Joseph Simon Ohayon - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Joseph Simon Ohayon



Naissance : 11 octobre 1913 - Mogador, Maroc

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : Londres en janvier 1941

Affectation principale : Administration / santé

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 51 ans - 22 aout 1965 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 449332GR 16 P 449333

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 39231



Joseph Simon Ohayon - son Livre ouvert !
 

Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage, 28-29 août 1965 La Nouvelle République I

On peut lire dans la Nouvelle République des 28-29 août 1965 :
Près du Pic des Escaliers
dans les Pyrénées
UNE CARAVANE
DE SECOURS
A RETROUVÉ
LES CORPS DES
VICTIMES
DU ''JODEL''
Le médecin tourangeau
et son épouse gisaient
depuis dimanche sous les
débris de leur avion

LIRE NOS INFORMATIONS P2

Photographie : Le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon et sa femme photographiés dans leur maison à Sainte-Maure-de-Touraine



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emma stool le lundi 23 septembre 2019 - Demander un contact

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Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage, 28-29 août 1965 La République des Pyrénées, II

(SUITE DE LA 1re PAGE) de la République des Pyrénées des 28-29 août 1965

Dans la suite de la 1re page est évoqué le parcours militaire et professionnel du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon :

...personnels des infortunées victimes.
Vers 11 h 30, le frère du défunt, Monsieur Georges Ohayon, journaliste au Vésinet, la fille aînée et son mari parvenaient à Larrau et venaient s'incliner devant les dépouilles mortelles de leurs parents, contenant difficilement leur immense douleur.
LES VICTIMES
Il s'agit de M. Joseph Ohayon, âgé de 52 ans, Colonel de réserve, chirurgien à Ste-Maure-De-Touraine (I. et L.) près de Poitiers, où il avait crée une clinique chirurgicale qu'il dirigeait.
Pur héros de la dernière guerre. Il s'était évadé au lendemain de la tourmente de 40, et s'était engagé à Londres dans les Forces Françaises Libres puis, par la suite, dans le Bataillon du Pacifique en qualité de Lieutenant-Médecin. En 1946, il s'établissait à Ste-Maure-De-Touraine, et quelques années plus tard créait sa clinique où ses talents d'excellent chirurgien lui apportaient l'estime et la reconnaissance de toute une population, prodiguant bien souvent aux humbles, et gratuitement, ses services
N'ayant pas pris de vacances, depuis longtemps, il décidait, il y a quelques jours, de partir pour une semaine de détente et s'envolait sur son avion « Jodel » pour le Portugal, en compagnie de son épouse, née Deblais, originaire de Richelieu, commune proche de Poitiers.
Nous devons souligner une fois de plus la coopération des secours de la gendarmerie et de la Protection Civile, ainsi que des habitants de Larrau qui se souvenaient en ce jour de tristesse, de la tragédie dont ils avaient été témoins il y aura bientôt un an et qui avait fait quatre morts parmi des soldats espagnols également dans la tempête.
Le frère du défunt, M. Georges Ohayon, n'a pas manqué de remercier le lieutenant Duthu (de Mauléon), l'adjudant Bernard (de Tardets), le chef Pucheu (de Lecumberry), le chef Mat (de la brigade des transports aériens de Biarritz-Parme) et toutes les personnes qui se sont mis, une fois de plus, au service de leur prochain.
Les corps des victimes seront transportés aujourd'hui par la route jusqu'à leur domicile familial.
« La République des Pyrénées » s'incline respectueusement devant les dépouilles mortelles de M. et Mme Ohayon, et prie la famille d'accepter ses condoléances attristées.

