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Laurent Adolphe Thibout - son Livre ouvert ! Une sous-section à Verviers
Étant donné l’intérêt de la SR/SCR pour l’Allemagne, il n’est pas étonnant de retrouver son activité à Verviers. Le capitaine Amédée Maudry et le lieutenant de réserve Auguste Leman, s’y installent comme attaché au consulat de France de cette ville, le premier fin août 1939, le second le relevant en avril 1940. Ils y bénéficient du travail du vice-consul de France Jules Daniel-Lamazière (1936-1938), à nouveau en fonction le 8 avril 194021. En 1939, il organise une rencontre entre Maudry et Julien Delaval, chef du bureau Population de l’administration communale à Verviers, au café L’Ecuyer, rue de la Concorde, qui est exploité par Maurice Hendrick, agent du service. Les officiers français entretiennent aussi d’excellents rapports avec Georges Thone et d’autres militants wallons, comme le garagiste Paul Cartigny, servant à l’occasion de chauffeur à Maudry le long de la frontière allemande. Pendant « la drôle de guerre », Cartigny dispose d’un laissez-passer pour Liège et d’autres localités frontalières. Maudry peut ainsi visiter des agents partiellement recrutés par Cartigny, une dizaine de personnes dont on ignore tout de leur activité concrète. Ces contacts lui serviront après l’Armistice, lorsqu’il organisera des réseaux en Belgique à partir de Clermont-Ferrand. Parmi les Français résidant à Verviers, le négociant en tissus Marcel Quentin est, d’après Cartigny, le numéro un du renseignement français à Verviers. Quentin est membre du Comité d’Entraide franco-belge, organisme qui vient en aide aux familles des militaires français rappelés sous les drapeaux et habitant Verviers. Est également membre de ce comité, l’industriel René Voos, approché, en 1939, par le Liégeois Laurent-Adolphe Thibout, recruteur notoire des services français et dirigeant de plusieurs associations d’amitié franco-belge. Laurent Lal le dimanche 21 avril 2024 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |