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Eliane Auger épouse Gaillard

Eliane Auger épouse Gaillard - son Livre ouvert !
 

« L’Ordre de la Libération apprend avec émotion le décès d’Eliane Gaillard, médaillée de la Résistance, survenu le 21 février 2025 à l’âge de 104 ans. Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Née le 23 juin 1920 à Marquaix-Hamelot (Somme), Eliane Gaillard, née Auger, rejoint la Résistance en juin 1943 au sein du mouvement Vengeance où elle est chargée de missions de renseignements et de liaisons. Secrétaire à la préfecture régionale d’Orléans, elle entre dans la clandestinité pour rejoindre le maquis de Sologne le 1er août 1944 et ce, malgré la perte de son frère tué lors d’un bombardement allié. Sous les ordres du commandant Thénard, elle officie en tant qu’agent de liaison et effectue des reconnaissances d’emplacements des troupes allemandes.

Le 18 août 1944, elle prend part à l’attaque du château de la Luzière. Malgré les tirs ennemis, elle s’occupe des blessés et ravitaille les maquisards en armes et munitions.

Engagée le 25 novembre 1944 dans la Première Armée française du général de Lattre de Tassigny, elle fait la campagne d’Alsace puis d’Allemagne. Démobilisée le 20 février 1946, elle rejoint Radio-Voralberg en Autriche comme secrétaire jusqu’en juillet 1946.

Décorée de la médaille de la Résistance française par décret du 16 juin 1945, Eliane Gaillard avait reçu la Légion d’honneur en 1979 et l’ordre national du Mérite en 1997.« 

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Laurent Laloup le mercredi 26 février 2025 - Demander un contact

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E. Gaillard, dernière ancienne combattante 39-45
Publié le 08/05/2012

"... Éliane Auger-Gaillard impose le respect. Ce petit bout de femme ne s'en laisse pas compter et a du caractère. « Un bon caractère », précise-t-elle.
Vice-présidente de la section UFVGAC de Châtellerault, c'est aujourd'hui la seule ancienne combattante 39-45 et ancienne résistante à La Roche-Posay. Elle est née le 23 juin 1920 près de Peronne dans la Somme, « dans une baraque où j'ai vécu jusqu'en 1925 ». Elle a obtenu son brevet élémentaire en 1939 et est entrée secrétaire à la préfecture régionale d'Orléans.

Militaire de 1943 à 1946

« J'ai commencé à faire de la Résistance tout simplement. On était jeune et on ne savait pas ce que c'était. On savait bien qu'on risquait quelque chose, mais on s'en foutait. Il suffisait de porter des plis, de faire de petites missions de reconnaissance. C'est facile de dire aujourd'hui, j'ai fait de la Résistance… Je faisais partie du groupe Vengeance, commandé par le colonel Vic-Dupont. J'ai ensuite quitté mon travail pour entrer dans le maquis de Sologne. Là, j'ai participé le 18 août 44 à l'attaque du château de La Luzière et ai ainsi obtenu ma croix de guerre… En septembre 44, je voulais m'engager, mais, pour une femme, c'était difficile. A Limoges, une capitaine recrutait pour entrer dans la Première Armée française de De Lattre. Je l'ai rejointe en Alsace en décembre 44. Puis ce fut Karlsruhe, Lindaü et la dissolution de la Première Armée. Mais j'en voulais encore. Je me suis donc engagée à Radio-Voralberg en Autriche, où j'ai été secrétaire jusqu'à ma démobilisation en juillet 1946. »
De retour en France, chez ses parents, à Nantes, elle a alors fondé la section Rhin et Danube. « Tous ces souvenirs ne sont que des bons souvenirs», affirme-t-elle. Des souvenirs qu'elle a cultivés avec le maréchal De Lattre de Tassigny et son épouse, amis de longues années, et avec son mari Lucien, militaire de 1938 à 1948 aujourd'hui disparu."

www.lanouvellerepublique.fr 

Laurent Laloup le lundi 10 septembre 2018 - Demander un contact

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