Guy Fernand Legendre - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Guy Fernand Legendre



Naissance : 13 décembre 1922 - Fecamp (76)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en mars 1943

Affectation principale : FAFL / parachutistes

BCRA

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 28 ans - 5 mars 1951 - Pyongyang ou Munchi, Corée

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 355309

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 29924ligne 31178


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Guy Fernand Legendre - son Livre ouvert !
 

Association du Souvenir des Cadets de la France Libre
LETTRE EDITORIALE N°7 Juillet 2017

"Guy LEGENDRE avait 18 ans en mai 1940
Quand il quitte ROUEN pour rejoindre le sud de la France puis ORAN où il entre en contact avec les réseaux de résistance pour préparer le futur débarquement des forces alliées sur les côtes algériennes et marocaines. Puis il se rend à GIBRALTAR en janvier 1943 pour rejoindre les Forces Françaises Libres en Grande Bretagne. Il est admis à l’Ecole des Cadets et en sort au grade d’aspirant dans la « Promotion 18 Juin ». Il sert au BCRA, est parachuté en France dans le Cher puis rejoint le front de l’Atlantique et termine dans les rangs de la 1ère Armée Française qui le mène jusqu’au Danube.
Volontaire pour le Corps expéditionnaire d’Extrême Orient, il rejoint en 1946 la 2ème compagnie des Parachutistes SAS. Il est blessé lors du dégagement de Nam-Dinh. Il retourne en 1947 en France où il est instructeur parachutiste à PAU.
C’est après son retour à la vie civile qu’il s’engage en juillet 1950 au Bataillon français de Corée et prend part aux combats aux côtés de la 11ème division américaine.Il trouve la mort atteint d’une balle en pleine tête au cours d’un assaut sur la côte 1037 à MUN-CHI en Corée centrale alors que sa compagnie venait d’atteindre l’objectif qui lui avait été assigné après avoir repoussé victorieusement des contre-attaques ennemies."

Laurent Laloup le vendredi 06 octobre 2017 - Demander un contact

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Natif de:FECAMP (76)
Situation militaire:?
N°matricule:?
Contingent:ATHOS 2
3°compagnie (Lieutenant BAXERRES)
Tombe au Champ d'Honneur le 03 mars 1951 lors de l'attaque de la CÔTE 1037.
Inhumé au cimetière de ROUEN(76)
Photo LE PITON
Campagne de Corée :
29 11 1950

Laurent Laloup le vendredi 06 octobre 2017 - Demander un contact

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Revue de la France Libre Mai 1951

Tombé au champ d'honneur le 5 mars 1951, Pyongyang
Lieutenant Parachutiste
Promotion "18 juin" de l'Ecole Militaire de la France Combattante

laurent le samedi 02 janvier 2016 - Demander un contact

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"André Casalis : Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951"

"Guy Legendre , capitaine de l'équipe de football à Ribbesford"

Laurent le mercredi 08 juillet 2009 - Demander un contact

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André Casalis : " Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951"

