Louis Marie Marcel Tholomier - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Louis Marie Marcel Tholomier



Naissance : 9 juin 1924 - Maroc ou Algérie

Activité antérieure : agriculteur

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : Maroc en juin 1943

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 67 ans - 2 juillet 1991 - Saint-Pourçain-sur-Sioule (03)

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 49613

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Louis Marie Marcel Tholomier - son Livre ouvert !
 

" Le parachutage de La Fonfreyde ou le 3ème SAS en Corrèze

Dans la nuit du 11 au 12 août 1944 eu lieu un parachutage d’importance majeurs pour la résistance corrézienne : l’opération Marshall 1.
En effet, au lieu dit La Fonfreyde, sur la commune de Bonnefond, Un groupe de SAS et une équipe Jedburgh nommée James prit contact avec le sol français pour lutter aux côtés de leurs camarades du maquis. Le RAF squadron 190 se charge du transport de Fairford en Angleterre jusqu’au lieu du saut.

L’équipe Jedburgh James est composée de 3 hommes :
- John K. Singlaub, nom de code « Mississippi », qui est 1st Lieutenant dans l’armée US et le chef de groupe,
- Jacques Lebel de Penguilly, nom de code « Michigan » qui est Lieutenant dans l’armée française est le second,
- Anthony J. Denneau, nom de code « Massachusetts » est l’opérateur radio et sergent dans l’armée US.
Cette unité, indépendante des SAS à pour mission d’harceler l’ennemi durant sa retraite.

L’unité du 3ème SAS quand à elle composé de 4 officiers et 24 hommes sous les ordres du Capitaine Claude Wauthier, son second étant le Lieutenant René François Collery. Dans mais recherche je trouve plus d’hommes mais je ne parvient pas à expliquer cette différence.
Voici la liste de leurs hommes :
- Arricastres Jean
- Bonnet Fernand
- Aspirant Bourdon Pierre
- Aspirant Boyé Marc
- Caporal Cérézo Paul
- Chalandre Roger
- Chansel Guy
- Culioli Antoine
- Deperne Jean
- Desgens Marcel
- Caporal Eluis Lucien
- Faron Jacques
- Feist Georges
- Fontana Jacques
- Frau
- Gauthier Oscar
- Grizaut Albert
- Jactel
- Kovenko paul
- Laborderie Jean-Pierre
- Laks Michel
- Lesman Alexandre
- Caporal Morat Jacques
- Sergent Rundwasser Robert
- Semper
- Stocky Albert
- Tholomier Louis
- Weiss Léon
- Zemb Alphonse
Ils sont pour la plus part des évadés de France ou des FFL."

GR 16 P 346018 | LEBEL DE PENGUILLY (Jacques) | 1919-09-02 | Saint-Lormel | Côtes-du-Nord | FRANCE | FFc
GR 16 P 137313 | COLLERY (René François) | 1920-07-15 | Vienne | Isère | FRANCE
GR 16 P 18599 | ARRICASTRES (Jean) | 1922-06-08 | Izeste | Basses-Pyrénées | FRANCE | DIR
Frau, Nicolas 
GR 16 P 325684 | LABORDERIE (Jean Pierre) | 1924-03-13 | Le Roc | Lot | FRANCE | DIR
GR 16 P 295514 | LESMAN (Alexandre) | 1913-09-23 | Paris 14 | Seine | FRANCE | FFc
GR 16 P 602197 | WEISS (Léon) | 1922-04-10 | Paris 18 | Seine | FRANCE
GR 16 P 606943 | ZEMB (Alphonse)

Jacques Ghémard le dimanche 09 janvier 2022 - Demander un contact

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Réponse :

On me dit : pas Guy Jactel  mais un homonyme


Intervention de la RAF sur Egletons.

Je me permets de signaler que ce furent les équipages des chasseurs-bombardiers Mosquito Mk VI, du 613 « City of Manchester » Squadron de la RAF qui effectuèrent cette mission sur Egletons le 18 août 1944. Parmi les quatorze avions qui participèrent à cette opération, un était aux commandes d’un équipage français, tous deux FAFL de 1940. Le pilote était le sous-lieutenant René PUYT et le navigateur-bombardier, l’aspirant Jacques MURRAY.
Le récit de cette mission figure dans mon article publié dans le numéro 47 de la revue Aéro-Journal de février-mars 2006 sous le titre « Objectif Egletons ».
René PUYT, né en 1911, sous-officier pilote, s’engagea aux FAFL au Tchad où il était en service en août 1940 tandis que Jacques MURRAY, né en 1920, soldat mobilisé comme EOR, s’évada de France par bateau, au départ de Saint-Jean-de-Luz, fin juin 1940 et rallia les FAFL à Londres début juillet.
René PUYT fut tué en service aérien commandé à Salon de Provence en mai 1956, mais son navigateur, Murray est toujours de ce monde à cette date.
J’ai raconté « sa guerre » et celle d’une partie de ses camarades, sous le titre « Epopée d’un aviateur de la France Libre » livre publié à compte d’auteur en 2007 et réédité en 2009.

