Henri Louis Camille Falque - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Henri Louis Camille Falque



Naissance : 29 septembre 1921 - Saint-Etienne (42)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Mithridate

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 94 ans - 17 juin 2016 - Toulon (83)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 215490

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 18178

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www.forez-info.com  30 juin 2016

" Henri Falque, ancien résistant originaire de Saint-Étienne et officier de la Légion d'Honneur, est décédé le 17 juin à  Toulon à  l'âge de 95 ans.

Henri Falque commit ses premiers actes de résistance, individuels dans un premier temps, dans le cadre des Chantiers de la jeunesse française de Vichy, en Tunisie où il avait été envoyé. C'est un peu plus tard qu'il entre véritablement dans la Résistance et ses premiers mouvements: le mouvement 93 en mai 1942, créé par Violette Maurice un peu plus tôt à  Saint-Étienne et qui devait plus tard se fondre dans l'organisation Franc-tireur. Il exerce également des responsabilités au sein du mouvement Espoir, réseau démantelé précocement en 1943.

En 1943, il est chargé des liaisons nationales de Franc-tireur, allant porter les journaux clandestins et les courriers dans une grande partie de la France. Il entre au secrétariat national du mouvement en août de la même année où il travaille alors avec quelques grands noms de la Résistance. Il est nommé par Marc Bloch responsable régional du service propagande-diffusion en novembre 1943. En avril 1944, il est au même poste au sein des Mouvements unis de la Résistance (MUR), qui regroupent Franc-tireur et les organisations Libération-Sud et Combat.

Il est arrêté par la Gestapo le 2 juillet 1944 à  Chazelles-sur-Lyon avec trois de ses compagnons au cours d'une de ses missions et envoyé en camp de concentration. Il sera le seul à  revenir. Déporté à  Buchenwald dans l'un des derniers convois de France, il est rapidement transféré dans le kommando de Stassfurt un peu au nord de sa première destination. Travaillant dans des mines de sel 12 heures par jour, il endure les terribles marches que les garnisons SS organisèrent pour vider les camps. Des 500 hommes au départ le 11 avril 1945, seuls une centaine survivront à  cette marche qui s'acheva en Tchécoslovaquie le 8 mai avec la capitulation du Reich.

Pesant 35 kilos, amputé de plusieurs orteils à  cause d'une gangrène, il est peu à  peu soigné et rentre à  Saint-Étienne fin mai.

Henri Falque reçut la Légion d'Honneur dans les années 1950. Grand supporter des Verts, il a longtemps été en contact rapproché avec les dirigeants de l'époque, Roger Rocher en premier lieu."

leprogres.fr 

"Henri Falque hésite. Cherche ses mots. « La déportation, je n’aime pas en parler. J’ai participé à une conférence une fois, dans un lycée privé de Saint-Chamond. Puis je n’ai plus jamais voulu évoquer cette période ». Un peu la « pudeur du déporté » dont parlait Semprun. Un peu aussi la théorie de Primo Lévi, selon laquelle « les camps de concentration étaient la preuve de l’inexistence de Dieu ».

Au fil des ans, une troisième raison est apparue. « L’Europe était en train de naître. Dans ce contexte, décrire la déportation, c’était comme inoculer un poison à la jeunesse… ».

Henri Falque surmonte sa réticence. « À l’époque, quand on est rentrés amaigris, fatigués, les gens nous posaient des questions un peu stupides. Ainsi, un de mes amis m’a demandé si j’avais rapporté des photos de Buchenwald. Alors, on s’est tus. Aujourd’hui, je comprends mieux : si quelqu’un me racontait ma vie, avec tout ce que j’ai vécu, je n’y croirais pas moi-même ! ».

Le Stéphanois fouille sa mémoire. Les souvenirs arrivent. Par bribes. Son arrestation, le 2 juillet 1944 à Chazelles-sur-Lyon, pour faits de résistance. « Nous étions quatre, nous avions tout juste 20 ans. Les trois autres sont morts. Un à Dachau, deux lors de la Marche de la mort en avril 1945 ».

Après un mois à Buchenwald, le détenu politique Henri Falque est transféré à Stassfurt. « C’était un petit camp. Je me souviens des frères Fressynet, de Saint-Chamond. Marc et René, même pas 18 ans. Ils sont morts tous les deux à Stassfurt. On nous faisait travailler dans des mines de sel. Douze heures de suite, par roulement, à 400 mètres sous terre… ».

Les prisonniers devaient se contenter d’une maigre pitance. « Un morceau de pain et un ersatz de café le matin, de la soupe le soir. C’est pour ça que la durée de vie d’un déporté, en camp de travail, était de sept à dix mois. On savait chaque matin en se levant qu’on pouvait mourir dans la journée ».

À sa sortie de l’enfer, Henri Falque pesait 35 kg. Il est rentré à Saint-Étienne fin mai 1945. La vie a repris. Enfants, petits-enfants. Et même des arrière-petits-enfants. C’est d’ailleurs un peu pour eux qu’il témoigne aujourd’hui. « À 91 ans, je ne crains plus rien. Mais leur avenir à eux est incertain. J’ai peur de la montée de l’extrême droite en France ».

Ce vieux sage se désole, vacille sur le rebord d’un monde qu’il ne comprend plus. « Nous pensions être passés par l’apogée de l’inhumanité. Mais regardez ce qu’il se passe par exemple en Syrie ». La guerre, elle, n’a pas de mémoire.

Le seul Ligérien revenu de la Marche de la mort

Le 11 avril 1945, tombe l’ordre d’évacuation du camp de Stassfurt. C’est le début de la Todesmarsch, ou Marche de la mort. « On est partis des baraques en quelques minutes. J’ai fait les trois-quarts du parcours pieds nus ». La Marche de la mort arrive en Tchécoslovaquie le 8 mai 1945. Henri Falque est le seul Ligérien à en être revenu. « Sur les 500 Français déportés à Stassfurt, nous sommes rentrés à moins d’une centaine. La plupart sont morts aujourd’hui »."

GR 16 P 234993| FRESSYNET ( Marc Jean )| 1923-07-27| Saint-Chamond| Loire| FRANCE
GR 16 P 234994| FRESSYNET ( René Marie )| 1924-09-15| Saint-Chamond| Loire| FRANCE



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Laurent Laloup le mercredi 02 septembre 2020 - Demander un contact

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