R. LACOSTE



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emma stool le samedi 14 septembre 2019 - Demander un contact

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Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage, 28-29 août 1965 La République des Pyrénées, I

Dans la République des Pyrénées des 28-29 août 1965 un article commence ainsi :
« Sur les indications d'un berger de Lecumberry, qui avait repéré jeudi soir au col d'Ilhounapce, commune de Larrau, les débris du ''Jodel'' et les corps de ses deux occupants, les brigades de gendarmerie de Mauléon et de Tardets envoyaient hier matin, deux colonnes de secours qui parvenaient sur les lieux après trois heures de marche à travers la montagne.
Les morceaux déchiquetés de l'appareil témoignaient de la violence du choc, avec laquelle l'appareil a percuté le pic des Escaliers, à 70 mètres seulement du sommet. Le moteur après avoir explosé se trouvait à plus de 80 mètres de la carlingue, près de laquelle se trouvait accroché par un pied le corps sans vie de Mme Ohayon, tandis que son infortuné mari gisait également parmi les débris de l'empennage.
On présume que le pilote dont les instruments de bord ne fonctionnaient plus et s'étant égaré dans le brouillard et la pluie, n'a pu éviter au dernier moment l'effroyable choc contre la paroi rocheuse. La mort a dû être instantanée, car les deux visages ne présentaient aucune crispation de souffrance, de plus leurs nombreuses blessures laissaient penser à une fin brutale.
Après avoir été descendus en perches-Barnaud par des gendarmes jusqu'au lieu où se trouvait l'hélicoptère, les corps étaient transportés à la mairie de Larrau où le maire, M. Etchemaïté, faisait dresser une chapelle ardente, tandis qu'un gendarme de Tardets procédait à l'inventaire des objets.

(SUITE PAGE QUATORZE...)



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emma stool le mercredi 04 septembre 2019 - Demander un contact

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Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage, 28 août 1965 Le Sud Ouest

… Dans le Sud Ouest du 28 août est écrit :

LE JODEL ÉCRASÉ SUR LE PIC DES ESCALIERS RAMENAIT D'ESPAGNE UN MÉDECIN D'INDRE-ET-LOIRE ET SON ÉPOUSE
Les corps des deux occupants du Jodel écrasé dans les montagnes d'Iraty ont été ramenés, hier, vers 11 heures, par l'hélicoptère de la Protection civile des Basses-Pyrénées, à la mairie de Larrau. C'est, en effet, sur le versant souletin que se situait l'épave, contrairement à ce qu'on avait cru d'abord (on ne s'en rendit compte que sur place).
LA CARAVANE DE SECOURS
La caravane, dirigée par le lieutenant Duthu, chef de la compagnie de gendarmerie de Mauléon, comprenait, en outre, les gendarmes de Saint-Jean-Pied-de-Port, Lecumberry, Saint-Etienne-de-Baïgorry et Tardets ; le docteur Cabrol, de Saint-Jean-Pied-dePort : M. Azam, commandant par intérim l'aérodrome de Biarritz Parme ; le brigadier Ilatt, de la gendarmerie des transports aériens, ainsi que le jeune berger Jean-Pierre Irigoin, 20 ans, de Mendive, qui avait découvert l'épave. Ils quittèrent Lecumberry en jeep à 5 h 30 du matin. Ils devaient abandonner les véhicules au col de Burdin-Curuchéa et poursuivre, de là, à partir de 6 h 30, leur itinéraire à pied, transportant avec eux les civières démontables que leur avait remises dans la vallée. M.Isaac, directeur départemental de la Protection civile. Au prix d'une marche forcée, ils atteignirent l'épave deux heures plus tard.
SUR LE PIC DES ESCALIERS
Celle-ci, visible à plus d'une heure de marche, étincelait au soleil levant. Sur la pente nord du pic des Escaliers (1.478 mètres). Au-dessous du sommet en pain de sucre, dans une sorte de cheminée verticale. Situé entre le pic d'Orhy (frontalier) et le pic de Behorleguy, le pic des Escaliers se trouve à la limite nord de la forêt d'Iraty. Seul le brouillard épais qui avait régné jusque-là avait empêché de repérer plus tôt les restes de l'avion.
UN SPECTACLE ATROCE
Le spectacle qui attendait la caravane de secours était atroce. Dans un rayon de cent mètres, sur la pente abrupte, on devait retrouver, parmi les myrtilles mêlées de branches cassées, les débris littéralement pulvérisés de l'avion, des cartes, des instruments de guidage en vol, de menus cadeaux et jusqu'à des bonbons éparpillés que les passagers ramenaient à leurs enfants. De l'épave, on ne reconnaissait que l'empennage. Tout le reste avait volé en éclats et le moteur avait été projeté à cinquante mètres en contrebas dans le ravin boisé. Deux corps dépassaient de ces restes de fuselage : celui d'une jeune femme blonde et mince, au teint hâlé, encore belle par-delà la mort, vêtue d'un cardigan azur et d'un pantalon bleu marine, étendue sur le dos, les bras en croix, et celui d'un homme en chemise blanche et en pantalon gris, couché, le visage en avant, sous une roue.
UN MÉDECIN ET SA FEMME
Ils ont été identifiés. Il s'agit du docteur Joseph Ohayon, âgé de 52 ans, né à Mogador, au Maroc, ancien médecin militaire aux colonies, directeur de clinique à Sainte-Maure-de-Touraine (Indre et-Loire), propriétaire et pilote de l'avion, et de sa femme, âgée de 32 ans, née Ariette Déblais, originaire de Châtellerault. Leur identité avait été jusqu'ici tenue secrète, car leurs quatre enfants, en vacances dans la région, n'avaient pu être prévenus. Mais le frère du médecin, notre confrère Georges Ohayon, journaliste au Vésinet, et sa fille ainée, Mme Wilson, infirmière en Angleterre, devaient formellement reconnaître les corps, lorsque l'hélicoptère piloté par le capitaine Bergier, chef de la base de Pau de la Protection civile, et son adjoint, M. Marcel Poix, les eurent déposés à Larrau. Ils avaient auparavant été, non sans peine, portés à dos d'homme des pentes du pic jusqu'au pâturage de Singoulatce, où la L. Z. avait été tracée.
APRÈS UN TOUR D'ESPAGNE
On a pu établir l'itinéraire suivi par les deux malheureux aviateurs, qui venaient d'effectuer un tour aérien de la péninsule ibérique. Entrés par Perpignan, ils avaient été à Malaga, Lisbonne et Madrid, Ils avaient quitté dimanche matin l'aérodrome de Madrid à destination de Biarritz, avec 90 litres de carburant. Probablement devaient-ils avoir épuisé à ce moment-là leur provision de carburant. Cela expliquerait la faible altitude de l'avion. Par temps clair, une trouée vers Biarritz se serait offerte au pilote. Mais dans le brouillard il vira vers le pic. C'est en voulant redresser que de l'aile gauche le pilote dut accrocher le sol. Et ce fut la tragédie.

