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| Paul François Jules Soulet | |
Naissance : 11 octobre 1918 - Saint-Féliu-d'Avall (66)
Point de départ vers la France Libre : Afrique
Engagement dans la France Libre : AEF en aout 1940
Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / RTST
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant
Décès à 26 ans - 15 janvier 1945 - Bergen Belsen, Allemagne
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 554229
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 48083 |
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Paul François Jules Soulet - son Livre ouvert ! Extrait de "La Maison de la Rua Barata Salgueiro 1940 - Lisbonne - 1941 - par David Kugman - Génie- 1re DFL"
Revue de la France libre N°268 :
"Notre abri contenait aussi un local qui était loué au Club français, composé de vichystes qui s'y retrouvaient un jour par semaine. Ce jour-là nous nous rendions invisibles.
Parmi les occupants, certains sont restés gravés dans ma mémoire, d'autres non. Ainsi, je vois très bien une famille belge (dont la jeune fille qui m'avait ouvert la porte le premier jour), avec une mère autoritaire, qui força ses enfants à retourner en Belgique avec elle, malgré leurs protestations. Il y avait un journaliste anglais, du nom de Williams, avec sa femme française et leurs deux garçons. Et puis, il y avait les FFL en puissance.
Je revois le sous-lieutenant Soulet, d'AIbi, cyrard, et son copain Antico, aspirant de réserve. Ce dernier parlait l'espagnol et les avait piloté à travers l'Espagne. Soulet devait tomber au combat. J'ai revu Antico un instant, la nuit de la prise de Takrouna, en mai 1943, en Tunisie. Je crois qu'il était artilleur.
Alexandre Le Sergent, un breton roux, trapu, était arrivé avec un garçon fluet, nommé Seignol (souvent les arrivants venaient par deux).
Il y avait un docteur, Jaeger, que je revis, fin 1941, médecin militaire à bord du Chantilly sur l'Atlantique Sud.
Un coiffeur de Londres, nommé Boiteux, citoyen britannique expatrié au Kenya, nous rendit jaloux, car très vite il réussit à partir, grâce à sa nationalité.
Un garçon de Caen, dont le nom m'échappe, rêvait de libérer sa ville en parachutant; un autre avait l'habitude de parler très clairement en dormant et racontait son évasion nuit après nuit.
Je revois les trois frères Munoz, de Valence (Drôme), je crois, dont l'un, Raphaël, devait tomber au combat.
Il y avait des Cubains, dont les envolées verbales me donnèrent un avant-goût des harangues de Castro.
Il y a avait aussi deux déserteurs de l'armée espagnole, Hermosilla Lara, à la mine enjouée, et son camarade Vasquez, plus austère, anti-franquistes tous les deux"
De gauche à droite : le sous-lieutenant Soulet et l'auteur au parc Edouard VII à Lisbonne, décembre 1940. Laurent Laloup le dimanche 24 août 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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" SOULET Paul François Jules
Information :
"Né le 11/10/1918 à Saint-Féliu-d’Avall (66) - Cité dans le ""Livre Mémorial des Déportés de France"" de la F.M.D. Tome 2 p 520"
Convoi du : 27/04/1944
Au départ de : Compiègne (60)
A destination de : Auschwitz-Birkenau (Pologne)
Date du décès : 15/01/1945
Lieu du décès : Bergen Belsen (Allemagne)
Source : J.O.R.F. n° 224 du 27/09/2003
Référence n° : D-28999 "
www.memorial-genweb.org Laurent Laloup le samedi 23 août 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Extrait de "Routes d'Amitiés" de JMF Birac " Si, après Shebha. il n'est plus question d'Italiens, par contre on a commencé à rencontrer des patrouilles allemandes et Soulet. de la compagnie d'Etienne, a été fait prisonnier, en faisant lui-même une patrouille. Ramené en Italie, puis en France, il est libéré, conserve sa foi gaulliste et fait une telle propagande qu'il sera déporté en Allemagne, d'où il n'est pas revenu." Laurent Laloup le samedi 23 août 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Extrait de "Routes d'Amitiés" de JMF Birac " Mais Etienne agissait ainsi avec sagesse, car, sachant les réflexions que son jeune âge et son air de gosse attiraient, il préférait garder envers ces jeunes hommes, malgré l'attirance qu'il pouvait ressentir à leur égard, une certaine réserve, une certaine froideur même parfois, qui, jointes à sa droiture, en imposaient malgré tout.
