Raymond Georges Henri Guët - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Raymond Georges Henri Guët



Naissance : 12 juillet 1897 - Paris 17e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en février 1941

Affectation principale : Résistance intérieure / Musée de l'Homme

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 46 ans - 15 mai 1944 - Sonnenburg, Allemagne

Mort pour la France

Légion d'Honneur 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 275757

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 23127


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Raymond Georges Henri Guët - son Livre ouvert !
 

" Parmi les principaux membres du groupe, nous pouvons mentionner : Roland Coqueugniot ("Roncevaux"), commerçant à Paris ; Raymond Guet ("Jean Bart"), administrateur principal de la Marine en disponibilité ; le vicomte Paul de Launoy ; Ernest Massip, commis principal de comptabilité à l'administration centrale des Finances et Jean Willoughby. Ces personnes sont, pour la plupart, d'anciens combattants de la Grande Guerre, officiers de réserve et titulaires de la Légion d'honneur.
[...]
Le 25 novembre 1941, au moment où les Allemands pensent ne plus rien ignorer de l'organisation, 80 arrestations sont opérées tant à Paris qu'à Soissons. A Paris, Jehan et Paul de Launoy, M. et Mme Willoughby, Ernest, Thérèse et Marie-José Massip, Roland Coqueugniot, Louis Mandin, Pierre Stumm, et Raymond Guet sont appréhendés. La police allemande effectue également une descente au couvent Saint-Jacques, 35 rue de la Glacière où elle interpelle les RP Guihaire, Chenault, Desobry (prieur) et Chevignard (maître des novices). Julien Lafaye est arrêté à Versailles le même jour. Quelques jours plus tard, c'est au tour de Michel Dujardin, Maurice Moreau et Roger Pincet d'être arrêtés. Georges Holstein, assistant du Dr Lafaye à Versailles, est interpellé à son tour le 22 décembre 1941.
Les inculpés sont transférés à Fresnes et quelques-uns sont relaxés, parmi lesquels le révérend père Chevignard, le 18 décembre 1941 et Paul de Launoy le 16 janvier 1942. Les autres personnes appréhendées sont maintenues à Fresnes.

Leur procès, dont l'instruction a été continuellement secrète, se déroule du 15 avril au 30 mai 1942 au tribunal militaire allemand de la rue Boissy-d'Anglas. A l'issue du procès, Roland Coqueugniot, Daniel Douay, Jehan de Launoy , Emile Louys, Pierre Stumm et Jean Vogel sont condamnés à mort et fusillés le 27 octobre 1942. Les autres condamnés à mort, à savoir le capitaine Descamps, le père Guihaire, le Dr Lafaye, Louis Mandin, André Meurgue et Maurice Moreau voient l'exécution de la sentence suspendue. Massip est condamné à huit ans de prison pour détention d'armes et de tracts, Mme Vogel à deux ans, Roger Pincet à six ans, Louis Leseigneur à sept ans, le père Henri Chenault à quinze mois et Holstein à cinq ans. Trente-trois inculpés avaient comparu à l'audience du 30 mai mais nous ignorons les peines infligées aux autres prévenus et les acquittements qui ont pu éventuellement intervenir dans cette affaire. Les avocats français n'eurent pas le droit de plaider et des défenseurs allemands furent désignés d'office. Il est à noter que le dossier des condamnés à mort fut soumis à Hitler car celui-ci se réservait l'examen et la confirmation des jugements dans lesquels étaient impliqués des officiers de l'Armée française.
Les résistants dont la sentence de mort fut suspendue et ceux condamnés à des peines de réclusion furent tous déportés dans le cadre du décret "Nuit et Brouillard", la plupart à Karlsruhe, Reinbach et Sonnenburg.

Le 29 octobre 1942, le procureur principal Wutzdorff reçoit du commandant du tribunal du Gross-Paris une lettre lui demandant d'exécuter la sentence de mort à l'égard de quatre ressortissants français condamnés à mort par le tribunal supérieur de guerre à Paris, et qui se trouvent incarcérés à Sonnenburg, à savoir les nommés Guihaire, Meurghe, Descamps et Moreau. Ce courrier stipule en outre que "le commandant en chef de l'armée de Terre a suspendu le jugement contre Mandin et Lafaye" et que ceux-ci "doivent être traités comme des prisonniers en réclusion. Toute communication avec le monde extérieur leur est strictement interdite". Le magistrat se déclare en désaccord avec cette décision car son rôle n'est pas d'exécuter les sentences de mort. Il doit finalement s'incliner puisque les quatre individus nommés dans la lettre sont exécutés. On peut supposer qu'étant donné la notoriété de plusieurs de ces condamnés, la commutation de peine n'était qu'un simulacre, destiné à permettre leur suppression loin de tout regard indiscret et sous le couvert du secret absolu qui était la stipulation essentielle du décret Nuit et Brouillard.