MORIEULT Yves le lundi 15 février 2016

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Le parachutage SAS et les combats d'Egletons en Corrèze

Je juge cette attaque difficile, car nous ne sommes équipés que d'armes légères et n'avons pas l'artillerie nécessaire. Je demande de suit à Londres de nous envoyer des mortiers mais, malheureusement, les mortiers que je reçoit sont des mortiers légers d'infanterie.
Nous nous dirigeons donc sur Egletons. Nous ignorons que les allemands disposent d'aviation et n'exerçons aucune surveillance. Je suis dans le premier camion, assis à côté du chauffeur : tout à coup, je vois, à un mètre à droite et à gauche du camion, des flammèches espacées de 2 mètres environ, sur la chaussée. Je me demande ce qui se passe quand, soudainement, un vrombissement ! Nous sommes dépassés par un bimoteur crachant le feux par ses deux mitrailleuses. Le pilote tire exactement dans l'axe de notre camion, mais il est trop bas et nous sommes dans le faisceau des deux gerbes. Il n'y a aucun blessé.
( Cet avion, trois jours plus tard, fut abattu par un de nos F.M. servi par le para Chansel qui a tiré dans l'axe de l'avion, tuant les deux pilotes. L'avion alla s'écraser quelques kilomètres plus loin. Cpt Wauthier )
A Egletons, nous mettons, avec la Résistance, le siège devant la garnison allemande réfugiée dans l'école ; voyant l'impossibilité d'opérer une brèche dans cette masse de béton avec les mortiers légers qui nous ont été parachutés, je demande à Londres, à la R.A.F. de détruire cette école.

Témoignage des maquis :
Non loin de là, le commandant F.F.L., Wurmser Wauthier et ses parachutistes observent le combat, tout en se cachant des vues des avions. Le para Zemb est tué à deux mètres de son chef, alors que, abrités derrière deux arbres, ils sont pris sous un tir « fichant ». Il reçoit une balle en plein front en voulant observer le terrain.

Témoignage de Jindrich HECTH :
Egletons, 18 août,
La colonne Jesser pénètre dans Egletons et libère les assiégés de l'E.N.P., Tous sont dans un état lamentable, ils manquent d'eau depuis plusieurs jours.
La ville absolument déserte, est soumise à un pillage systématique. Vers 16 heures, un avion allemand, non informé du changement de situation, lance deux bombes sur la colonne en stationnement dans l'artère principale. Une vingtaine d'allemands sont tués. Des maisons sont encore incendiées.
Peu après 17 heures, les bombardiers de la R.A.F. attendus, arrivent enfin. Sept avions se détachent d'un groupe de 14 appareils, et viennent placer avec précisions plusieurs bombes dans le bâtiment principal de l'E.N.P. qui subit de gros dégâts. Malheureusement la garnison n'est plus là ; seuls quelques allemands occupés à charger des camions sont tués.

Voici le bilan de quatres journée de combat à Egletons :
Pertes F.T.P., A.S. et S.A.S. : 15 morts, 45 blessés.
(1 mort S.A.S. : ZEMB Alphonse et 1 blessé : THOLOMIER Louis)
Pertes ennemies : pendant les combats, 30 morts et 30 blessés, pendant les bombardements, 23 morts et 30 blessés.
Voici le soldat Zemb Alphonse, il reçut la médaille militaire à titre posthume par décret le 26 janvier 1944.

Aujourd’hui, Egletons et sont école ont étés reconstruits mais la façade du lycée porte encore les traces des combats avec ses impacts sur les linteaux de fenêtres. Une bombe à d’ailleurs été retrouvé il y a quelques années lors de travaux dans l’enceinte de l’école.

maquisardsdefrance.jeun.fr (2012-12-24) 

Laurent le dimanche 14 février 2016 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 09 janvier 2022

 

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