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Edouard Nibelle

Edouard Nibelle - son Livre ouvert !
 

Edouard NIBELLE

Né le 7 août 1912 - Mons (B),

Parents
Gaston NIBELLE 1873-1931
Valentine Renée Emma RENARD 1875-1958

Union(s) et enfant(s)
Marié avec Marie Thérèse DEJOT

Laurent Laloup le mercredi 06 décembre 2017 - Demander un contact

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Revue de la Fondation de la France Libre N°37

Laurent Laloup le mercredi 06 décembre 2017 - Demander un contact

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Les services secrets du général de Gaulle / Sébastien Albertelli

" Passy voulait agir vite. Le 2e Bureau avait déjà recruté quatre officiers, les lieutenants Guérin, Ter Sarkissof, Bazancourt et Puech-Samson, évadés de la base aérienne de Rabat, qui venaient d'arriver en Angleterre. Il recruta également Jacques Pécherai qui avait déserté un navire dont le commandant voulait retour­ner en France. L'équipe fut complétée par quatre opérateurs radio : Jouan, Papin et deux Belges, les frères Edouard et André Nibelle. Ces agents furent répartis en quatre équipes, Puech-Samson s'occupant de l'Algérie, Bazancourt de la Tunisie, ..."

Laurent le samedi 17 octobre 2009 - Demander un contact

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Aux services de la République : Du BCRA à la DGSE - Claude Faure

" Au cours du mois d'août, deux pentes équipes du 2e Bureau sont transportées à Gibraltar en vue d'être infiltrées en Algérie et au Maroc. Celle destinée à se rendre en Algérie est constituée des lieutenants Puech-Samson et Bazaugourt, accompagnés de l'opérateur radio Edouard Nibelle et des sergents Papin et Jouan, alors que la seconde réunit les lieutenants Guérin et Ter-Sarkissof et l'opérateur radio Pécherai. Peu de temps après leur débarquement, les deux équipes sont arrêtées par les autorités locales et seront maintenues en prison jusqu'au débarquement allié en AFN. Au début du mois de septembre, chargé d'établir un contact avec des personnalités susceptibles de transmettre des informations au 2e Bureau des FFL, le capitaine Fourcaud (Lucas, Barbes) quitte l'Angleterre pour rejoindre Lisbonne puis Vichy."

laurent le lundi 17 août 2009 - Demander un contact

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PASSY, colonel [André Dewavrin, X 1932, alias].- Mémoires du chef des services secrets de la France

Préf. et notes de Jean-Louis Crémieux-Brilhac. Paris, Odile Jacob, 2000.

« Au cours du mois d'août, je trouvai quelques volontaires pour aller en Afrique du Nord jeter les bases de deux réseaux, l'un au Maroc et l'autre en Algérie. Il s'agissait de quatre officiers, tous pleins d'allant et de foi, qui se chargèrent d'une triple mission : formation de cadres gaullistes (en particulier, si possible, parmi les officiers des affaires indigènes) ; étude dles possibilités de recrutement et d'évacuation de personnel pour la France Libre ; établissement d'un système de propagande gaulliste.
Les lieutenants Guérin et Ter Sarkissof reçurent le Maroc comme champ d'action. On leur adjoignit un nommé Pécheral comme opérateur-radio. Celui-ci fut, à mon insu, chargé d'une mission particulière par les Anglais, ainsi que je le découvris dans les procès-verbaux de ses interogatoires par les policiers de Vichy après son arrestation.
Les lieutenants Puech-Samson et Bazaugourt furent chargés de l'Algérie. Ils emmenèrent avec eux, comme radio, le Belge Édouard Nibelle.
Ces deux groupes, complétés par deux opérateurs supplémentaires,Guerin et Jouan, furent transportés d'abord à Gibraltar. De là, l'ineffable Cody se chargea de les acheminer vers leurs points de débarquement clandestins. Les opérations réussirent, d'ailleurs plutôt mal que bien, car la police en fut avisée quelques jours plus tard lorsqu'on découvrit les canots qui les avaient amenés à terre.
Guérin rencontra peu après un certain baron Louis de Vaufreland en qui il eut le tort d'avoir confiance car il le livra aux autorités locales. Ceci amena l'arrestation de l'équipe entière. Ils furent condamnés aux travaux faces d'où, fort heureusement, ils purent s'échapper, non sans avoir subi d'odieux traitements, avant que les Allemands n'occupassent la « zone libre ».
Quant à l'équipe algérienne, elle remplit sa mission, mais tomba dans un guet-apens au moment où elle s'embarquait pour rejoindre Gibraltar. Tous furent emprisonnés ; le débarquement allié en Afrique du Nord leur rendit la liberté. Ils laissèrent derrière eux, au moment de leur arrestation, des liaisons et des transmissions que les Anglais récupérèrent pour leur compte et dont ils gardèrent les fils, tant à Tanger qu'à Gibraltar. Ils s'arrangèrent par la suite pour nous couper tout contact avec l'Afrique du Nord... Étaient-ils déjà d'accord pour cela avec les Américains ? L'Histoire seule nous le dira. »

Laurent Laloup le samedi 03 janvier 2009 - Demander un contact

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