PHOTO
A Cent mètres à la ronde des débris jonchent la broussaille. Seul l'empennage de l'avion est encore intact sur le versant abrupt du pic des Escaliers. Les corps viennent d'être retirés. Au centre, le berger J.P. Irigoin et, à droite, le docteur Cabrol. Au fond la montagne de Larrau. En médaillon, les deux victimes, M. et Mme Ohayon.

(Photo « Sud-Ouest »; op. L. Bachoué.)
Voir la pièce jointe.



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emma stool le vendredi 23 août 2019 - Demander un contact

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Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage, 27 août 1965. La Nouvelle République

… Le 27 août 1965, La Nouvelle République annonce : « L'épave de l'avion a été aperçue sur le pic de Behorleguy mais les sauveteurs n'ont pas pu l'atteindre en raison de la brume.»
A la page 2, un hommage est rendu au Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon qui s'était installé en Touraine au lendemain de la libération.
Ainsi le montre la pièce jointe.



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emma stool le samedi 03 août 2019 - Demander un contact

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Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage, 27 août 1965. Le Sud-Ouest

… Le 27 août 1965, le Sud-Ouest écrit : l'épave du Jodel disparu entre Madrid et Biarritz gisait dans la région d'Iraty.
L'épave du Jodel parti de Madrid dimanche et attendu à Biarritz, dont nous avons signalé la disparition au début de cette semaine, vient d'être découverte hier, à 18 heures, par un berger basque au col d'Ilhounapce, au-dessus de Lecumberry, dans la zone du pic des Escaliers, proche de la forêt d'Iraty.
Son pilote M. Ohayon de nationalité française, a été tué ainsi que le passager, dont l'identité n'est pas encore connue (Suite en dernière page...)