Cela ne l'empêchait pas de prendre avec ses camarades officiers de bonnes détentes où sa gaîté et sa gaminerie de collégien se donnaient libre cours. C'est que la popote de la 12e compagnie est particulièrement sympathique : Danis, Silvy, l'aspirant médecin Jacob, Soulet*, Paumier.
Mais Etienne n'a pas d'amis que parmi les officiers. Il y a aussi à Fort Archambault quelques sous-officiers blancs, échappés comme lui de justesse à l'occupation, et que les hasards de la vie militaire n'ont pas fait passer par les écoles d'officiers. Il se lie rapidement avec eux, et en dehors des heures de service, passera en leur compagnie de bonnes heures de détente.
De Boisseson, fils d'une famille nombreuse, restera son fidèle adjoint pendant des années, et nous le retrouverons dans tous les combats.
Jean Vourc'h. ** scout de France, breton du Finistère, et dont tous les frères sont ou seront en campagne. Avec son frère Guy, il s'est engagé fin 39 et il été blessé pendant la campagne de France en 1940. Rentré chez lui, il songe aussitôt à repartir, et avec son frère, cherche pendant trois mois un pêcheur qui veuille bien les emmener ou leur louer son bateau. Enfin, ils arrivent à acheter un bateau de pêche. On est en fin d'octobre, les nuits sont longues, la mer mauvaise, le temps bouché, circonstances providentielles pour une évasion.
Pas de temps à perdre pour rassembler des provisions ou chercher un pilote : l'Angleterre est en face, il suffit de cingler vers le Nord. II n'y a qu'à s'embarquer, et avec quelques camarades, en route !
Mais le vent tourne à la tempête, personne ne sait conduire le bateau par un temps pareil, personne n'a idée des courants violents qui alternent surtout d'Est en Ouest.
La journée se passe, puis la nuit, puis une autre journée, une autre nuit... La fatigue, la faim et surtout la soif se font sentir... et onze jours après leur départ de Bretagne, un cargo anglais arraisonne, au large des côtes d'Angleterre, un bateau de pèche vide, et trouve à fond de cale une poignée de jeunes gens agonisants, que l'on eut bien du mal à ramener à la vie.
Guy restera en Angleterre, participera avec les commandos au débarquement de Normandie, sera blessé, repartira avec son plus jeune frère Yves, et tous deux mèneront la campagne jusqu'en Hollande.
Jean reste peu de temps en Angleterre, et part pour l'Afrique Equatoriale et Fort Archambault où Etienne le rencontrera, dans ce milieu du Tchad où tous avaient les mêmes pensées, officiers, sous-officiers et gradés.
Parmi ces derniers, Etienne se fait aussi un ami ; le jeune Paul Tripier *** est un cyrard comme lui, et ne sait pas plus que lui le résultat du concours de 1940. Il est parti en Angleterre, puis expédié en Afrique, n'a pas été repris par les écoles et se trouve simple caporal, mais la différence de galon n'a rien à voir avec l'amitié, et ces amitiés personnelles ne font que renforcer l'esprit d'équipe qui anime les compagnies du régiment du Tchad, et particulièrement la 12ème."
* Mort prisonnier en Allemagne.
** Tué à Voisins-le-Bretonneux en août 1944.
*** Tué en Italie en 1944 Laurent Laloup le samedi 23 août 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Journal d'Emmanuel Dupont " 31 Mars.
Le commandant Barboteux, revenant de Lamy, rapporte les nouvelles suivantes sur les combats du Sud Tunisien :
Tués : capitaines Ohrel, d'Abjac; lieutenants de Héring, Gué, Danis ; adjudant Urbain.
Disparu : lieutenant Soulet.
Blessés : capitaines Corlu, Dronne, Quilichini.
Les listes des sous-officiers, caporaux et soldats ne sont pas encore parvenues à Lamy." L. Laloup le vendredi 02 mai 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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