Marcel Henri Schmidt - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Marcel Henri Schmidt



Naissance : 5 février 1908 - Mulhouse (68)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Syrie en aout 1941

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / QG

Compagnie du QG n°51

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 75 ans - 11 janvier 1984 - Colmar (68)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 540068

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 3253

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 46804


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Marcel Schmidt ?

" Par ailleurs, l’absence de décès de prévôtaux au front peut être mise en rapport avec l’expérience des gendarmes mobilisés en 1914-1918. Bien que les effectifs des prévôtés soient incomparablement plus élevés dans ce second cas, les pertes de ses membres au feu ont été très faibles : sur les 17 800 gendarmes versés dans une prévôté au cours de la guerre, 25 % ont été évacués pour raison de santé, 11 % blessés et 3 % sont morts, mais seulement 1,5 % sous les coups directs de l’ennemi(174). Mais, contrairement aux poilus de la Grande Guerre, les Français libres ne semblent pas avoir porté un regard particulièrement négatif sur les prévôtaux. Louis Panel rappelle que les prévôtaux de la Grande Guerre doivent supporter les brimades quotidiennes de leurs camarades qui les accusent systématiquement de lâcheté(175). Mais les circonstances sont très différentes : engagés volontaires dans une lutte qu’ils croient juste, les Français libres ne jalousent pas le sort des gendarmes, tenus relativement éloignés des champs de bataille. De plus, dans la guerre de mouvement par excellence que constitue la guerre du désert, les notions d’avant et d’arrière sont pour ainsi dire inopérantes. Le prévôtal peut donc plus difficilement apparaître comme le « planqué » de l’arrière. Cependant, si l’image du « planqué » s’estompe, celle du « cogne » demeure. On l’a vu dans le cas de la Grande-Bretagne, où de nombreux militaires français n’hésitent pas à en venir aux poings avec les gendarmes lorsque ces derniers s’avisent de venir jouer les trouble-fêtes. Bien que les opérations de guerre limitent les occasions pour les militaires français d’aller se divertir, on fait le même constat dans le cas des prévôtés FFL d’Afrique du Nord. Ainsi, le 13 septembre 1942, le gendarme Marcel Schmitt dresse un rapport sur l’attitude insolente d’un fusilier marin, Aly Césarly, qu’il contrôle dans les rues du Caire :
« Poings sur les hanches et d’un air menaçant », le militaire défit le gendarme en ces termes : “Qu’est-ce que tu veux toi ?” À ma demande d’être plus poli et plus correct, celui-ci prend une attitude des plus grossières, fait des difficultés pour donner son identité […]. Je lui demandai de ne pas insister, car il me mettait dans l’obligation de l’arrêter. “Je m’en fous prison. Tu veux mettre moi en prison.”»
Cependant, dans ce cas comme dans la plupart, la menace reste verbale et, paradoxalement, la violence exercée à l’encontre des gendarmes par les militaires français a été bien moindre sur les théâtres d’opération d’Afrique du Nord que dans une Angleterre épargnée par les combats terrestres."

Laurent Laloup le dimanche 05 novembre 2017 - Demander un contact

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Marcel Schmidt ?

TANT QUE DURE LE JOUR de TRAVERS SUSAN :

"Les repas, annoncés par une sonnerie de clairon, étaient un des seuls événements de la journée, mais ils ne présentaient pas un très grand intérêt. Pour commencer, je mangeais à la cuisine, et mon ordinaire était parfois amélioré par des boîtes de sardines ou d'asperges de la cantine des officiers que le général ou Amilak envoyaient à mon abri. Mais la cuisine était un endroit bien isolé car tous les hommes étaient éparpillés aux quatre coins du campement et je finis par timidement demander si je ne pourrais pas manger avec les sous-officiers. Ils prenaient leurs repas dans une étrange tente en forme de pyramide qui devait venir de Syrie, car aucune tente anglaise ne ressemblait à ça.
— Croyez-vous que cela dérangerait quelqu'un si je mangeais avec vous ? demandai-je à Rosenzweig, un gentil adjudant qui soignait les soldats malades.
Percevant son hésitation, j'ajoutai :
— Je ne vous dérangerai pas et en échange, je vous donnerai mes rations de whisky et de cigarettes.
Après des délibérations hors de ma présence, les hommes tombèrent d'accord. Je partageai donc leurs repas, troquant leur compagnie contre mes rations men­suelles. C'était un marché honnête. Je ne buvais plus, ni ne fumais, et c'était merveilleux d'avoir des gens à qui parler. Sans eux, je serais souvent restée plusieurs jours d'affilée sans échanger un seul mot avec quiconque. Ils étaient trois : Rosenzweig, un gros fumeur, Schmidt, l'intendant alsacien au sens de l'humour dévastateur, et un jeune caporal de l'atelier dont je ne me rappelle pas le nom. Je le surnommais « Lofty », le Haut, car il était plus petit que moi."

Laurent Laloup le lundi 23 février 2009 - Demander un contact

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Marcel Schmidt à gauche
Louis Proust à droite

Source : collection famille Louis Proust

Laurent Laloup le samedi 17 novembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 05 novembre 2017

 

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