Ainsi le montre la pièce jointe dont la dernière page est bien lisible avec le zoom.



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emma stool le dimanche 28 juillet 2019 - Demander un contact

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Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage, 25 août 1965. La République des Pyrénées

… Le 25 août 1965, La République des Pyrénées signale que malgré des recherches lancées par des appareils de reconnaissance, on reste sans nouvelles de deux touristes non identifiés, ainsi que le montre la pièce jointe bien lisible avec le zoom.



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emma stool le jeudi 25 juillet 2019 - Demander un contact

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" B-6115
- F- BHQT ex F-OBQT
- du 02 Avril 1959
- Sté Benjamin WASSMER
- Type Jodel D-120. n°112
- Monsieur Joseph OHAYON Route nationale Sainte Maure de Touraine (Indre-Loire)
- Aérodrome de POITIERS-BIARD
- Radié le 15.11.1967 - détruit
- accident du 22.08.1965"

Jacques Ghémard le dimanche 21 juillet 2019 - Demander un contact

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Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon. Le voyage, 25 août 1965. Sud-Ouest

… Au 25 août 1965, le journal du Sud-Ouest informe que l'on est toujours sans nouvelles du Jodel Biplace occupé par deux touristes français, ainsi que le montre la pièce jointe bien lisible avec le zoom.



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emma stool le samedi 20 juillet 2019 - Demander un contact

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Le voyage, 22 août 1965

En été 1965, son établissement est florissant. Avec son épouse et Administratrice de sa Polyclinique, le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon s'autorise à prendre quelques jours de repos après tant d'années de labeur. Il choisit de s'embarquer pour l'Espagne à bord de son Jodel.
Le 22 août, la presse signale la disparition d'un Jodel entre Madrid et Biarritz... 
Voici en pièce jointe :
Le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon et sa jeune épouse née Arlette Deblais-Pluymakers s'embarquant à bord du Jodel immatriculé FBHQT
Deux Coupures de presse du 22 août 1965 :
La Nouvelle République
La République des Pyrénées



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emma stool le jeudi 11 juillet 2019 - Demander un contact

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Annexe II au Livre d'Or, Après-guerre :  Brevet de pilote d'avion privé

Conformément à son projet de carrière, voilà le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon devenu, à 10 ans de la guerre de 1940, chirurgien et directeur d'une polyclinique à Sainte-Maure-de-Touraine. Passionné d'aviation depuis sa jeunesse, il désire passer un brevet de pilote d'avion privé et entreprend de suivre des cours de pilotage à Poitiers, une ville qu'il connaît bien pour y avoir été fait prisonnier durant la campagne de 1939/40 (Cf la contribution du 27 avril 2017 avec en pièce jointe le recto de sa lettre du 31 mars 1946 à Monsieur Le Colonel Commandant l'Organe central des Forces Françaises Libres).
Alors qu'il n'est pas encore autorisé à piloter seul, il acquiert un Jodel biplace immatriculé FBHQT, qu'il ira chercher, en compagnie de Monsieur Havard, moniteur du club, en Algérie, au tout début de l'année 1962, à deux mois de la fin de la guerre d'indépendance algérienne. Le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon raconte lui-même, dans la lettre ci-jointe, ce périple aventureux pour récupérer son avion.

PJ
Document 1
Lettre du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon relatant son voyage pour aller chercher son jodel en Algérie au début de 1962. Il y parle de ''maman'' soit ici Arlette Deblais-Pluymakers, seconde épouse et administratrice de sa polyclinique. Il fait allusion à Jean-Louis, son fils aîné, qu'évoque Claude Lestrade dans "Quelques souvenirs de Tahiti de 1942 à 1945" (2e partie).
Document 2
Photo – prise à l'aérodrome où elles sont venues le cueillir à la descente de son Jodel – de Margo Ohayon (Marguerite), sa deuxième fille, avec sa mère d'adoption Arlette Deblais-Pluymakers, seconde épouse et Administratrice de la Polyclinique du Lieutenant Joseph Simon Ohayon.



