Raphaël Onana - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Raphaël Onana



Naissance : 1919 - Poupouma, Cameroun

Point de départ vers la France Libre : AEF

Engagement dans la France Libre : AEF en aout 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / santé

Groupe Sanitaire divisionnaire n°1

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 82 ou 83 ans - 11 novembre 2002 - Yaoundé, Cameroun

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 450745

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 2879

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 39382


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Paroles de combattants de la Libération ( JC Notin sur X)

Florence Roumeguere le lundi 01 septembre 2025 - Demander un contact

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Françaises et Français libres : Une identité née de la pluralité

Par Eric Jennings page 31 et 32

" Ainsi, nous apprenons que, le 12 mars 1941, un boutiquier du nom Alphonse Makaya, né en novembre 1920 dans le Kouilou, département du Moyen-Congo, s'enrôla à titre « d'engagé volontaire » dans la marine de la France Libre au port de Pointe-Noire. Fils de Mapambou Makaya et de M'Bongo, il avait grandi dans la subdivision de Madingo-Kayes, en bord de mer, à une vingtaine de kilomètres au nord de Pointe-Noire. S'il ne possédait pas de permis de conduire, il est en revanche probable qu'il savait déjà naviguer en bateau lorsqu'il s'engagea à l'âge de vingt et un ans.
Au cours des trois années suivantes, Makaya servit en tant que "matelot africain sans spécialité" à bord de deux corvettes de la France Libre, prêtées par la Royal Navy, le Commandant d'Estienne d'Orves et le Commandant Drogou. Il participa à la bataille de l'Atlantique, mais fut toutefois réaffecté à Pointe-Noire en décembre 1943. Il n'était donc plus présent à bord de l'Estienne d'Orves lorsque ce vaisseau participa au débarquement de Normandie.
Makaya n'obtint jamais de promotion, et purgea, en revanche, dix jours de prison militaire en juin 1941 pour "mauvaise volonté continuelle". Fait notable, en mars 1942, il écopa de vingt jours de prison pour une "réclamation collective". Le dossier reste hélas muer sur le sujet de ladite réclamation, mais une autre fiche, celle de Jacques Moanga, relève la même peine, à la même date, pour le même délit. Les travaux de David Killingray ont montré toute la gamme d'actes d'opposition coordonnés utilisés par des Africains au sein de l'armée britannique, depuis la grève du zèle à la mutinerie ouverte, pour formuler des revendications spécifiques, concernant par exemple la solde ou le régime alimentaire. Il semble probable que les marins de la France Libre aient formulé des doléances ponctuelles et précises de ce même type lors de cette revendication réprimée.
Revenons sur une autre mention dans la fiche de Makaya qui retient l'intérêt. Elle révèle en effet que le natif de du Kouilou avait été "engagé volontaire". Nous savons, grâce à la riche autobiographie d'un des très rares sous-officiers africains de la France Libre à avoir laissé des mémoires combien comptait cette étiquette "EV", comme elle était plus communément connue. L'ancien sous-officier camerounais en question, Raphaël Onana explique en effet : "J'ai été incorporé, pour une période de trois ans, dans la Milice du Cameroun, comme Engagé Volontaire. Pour cette raison, on nous appelait les "EV"

Jacques Ghémard le jeudi 11 juillet 2024 - Demander un contact

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Raphael ONANA (BM 2)

GR 16 P 450745 | ONANARaphaël ) | 1919-00-00 | Yaoundé FFL

A participé à la Bataille de Bir Hakeim - Auteur de "Un homme Blindé à Bir Hakeim"

Extrait : "Mais... Que se passe-t-il, soudain ? Ma parole ! Ma jambe gauche ne s'est tout de même pas volatilisée. En tout cas, elle ne tient plus; elle s'est dérobée sous moi. J'ai aussitôt perdu l'équilibre. Je suis tombé. Je me retrouve à présent étalé, de tout mon long, sur le sable encore chaud. Ah! Que cette nuit serait belle, avec toutes ces étoiles là-haut, s'il n'y avait pas tant d'armes qui n'arrêtent pas d'aboyer.
Je vais tenter de me remettre debout, pour continuer le combat. Impossible.
Alors, je vais ramper, comme on nous l'a tant de fois appris. Impossible... Je commence à avoir un peu de fièvre. Tout mon corps s'engourdit. La tête me tourne un peu... Où est mon arme? L'ennemi n'a quand même pas pu me l'arracher.
Je la tenais si fermement contre moi, il y a un instant, il y a quelques secondes seulement. Comment a-t-elle pu m'échapper des mains ? Peut-être, sous quelque choc, j'ai dû être projeté. Autrement, je ne m'explique pas que je ne continue plus de serrer mon arme contre ma poitrine ou que je ne continue pas le combat. Quoi qu'il en soit, je sais que mon arme doit être là, tout à côté de moi, à moins d'un mètre de mon corps. Aucun Allemand ne pouvait m'approcher, quand j'avais mon fusil. Dommage ! il fait nuit. 22 heures... 23 heures, peut-être. La lumière des étoiles n'est pas suffisante ; la lune est plus timide cette nuit que les nuits précédentes. Autrement, j'aurais retrouvé facilement mon arme.
Mais, parbleu ! Qu’est-ce qui m'arrive ? J'ai dû crier un peu trop fort.
L'ombre s'est à nouveau enfoncée dans la nuit. J'ai enfin réalisé l'étendue de ce qui m'était arrivé. Ma jambe gauche était foutue, toute la jambe, depuis l'aine, en passant par le genou. Si le bonhomme d'en face avait relevé le canon de son fusil d'un seul petit centimètre uniquement, c'est à l'intérieur de mes intestins que la balle aurait creusé un joli tunnel.
Et, bien entendu, on aurait aussitôt cessé de me compter parmi les vivants. Pour l'instant, comme me l'a conseillé mon camarade sans visage, je vais me résoudre à attendre le matin, sans crier, ni bouger. Le jour me trouvera ici, allongé, la face souillée de poussière. Les camarades viendront me ramasser...
Mon Dieu ! Pourvu que les Allemands ou les Italiens ne passent pas avant mes camarades !... On dit que ces salauds-là sont cruels et sadiques.
On dit aussi qu'ils n'aiment pas s'encombrer de prisonniers nègres, surtout lorsque ces derniers sont des blessés graves. Ils m'achèveraient, à coup sûr, d'une balle en pleine tête.
Fasse le Ciel que ce soit mes camarades qui arrivent les premiers !"

ekladata.com 

Roumeguère le lundi 09 avril 2018 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 01 septembre 2025

 

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