René Lemoine - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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René Lemoine



Naissance : 29 décembre 1905 - Nancy (54)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Afrique

Engagement dans la France Libre : AEF en aout 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BM2

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 89 ans - 19 décembre 1995 - Paris 5e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 361538

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 1592

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 31497

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" En 1938, il est planteur de café et exportateur de produits coloniaux en Oubangui-Chari. Il prend la tête de la résistance civile et militaire à Bangui et organise des actions en faveur du ralliement au général de Gaulle. Affecté dans les Forces françaises libres au 2ème Bataillon de Marche, René Lemoine y commande la section de mitrailleuses. Le 15 avril 1945, René Lemoine participe aux combats de Royan et Didonne pour lesquels il est cité à l'ordre de l'Armée. Tout en menant un combat acharné en première ligne, il assure avec compétence sa mission de secours et de rapatriement des nombreux blessés."

www.pays-royannais-patrimoine.com 

Laurent le mardi 21 juillet 2009 - Demander un contact

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PAS DE MOLLESSE DANS LE DESERT (VU D'EN BAS) une oeuvre de CANONNE ETIENNE

" Puis ce fut Dakar avec de Gaulle où nous n'avons pas pu briller. A Douala, par contre, j'avais la tripe serrée quand sur le quai du port, au son de la Marseillaise, Leclerc salua de Gaulle, j'étais à côté de lui et me sentais tout fier.
Le tour d'Afrique ensuite en tournant en rond pendant près de trois mois... J'en ai profité pour apprendre encore ma médecine.
Puis la ville morte de Suakin et l'Erythrée. J'étais impres­sionné par le travail médical qu'on m'avait donné, car on m'avait versé à l'échelon hôpital du G.S.D.
Plus que peur des Italiens, j'ai eu des émotions rétrospec­tives avec les hyènes qui frôlaient nos lits de camp toute la nuit.
Et puis ce fut l'arrivée du BM 2. Premiers contacts du commandant de Roux deux fois plus petit que moi, mais quel ascendant...
Le père Michel qui m'emmène bien vite prier à Jérusalem et Bethléem. Lemoine, champion olympique de fleuret qui me donne mes premières leçons et tous nos tirailleurs dont si peu parlent français qu'il m'a fallu apprendre le Sango pour que la visite médicale ne devienne pas un dialogue de sourds... et, ma foi, si beaucoup y sont restés, ce n'est pas tous de ma faute.
Enfin ce fut les premiers sifflements des balles, les djebels, la chaleur, la soif, le froid nous tenaillaient l'un après l'autre. Après avoir été chercher les blessés dans le no man's land, certains se faisaient tuer ou risquaient la mort pour récupérer un bidon d'eau.
... Les premiers abricots dans les jardins de Damas et dans ces fameux jardins, alors que je m'occupais des bles­sés, le lieutenant Simon, sérieusement blessé à la face et au crâne me demande ce que je pensais de son état... je ne réponds pas... mais lui fait envoyer l'aumônier. Depuis trente ans, il me le reproche toujours. Sur les pas de Bechtel ce furent les découvertes des délices de Capoue... à Damas après l'amertume des cailloux du djebel Kalaat Hassan. Et le sursaut de Nebeck, puis l'arrivée à Alep où comme « gamin médecin » on avait multiplié mes fonc­tions, non seulement au BM 2, mais à l'hôpital où j'avais charge d'une compagnie syrienne.
Décidément le BM 2 avait voulu que j'apprenne tout, et la médecine et le reste.
Et puis ce furent les liaisons avec Deir es zor et Abou Kemal pour l'évacuation des blessés de la 5e, avec un vieux Potez sur lequel le rase-motte correspondait à du tape-cul véritable.
Ensuite le contact avec le désert de Libye. Chaque véhicule porte le nom d'une âme chère laissée en Syrie."

Laurent Laloup le dimanche 21 décembre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 18 décembre 2010

 

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