" Le carnet où il rapporte les petits faits de son existence quotidienne au cours de l'été 1942, s'interrompt le 16 octobre. Les Américains débarquent trois semaines plus tard, le 8 novembre. On peut se demander si ce document, où il décrit de très nombreux déplacements quotidiens, donnant l'impression d'une période de vacances perpétuelles entrecoupée de quelques activités à caractère professionnel, n'est pas, en fait, un instrument de « couverture » pour le cas où il serait arrêté. Il semble ne jamais coucher au même endroit, être constamment en déplacement dans un rayon assez limité d'ailleurs, rencontrer fréquemment presque les mêmes personnes, sans que les motifs de ces trajets et de ces rencontres soient bien clairs. On ne peut s'empêcher de penser à des activités de résistance et la fréquence des baignades à une époque peu propice évoque irrésistiblement un travail de reconnaissance des côtes.
On sait qu'il fait la connaissance d'une demoiselle Brunet, fille d'un pasteur réformé. Il semble bien que cette personne, qu'il reverra dix ans plus lard, a une grande influence sur lui sans pour autant qu'ils deviennent intimes. Il est même probable qu'elle l'a introduit dans les milieux de la Résistance locale où l'esprit d'initiative et les qualités personnelles de Guy font merveille. Il entre dans le réseau oranais du consul Knight. Son action sera d'ailleurs reconnue par les autorités militaires puisque, bien que civil, il recevra plus tard une brillante citation. En voici le texte :
« Jeune évadé de France en 1940, assura avec un courage extraordinaire les missions de renseignements les plus risquées le long des côtes nord-africaines. Effectua avec un plein succès dans la nuit du 7 au 8 novembre 1942 plusieurs missions de liaison à travers les lignes. » Citation à l'ordre du Corps d'Armée (19 septembre 1945).
Ces « reconnaissances » suggèrent que l'un des objectifs de son orga­nisation était de préparer le débarquement allié. Au moment de l'opération elle-même, Guy a été envoyé à plusieurs reprises à travers « les lignes » - ce ne semble pas être tout à fait le mot qui convient d'ailleurs - pour renseigner le commandement des troupes anglo-saxonnes, voire les guider, grâce à sa connaissance du terrain et de la langue anglaise.
L'exemple de la famille Brunet exerce sans doute sur lui une forte influence. On sait, par ses propres notes qu'il fréquente un milieu réformé.
« Mme Vincent! nous a lu un chapitre de la Bible. Acheté opuscule philosophie. »
II a plusieurs discussions avec cette dame qu'il rencontre à de nombreuses reprises. On sait en outre que Guy s'est converti avant de quitter l'Algérie. Son « Pay Book » en effet, porte la mention « Protestant ». Voilà qui est singulier et remarquable, en plein conflit! Il appartiendra à cette commu­nauté, une fois de retour en France, puisque l'on trouve l'adresse de l'Aumônerie générale protestante à Paris dans son carnet d'adresses, ainsi que celui d'Emilie Brunet avec qui il est donc resté en contact.
Il est temps de dire un mot de sa personnalité. Legendre est un athlète, pas très grand peut-être, 1,78 mètre, mais extrêmement vigoureux, bien découplé et physiquement harmonieux. Son regard clair, la classique ordonnance de son visage, son menton rond et prononcé annoncent tout à la fois une forte volonté et une grande aménité. Le visage est carré, le front grand et dégagé et les oreilles un peu décollées ajoutent à l'expression de force que donne son regard clair et direct. Il respire la confiance en lui-même, sans timidité aucune et ses traits contribuent à lui donner une attitude positive et généreuse qui attire immédiatement la sympathie. Ouvert, s'exprimant volontiers, d'une grande droiture, il ne semble pas avoir nourri de ces inquiétudes intérieures qui viennent parfois assombrir le comportement des meilleurs. Il sera populaire à l'École des Cadets où sa compagnie sera recherchée, ce ne sont pas ses amis Yves Cantin et Aloïse Schiltz qui diront le contraire. Peu rancunier, compréhensif il rendra souvent visite dans Paris reconquis, à d'anciens camarades qui, eux, sont restés en France. Aucunement sectaire il n'aurait certainement pas été homme à nourrir, cinquante ans après, des sentiments d'exclusion absolus à l'égard de tous ceux qui n'auraient pas été de son avis ou qui n'auraient pas suivi ce que certains considèrent encore aujourd'hui comme le seul chemin acceptable : celui d'une France Libre pure, exclusive et dure, conférant un brevet d'honorabilité définitif quoi qu'on ait pu y faire, ou ne pas y faire.
Il quitte l'Algérie en janvier 1943, via Gibraltar où il contracte un engagement le 22. Un rapide convoi vers la terre promise, la Grande-Bretagne et après plus de deux ans d'errance et d'espoir, il se retrouve à Camberley. La compagnie des services généraux l'y accueille avec l'enthousiasme propre à ce camp dont la réputation de tristesse est bien connue. Il est interrogé par les Britanniques, comme tout le monde à l'arrivée et a l'occasion de mentionner ses activités lors du débarquement américain en Algérie. Ceci et sa belle stature lui valent d'être désigné pour suivre les cours de l'École des Cadets où il arrive à temps pour entamer le cycle préparatoire de six mois de la dernière promotion. Si tout va bien, il obtiendra son premier galon au milieu de l'année suivante.
Il trouve l'École des Cadets un peu submergée par le soudain afflux de nouveaux élèves. Trois promotions sont déjà sorties entre juin 1942 et juin 1943, date à laquelle il arrive à Bewdley où elle fonctionne depuis un an. Entre les élèves officiers de la future promotion « Corse et Savoie » de décembre 1943 et la masse des volontaires qui arrivent de tous les confins du monde libre et de la France, ce sont deux cents Cadets qui sont lâchés sur les villes voisines les soirs de permission."

Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact

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Bataillon de Corée, de Erwan BERGOT

"... — Qu'allez-vous chercher en Corée ? leur demande Baxerres.
Certains parlent d'aventure, d'autres de combat pour la liberté. Ce sont les plus nombreux, soit qu'ils aient déjà effectué un séjour en Indochine, soit qu'ils estiment simplement que leur devoir est là, conséquence d'un engagement politique.
Baxerres se demande à quelle catégorie appartient le postulant.
— Je m'appelle Guy Legendre. Evadé de France, j'ai activement participé à la préparation du débarquement de novembre 1942. A Londres, en 1943, j'ai suivi les cours de l'Ecole des Cadets de la France Libre. Affecté au B.C.R.A. j'ai été parachuté dans l'Indre. Après l'Alsace, j'ai rengagé chez les S.A.S. en partance pour l'Indo­chine. Blessé au siège de Nam Dinh, rapatrié sanitaire, j'ai ensuite été nommé instructeur parachutiste à Pau. C'est alors que je suis parti.
— Pourquoi?
Legendre sourit.
— Il y avait pléthore d'officiers et l'armée dégageait les cadres..."

Laurent Laloup le lundi 21 avril 2008 - Demander un contact

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Guy Legendre

Laurent Laloup le mardi 24 avril 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 06 octobre 2017

 

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