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" Lorsque le Général a démissionné du gouvernement le 20 janvier 1946, nous avons quitté la rue Saint-Dominique et trouvé refuge 11 quai Branly, dans un premier temps dans un appartement puis dans un local situé au rez-de-chaussée de la cour intérieure de cet immeuble. Cet immeuble, propriété de l'Etat, devait avoir une histoire puisque cette grande pièce que nous partagions avec nos archives aurait, jadis, fait partie des écuries de Napoléon III ". Arrivèrent alors des messages de sympathie en si grand nombre que je garde encore aujourd'hui le souvenir de l'angoisse que nous avions de ne pas arriver à y faire face. Nous n'étions plus que deux. Andrée Payan (qui venait de Londres) et moi, secondées par un ancien de la 1re DFL, compagnon de la Libération, Raymond Sabot. Nous demeurions, bien sûr, en relations constantes avec Claude Mauriac, Claude Guy et le colonel de Bonneval (aides de camp).
Le 17 septembre 1947, nous avons rejoint la rue de Solférino. Nous occupions, au premier étage, à droite de l'escalier, presque en face du bureau du Général, un grand bureau assez sombre donnant sur la cour. Nous étions cinq : Andrée Payan, Bernadette de La Martinière, Marie-Colette Jaulet, Simone Millaud et moi. Raymond Sabot était demeuré avec nous.
Le Général n'avait pas de secrétaire particulière mais un secrétariat dirigé par Claude Mauriac (auquel a succédé Xavier de Beaulaincourt) qui était installé dans une grande pièce donnant sur la rue de Solférino entre le bureau des aides de camp (Claude Guy et le colonel de Bonneval) et le nôtre (pièce aujourd'hui transformée). "
www.charles-de-gaulle.org Laurent le lundi 22 février 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |