René Pêtre - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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René Pêtre



Naissance : 22 décembre 1908 - Thio, Nouvelle Calédonie

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien

Engagement dans la France Libre : Nlle Caledonie en septembre 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 48 ans - 9 décembre 1957 - Nouméa, Nouvelle Calédonie

Frère d'André Pêtre 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 472479

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 1065

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 41270


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[Queen Elizabeth,] Vendredi 18 Juillet 1941, passage de la ligne

A 3h de l’après-midi, pour distraire les hommes, on a organisé une petite fête pour le passage de la ligne. Malheureusement cela manque d’attraits n’ayant pas le matériel nécessaire. Les patients ne sont que badigeonnés avec une espèce d’eau blanchâtre. Je m’esquive de la cérémonie. Le jury est constitué par :
Neptune : [sergent-chef] René PETRE
Amphitrite : sergent [André] DAUMAS
Eole : sergent [Henri] BLEU
le notaire : [soldat 2e classe André] CHAPDEVILLE
l’astrologue : [sergent-chef François] GRISCELLI
le barbier : sergent [René] SOLARI
les gendarmes :
- sergent-chef [François] NICOLAS
- [soldat Guy PASSETEMS] MARINONI
les esclaves :
- [sergent-chef] Pierre PANNETIER
- sergent [Laurent] MERER
- [maréchal des logis-chef] Gaston GEORGET

Je ne sais pas comment cette petite fête s’est terminée étant donné que je n’ai pas assisté jusqu’à la fin.

Henri MEYER, carnets de guerre 1941 - 1946

Catherine le mercredi 15 mai 2024 - Demander un contact

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Source : AVEC LA 1ère DIVISION FRANCAISE LIBRE DU PREMIER AU DERNIER JOUR DANS LES RANGS DU 1er BATAILLON D'INFANTERIE DE MARINE (B.I.M.) ET DU BATAILLON D'INFANTERIE DE MARINE ET DU PACIFIQUE (B.I.M.P.) 1940 – 1945 Récits Souvenirs Témoignages

"... C'est une grande période de réorganisation de la division. Tous les Africains des Bataillons de Marche sont remplacés. N'ayant jamais connu d'hiver, ils ne tiendraient pas le coup avec le froid. Il en est de même des éléments Tahitiens et Calédoniens qui restent du Bataillon du Pacifique et qui étaient avec nous au B.I.M.P. C'est avec regret que nous voyons ces bons camarades de combat nous quitter. Ils ont donné un exemple de fidélité à la France rarement égalé. Une France qu'ils n'avaient jamais connue, sinon par les manuels scolaires et à laquelle rien ne les rattachait. Leurs îles s'étaient ralliées au général de Gaulle dès 1940 et un bataillon de volontaires avait été formé. J'ai connu à ce bataillon le soldat de 1ère classe Offlaville, engagé volontaire à 50 ans, servant avec ses deux fils, l'un caporal, l'autre caporal-chef.
J'y ai connu également les deux frères Petre et tant d'autres. Ils nous quittèrent donc et s'en furent à Paris où ils assurèrent différents services de garnison mais pour eux la guerre était terminée. Quand survint la fin de la guerre, on aurait pu penser, eu égard aux services rendus et aux sacrifices consentis et sur leur demande pressante, qu'une des premières choses à faire aurait été de les rapatrier, de leur permettre de retrouver leurs familles dont ils étaient séparés depuis si longtemps mais, hélas, les choses traînèrent en longueur et tous les prétextes furent bons pour toujours retarder leur embarquement. Ce n'est que de longs mois après la fin de la guerre qu'ils purent retrouver leurs familles et leurs îles.
Il me souvient d'être allé rendre visite, à la caserne de la Tour Maubourg, à l'adjudant-chef Petre qui se morfondait là. Il était amer et il eut des paroles dures ... "Souvenez-vous ! La France peut encore un jour être mal prise, mais ce jour-là, les Calédoniens ne viendront plus." J'en étais peiné et pourtant je le comprenais. Pour les faire venir au casse-pipe, on avait bien trouvé un bateau, mais pour les rapatrier, on n'en trouvait plus... Il fallut attendre 1946 !..."

Jacques Ghémard le mercredi 15 juin 2016 - Demander un contact

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LE BATAILLON DES GUITARISTES , de BROCHE Francois

" Les Tahitiens ne prêtèrent pas beaucoup d'attention à cette hor­rible histoire. Ils étaient bien trop préoccupés par la fête tradition­nelle du passage de la ligne qui devait avoir lieu le lendemain après-midi, sur le pont-promenade. Les responsables de la conduite des opérations étaient déjà désignés. Malheureusement, les principaux étaient des Calédoniens : le sergent-chef Pètre (Neptune), le sergent Daumas (Amphitrite), le sergent Bleu (Eole), le soldat Chapdeville (le Notaire), le sergent-chef Griscelli (l'Astrologue)."

Laurent Laloup le vendredi 06 mars 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 15 mai 2024

 

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