Le révérend père Guihaire, déporté au camp de Brandenbourg à la fin d'août 1942, y est exécuté le 5 décembre de la même année, en même temps que Henri Descamps, André Meurghe et Maurice Moreau. Maurice Dutheil de la Rochère, déporté d'abord à la prison de Rheinbach, décède au pénitencier de Sonnenburg (Pologne) en janvier 1944 à l'âge de 74 ans. Julien Lafaye décède au même endroit le 15 mai 1944 après avoir subi de multiples mauvais traitements. Le père Chenault, M. et Mme Mandin, M. Pincet, Georges Holstein, du groupe de Paris, et MM. Leseigneur, Pluche, Delhaye et Dufour du groupe de Soissons meurent également en déportation.

Quant à Jacques Desoubrie, impliqué dans plusieurs affaires de dénonciations (Comète, La France continue), il fut jugé en 1947 par la cour de justice de la Seine qui le condamna à mort."

Jacques Ghémard le mercredi 03 décembre 2025 - Demander un contact

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Quelques détails sur le 25 novembre 1941

Ce jour là la police allemande vint sonner 5 place des Ternes chez les parents de Raymond, Georges et Marguerite Guët, à la recherche de leur fils. Ils repartirent bientôt, bredouilles. Marguerite se rua alors sur le téléphone pour tenter de prévenir son fils, mais personne ne répondit: une autre équipe était allée l'arrêter chez lui avenue Mac Mahon, à quelques centaines de mètres de la place des Ternes.

Alain Guët le samedi 16 novembre 2024 - Demander un contact

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"... Le 25 novembre 1941, au moment où les Allemands pensent ne plus rien ignorer de l'organisation, 80 arrestations sont opérées tant à Paris qu'à Soissons. A Paris, Jehan et Paul de Launoy, M. et Mme Willoughby, Ernest, Thérèse et Marie-José Massip, Roland Coqueugniot, Louis Mandin, Pierre Stumm, et Raymond Guet sont appréhendés. La police allemande effectue également une descente au couvent Saint-Jacques, 35 rue de la Glacière où elle interpelle les RP Guihaire, Chenault, Desobry (prieur) et Chevignard (maître des novices). Julien Lafaye est arrêté à Versailles le même jour. Quelques jours plus tard, c'est au tour de Michel Dujardin, Maurice Moreau et Roger Pincet d'être arrêtés. Georges Holstein, assistant du Dr Lafaye à Versailles, est interpellé à son tour le 22 décembre 1941.
Les inculpés sont transférés à Fresnes et quelques-uns sont relaxés, parmi lesquels le révérend père Chevignard, le 18 décembre 1941 et Paul de Launoy le 16 janvier 1942. Les autres personnes appréhendées sont maintenues à Fresnes. ..."

museedelaresistanceenligne.org 

Laurent Laloup le vendredi 11 septembre 2020 - Demander un contact

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"Jean Bart"

"... Parmi les principaux membres du groupe, nous pouvons mentionner : Roland Coqueugniot (« Roncevaux »), commerçant à Paris ; Raymond Guet (« Jean Bart »), administrateur principal de la Marine en disponibilité ; le vicomte Paul de Launoy ; Ernest Massip, commis principal de comptabilité à l’Administration centrale des finances et Jean Willoughby. Ces personnes sont, pour la plupart, d’anciens combattants de 1914-18, officiers de réserve et titulaires de la Légion d’Honneur. ..."

Laurent Laloup le dimanche 23 décembre 2018 - Demander un contact

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Nom : GUËT Prénoms : Raymond Georges Henri
Informations militaires et Résistance
Conflit : 1939-1945

Légion d'Honneur

Naissance
Date : 12/07/1897
Département : 75 - Paris
Commune : Paris
Décès
Date : 15/05/1944 (46 ans)
Pays : 9109 - Allemagne
Commune : Sonnenburg
Lieu, complément :
Genre de mort : Mort en captivité
Mention Mort pour la France : Oui

Administrateur principal de la Marine, Chevalier de la Légion d'Honneur, mort en captivité à Sonnenburg, division 19

Jacques Ghémard le dimanche 23 décembre 2018 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 03 décembre 2025

 

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