| |  | | | | Un Français Libre parmi 63029
| | | Mary Victor Adrien Négrier | |
Naissance : 11 novembre 1918 - Ligueil (37)
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Liban en aout 1941
Affectation principale : FAFL / Matricules : 40.182, 35.233
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent
Décès à 80 ans - 10 décembre 1998 - Le Coudray (37)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 441860
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 38392 |
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Mary Victor Adrien Négrier - son Livre ouvert !
Témoignage Oral de Victor Négrier Victor Négrier a été interrogé durant 1h par le Service Historique de l'Armée de Terre en octobre 1984. Numéro AI/8/Z/401 Marc SCAGLIONE le mercredi 14 juillet 2021 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Complément parcours Comme beaucoup d'autres le 2ème Classe Marie, Victor, Adrien NEGRIER sera enregistré "en doublon" : d'abord à la Compagnie de l'Air au Moyen-Orient avec le matricule 40.182 puis sera ré-immatriculé par Londres avec le 35.233. Profession typographe dessinateur. Il arrivait de la Marine Marchande. Fera une grand partie de sa carrière au Groupe Lorraine Bertrand le jeudi 03 décembre 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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NEGRIER Mary Victor : engagé au Moyen-Orient pour compter du 1er octobre 1941 avec le matricule 35.233 comme candidat pilote - Ci-joint sa notice nécrologique publié en février 1999 dans la gazette FAFL.
La matricule porte la date du 1er octobre 1941 pour son engagement.
Source : Yves MORIEULT 
Laurent le samedi 14 novembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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« Des évadés de France venus comme soutiers a bord des navires de rapatriement des troupes vichystes à Beyrouth nous ont rejoints. Parmi eux deux pilotes Mollard et Fry, puis Négrier, Carme, Jeuguense, Berthelot, Crépieu et Mesteir (fils du premier homme sauvé de la rage par Pasteur). Sbath, Corrot, Ardouin, Garaud, Négrier et Mosley s’occupent du bureau des opérations en vol ou des services administratifs. » (Extrait de Hurricane et Khamsin 1942, l’Alsace en Libye - article de Jean Delpech in Icare 136 - année 1990)
Source : Yves MORIEULT Laurent le samedi 03 octobre 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Quelques compléments d'information. Mary Victor NEGRIER est né le 10 novembre 1918.
Lorsqu'il est affecté au GC n°1 Alsace en cours de formation, il est affecté au bureau des opérations ou dans les services administratifs et fait toute la campagne du Moyen Orient jusqu'à fin 1942.
Il reste au GB Lorraine comme mécano volant jusqu’au 26 avril 1945.
Le Sergent NEGRIER a effectué 11 opérations aériennes de guerre comme mitrailleur, en plus de son travail de mécanicien cellule:
N° 107 - 13/05/1944 - DOUAI, marshalling yards,
N° 123 - 30/05/1944 – GRAVELINES, gun position,
N° 138 – 24/06/1944 – Château de Merlemont,
N° 186 – 04/08/1944 – Bois de Gaulet, troop concentration,
N° 204 – 26/08/1944 – Arques la Bataille,
N° 210 – 11/09/1944 – Breshens Semy,
N° 225 – 28/09/1944 – Emerich, road jamet,
N° 239 – 29/10/1944 – Venlo Road jamet,
N° 240 – 15/12/1944 – Deventer, rail river bridge,
N° 343 – 24/04/1945 – factory area at Bremen,
N° 347 – 26/04/1945 – Postdam.
Il est démobilisé en mai 1945 à PARIS.
Mary Négrier est décédé le 10 décembre 1998.
(sources documents du SHA, département Air et documents personnels). Fabrice JEAN le dimanche 02 novembre 2008 Recherche sur cette contribution | |
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Mary Négrier, mécano FAFL Mary NEGRIER
Né en 1919
Origine : Paris 20e
Engagé dans la France Libre en Palestine en août 1941.
Matricule n° 35.233.