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emma stool le jeudi 04 avril 2019 - Demander un contact

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Annexe II au Livre d'Or, Après-guerre :  Ouverture d'une polyclinique à Sainte-Maure-de-Touraine

Comme l'écrivait le Capitaine Docteur Marcel Maurisset au lieutenant Médecin Joseph Simon Ohayon dans sa lettre du 14 mars 1946 « N'abandonnez pas vos projets chirurgicaux, vous êtes encore assez jeune pour faire une carrière chirurgicale ».
Dix ans après guerre, la polyclinique du lieutenant Médecin Joseph Simon Ohayon voit le jour. Sa seconde épouse, Arlette Deblais-Pluymakers, en devient l'Administratrice dévouée, autant au plan administratif que relationnel ou technique, tandis que lui mène de front ses nouvelles fonctions de Directeur et Chirurgien de sa polyclinique, tout en restant fidèle à ses engagements de Médecin de campagne.
Par sa pugnacité et sa ténacité, son projet chirurgical avant-gardiste s'imposa. Non seulement il rendit, avec son modeste établissement, de nombreux services à ses concitoyens mais il jeta la première pierre de ce qui deviendra, après 1965, l'actuel Pôle de Santé de Sainte-Maure-de-Touraine, redéployé un peu plus loin, toujours au bord de l'ancienne Nationale 10.

Voici en pièce jointe un document qui montre :

Doc 1
Une photographie prise en 1907 de la maison qui deviendra son cabinet médical, puis sa polyclinique. Une croix sur une des façade permet de la repérer avec le zoom.

Doc 2
Une photographie d'Arlette Deblais-Pluymakers, Administratrice.

Doc 3
Une photographie de Claude Signoret, Sage-femme, Infirmière assistante anesthésiste, Membre de son équipe soignante.

Doc 4
Une photographie du lieutenant Médecin Joseph Simon Ohayon, Fondateur et Chirurgien.

Doc 5
Une photographie de son ex polyclinique prise en 2017, soit un siècle après la première image.



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emma stool le samedi 16 février 2019 - Demander un contact

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Annexe II au Livre d'Or, Après-guerre :  Projet d'ouverture d'une polyclinique

Dans sa lettre du 14 mars 1946 (Cf les contributions des 25 février, 12 et 22 mars, 02 avril, 2018) le Capitaine Docteur Marcel Maurisset, Chirurgien de l'Hôpital de Papeete, encourageait son Assistant puis Chirurgien adjoint, le lieutenant Médecin Joseph Simon Ohayon, à ne pas abandonner ses projets chirurgicaux.
De retour en France, dès 1946, il projette la construction d'une polyclinique chirurgicale d'environ 15 lits à Sainte-Maure de-Touraine au bord de la route, qui s'appelait à l'époque la Nationale 10, sur l'axe Paris-Bordeaux. Dans ses courriers administratifs il signale pour expliquer la mise en place tardive d'une telle entreprise, qu'engagé volontaire dans les Forces Françaises Libres en 1941, il avait servi sous les drapeaux de 1939 à 1945.
Parallèlement à sa profession de Médecin généraliste, il termine sa chirurgie, comme l'indique cet extrait d'une lettre de Sheena Starks à son frère Georges Ohayon (dont la fille, Danièle Ohayon, ancienne journaliste à France Info, est Fondatrice et Présidente de la Maison des Journalistes).

Le 5 janvier 1952, son épouse, Sheena Starks, qu'évoque Claude Lestrade dans "Quelques souvenirs de Tahiti de 1942 à 1945" (2e partie), et qui l'a soutenu, dès leur arrivée à Papeete, dans sa vocation de chirurgien, puis dans son projet de devenir Directeur d'une Clinique, meurt en couches, emportant avec elle leur cinquième enfant.

