camion qui ne sera resté sans surveillance que pendant le repas du soir. J'ai décidé que nous partirions à 23 h. Le moment approche ; extinction des feux, la chaleur est étouffante, les Spahis indigènes trainent leur literie dans les cours, dorment en plein air. L'adjudant de service de nuit veille comme chaque soir à la fermeture des deux portes du quartier, je fais rouvrir en cachette la porte de derrière, dite porte « à fumier ». Extinction des feux. Tout paraît reposer au quartier, en réalité nous sommes neuf à attendre l'instant propice. Nous nous sommes mis en tenue de campagne : gandourah, chèche, cartouchières garnies, le mousqueton à la bretelle pour les hommes, le revolver au ceinturon pour les sous-officiers. Nous sommes neuf qui sortons de l'ombre lorsque sonnent 11 heures : le Maréchal des Logis Dhieux, le Brigadier-chef Chougny, le Brigadier Kanezuga, les Spahis Chalard, Fuchey, Bardet, Roudroff, et Romfort, et enfin moi. Nous nous approchons du camion, j'essaye de le mettre en marche, rien à faire, coups de démarreurs de plus en plus" L. Laloup le jeudi 08 mai 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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