Grade atteint : Sergent
Décorations :
- croix de guerre, une citation,
- médaille coloniale, agrafe « Libye ».
Mary NEGRIER fait la campagne de France au 5e Chasseur. Il est fait prisonnier par les allemands.
En Juillet et Août 1941, il est dans le sud de la France (Toulon et Marseille). Avec un camarade (POINSOT), il se fait recruter comme soutier sur le GROIX qui part rapatrier au LIBAN les troupes de VICHY. A l’arrivée dans le port de BEYROUTH, il réussit à quitter le bateau.
Le 28 Août 1941, il est à BEYROUTH engagé dans les Forces Françaises Libres.
Il est affecté au Groupe de Chasse n°1 Alsace et fait toute la campagne du Moyen Orient jusqu'à fin 1942.
Le 1er janvier 1943, arrivée en Ecosse dans le port de Greenock par le l’ORDUNA, bateau partit 70 jours avant de SUEZ.
Le 15 février 1943, il est toujours au GC1 stationné à Camberley (GB).
Le 27 mai 1943, il fait une demande pour intégrer un groupe d’élèves pilotes (il est caporal). Il est au détachement de COSFORD (GB).
Le 23 juin 1943, il est nommé sergent (sortie d’école de mécaniciens). Il est à ce moment là au squadron 242 (Groupe de Bombardement LORRAINE).
Comme tout ses camarades mécaniciens de l’ALSACE de Lybie affecté au LORRAINE, il fait partie des « chasseurs » de la seconde escadrille.
Il finit la seconde guerre mondiale au GB Lorraine comme mécano volant.
Après la guerre, il fait divers métier comme marchand de bois en Afrique ou encore boucher.
Mary Négrier était marié sans enfant, il est aujourd'hui décédé.
Photo du Sergent Mary Négrier (à droite) avec un camarede devant un des bombardiers du Groupe Lorraine en 1944. 
Cliquez pour agrandir
Fabrice JEAN le mardi 05 août 2008 Recherche sur cette contribution | |
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" Il était mécano de Mendès France et de Romain Gary dans la France libre" Raymond Lorrain " Chemin sait que nous passons au large du Cotentin et qu'on approche des côtes d'Irlande. Dans la cale les champions de belote s'affrontent. Ce sont toujours les mêmes, ceux qui prennent le jeu au sérieux.
- Valet tournant.
- Lorrain t'es toujours ailleurs, on se demande où !
Le soir, enroulé dans une couverture le froid nous engourdit. Le port n'est plus si loin.
- Les gars c'est le moment qu'on fasse un plongeon dans l'eau glacée ! Qui a dit ça ? Une chaussure lancée à la volée retombe sur le plancher. Ce matin le soleil perce la brume, il a la pâleur de la nouvelle lune. Nos yeux encore tout éblouis du soleil des tropiques ne le reconnaissent pas. La mer indéfinie, l'horizon imprécis, le ciel vague créent un paysage imaginaire, "rendu fantastique par ce disque d'argent nimbé de brume".
Bertic et Chemin chantent la Paimpolaise qui les attend au pays Breton. Cousin et Négrier prennent l'ascenceur pour la tour Eiffel, Seinnenger arpente la place Stanislas, Bouchareinc rêve de Bordeaux et Delpech dans les vignes se saoule du chant des cigales.
Les plus à plaindre dans cette aventure sont Francine, Coréa et Pharamon, Français de Pondichéry, ceux de Nouvelle-Calédonie, d'Afrique du Sud, de tous les coins du monde où il fait chaud. Il leur faut vraiment croire au soleil d'Austerlitz.
Enfin le 1 er janvier 1943, l'Orduna, 70 jours après son départ de Suez, entre dans le port de Greenock en Ecosse. Les aviateurs français libres qui ont eu la chance de ne pas avoir été torpillés, arrivent en Angleterre. Sous un ciel sombre, dans la neige et le froid, ils débarquent avec Châtrieux en short et en chemisette." L. Laloup le mercredi 12 mars 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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