Ces documents figurent dans la pièce jointe :

Doc 1 Extrait d'une lettre de Sheena Starks en date du 14 juin 1949
Doc 2 Photographie à la mémoire de Sheena Starks 1915 † 1952
Doc 3 Ébauche d'une demande d'autorisation d'ouverture d'une clinique à Monsieur le Préfet d'Indre et Loire en date du 13 mai 1955



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emma stool le lundi 28 janvier 2019 - Demander un contact

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Annexe II au livre d'or : Préoccupations de l'après-guerre

En 1946, le lieutenant Médecin Joseph Simon Ohayon, de retour en France, a ouvert un cabinet médical à Sainte-Maure-de-Touraine. Certes, la paix est revenue, mais il se soucie toujours de son frère Georges Ohayon qui, soignée pour une tuberculose contractée sous les drapeaux, décide, malgré son état, de s'engager dans la guerre de 1948 entre Israël et la Palestine. À cette occasion le Médecin Joseph Simon Ohayon lui écrit une lettre pour le mettre en garde. Cette lettre figure en pièce jointe avec des extraits de lettres de son épouse Sheena Starks (elle y parle de la santé de Georges Ohayon et évoque aussi un accouchement proche, celui de sa fille aînée, Danièle Ohayon (ancienne journaliste à France Info et actuelle Présidente de la Maison des Journalistes). Malgré la page tournée de 39/40, l'inquiétude plane autour du lieutenant Médecin Joseph Simon Ohayon. Heureusement, son frère reviendra sain et sauf, et finira par guérir de sa tuberculose.



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emma stool le dimanche 06 janvier 2019 - Demander un contact

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Annexe I au Livre d'Or : À la veille de la guerre et durant la guerre.

À deux mois de la guerre, en juillet 1939, Joseph Simon Ohayon présente avec succès sa thèse à la Faculté de Médecine de Paris. Son père, Jacob Ohayon (qui entretint une correspondance avec Monsieur le Proviseur du Lycée Michelet de Vanves), est alors journaliste à L'avenir illustré. À cette occasion, le journal fit paraître un article pour annoncer la réussite de son fils.
Jacob Ohayon, négociant, fit ses études en France à l'Alliance israélite et enseigna le français et de latin à l'Alliance israélite de Casablanca. Cet homme d'érudition et latiniste émérite devint un journaliste connu au Maroc. Il fut correspondant au Petit Marocain, collabora, entre 1930 et 1940, à l'Avenir illustré, où il rédigea en 1931 ''Les martyrs d'Oufran''. Après 1940, il entra à la Vigie Marocaine, mais, à l'époque des lois raciales de Vichy, il perdit son poste de rédacteur.
En 1945, il écrivit ''Les origines des juifs de Mogador'', là, dans son chapitre ''La guerre'', il signale, entre autres, pour la guerre de 1939-40 la présence sous les drapeaux de ses trois fils Joseph, Lucien, et Georges Ohayon. En 1945, Jacob Ohayon connut la libération en mai, et mourut en septembre sans avoir revu son fils aîné, le Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon .

Document 1. Indique que Jacob Ohayon est négociant et correspondant au Petit Marocain.
Document 2. Succès universitaire du Docteur Joseph Simon Ohayon signalé dans L'Avenir illustré.
Document 3. ''Les martyrs d'Oufran'' par Jacob Ohayon, article à paraître dans l'Avenir illustré.
Document 4. ''Les martyrs d'Oufran'' par Jacob Ohayon dans L'Avenir illustré (19 février 1931).
Document 5.Titre manuscrit ''Les origines des juifs de Mogador'' par Jacob Ohayon.
Document 6. Il cite ses 3 fils sous les drapeaux (1939/40) dans ''Les origines des juifs de Mogador''.
Document 7. Acte de décès de Jacob Ohayon.
Document 8. Photographie de Jacob Ohayon.
Document 9. Photographie de son épouse Fréha Sémana.

De gauche à droite : leurs 3 fils sous les drapeaux
Document 10. Photographie du Médecin Lieutenant Joseph Simon Ohayon .
Document 11. Photographie de Lucien Ohayon.
Document 12. Photographie de Georges Isaac Ohayon.

emma stool le mardi 13 novembre 2018 - Demander un contact

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