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| Guy Félix Alfred Le Citol | |
Naissance : 9 septembre 1923 - Lorient (56)
Activité antérieure : ouvrier / artisan
Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique
Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1943
Affectation principale : FAFL / parachutistes
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 2c
Décès à 96 ans - 29 janvier 2020 - Ploemeur (56)Frère de René Le Citol
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 349289
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 29636 |
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Avis de décès et biographie détaillée L'ancien parachutiste du 4th SAS Guy Le CITOL nous a quitté en silence cette semaine. Un hommage a été rendu ce 31 janvier 2020, à 11 heures, au crématorium de Lorient.
Né à Lorient le 9 septembre 1923, il s’engage avec son frère René dans les FAFL le 21 juin 1943 à Londres.
Ils sont brevetés tous les deux le 27 août 1943 et il participe au sein du 4th SAS / 2e RCP aux opérations Dingson, Spencer, Franklin et Amherst.
Petit résumé de l'épopée militaire de Guy :
Alors qu'il travaille à la base des sous-marins de Lorient, il procède régulièrement à des actes de sabotage sur les pièces détachées destinées aux sous-marins ennemis.
Les Allemands, soupçonneux, veulent l'envoyer au STO (Service de travail obligatoire). Il décide alors, avec son frère Réné, de rejoindre l'Angleterre et le général de Gaulle, le 21 juin 1943. Il franchit la Manche sur une embarcation de fortune. Non loin des côtes anglaises, déshydratés, les mains en sang et pleines d'ampoules, avec une boussole qui n'indique plus le Nord, ils sont repérés par des avions et sauvés par une vedette rapide anglaise.
Guy intègre les parachutistes et après un an d'entraînement, est parachuté en Bretagne dans la nuit du 17 au 18 juin 1944 pour rejoindre ses camarade SAS à Saint-Marcel. Suite à une erreur de pilotage, il touche le sol au niveau de Roc-Saint-André, dans le Morbihan. Mais il a été repéré par les Allemands et échappe à l'exécution rapide que connaîtront de nombreux Français libres en uniforme. Considéré comme un prisonnier de guerre, il sera incarcéré dans les prisons de Josselin, Pontivy, Laval, Le Mans et Chartres.
Le 29 juin 1944, il est emmené en Allemagne. Il réussit, à l'aide d'un simple tournevis, à s'évader du train avec une seule idée en tête, se diriger vers le front de Normandie.
En chemin, Guy rencontre deux jeunes Anglais de son âge qui veulent rejoindre les lignes anglaises, mais ils seront tous arrêtés. Sous la surveillance des Allemands, le trio profite d'un moment d'inattention pour leur fausser compagnie. Guy et les deux Anglais sont près de Vire, au niveau de la scierie familiale où vivent Huguette et Thérèse. Cachés depuis une demi-heure, dans les fourrés, ils entendent les pleurs d'un bébé. Ils proviennent d'un abri souterrain où se cache toute une famille qui les invite à les rejoindre. Deux heures plus tard, les obus commencent à pleuvoir. Ils resteront tous cloîtrés près de 11 jours avant que les tirs ne s'arrêtent. Ils sont délogés par une patrouille allemande qui les oblige à partir à l'arrière de la ligne de front.
Rejoindre l'Angleterre à tout prix
Au bout de quelques kilomètres, les trois compères disent au revoir à leurs hôtes pour reprendre la route afin de rejoindre les Anglais. Quelques jours plus tard, le trio croise deux chars légers anglais. Guy Le Citol sera conduit en Angleterre pour poursuivre la lutte, il rejoindra son unité pour l'opération Spenser.
Guy sera démobilisé le 8 septembre 1945. Il commencera alors une carrière de mécanicien sur les bateaux de pêche, puis pêcheur à son tour, sur son propre chalutier.
Guy sera largement décoré pour ses faits de guerre : chevalier de la Légion d'honneur, médaille militaire, Croix de guerre.
Et toute sa vie, il aura à coeur de partager cette page de l'histoire avec les collégiens, lycéens. Il a d'ailleurs reçu, en 2014, les Palmes académiques pour son engagement au nom du devoir de mémoire.
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LE BRETON Thierry le mardi 04 février 2020 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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décorations de papi guy _croix de guerre 39-45 avec étoile d'argent , de vermeil et de bronze
_médaille des évadés
_médaille militaire
_médaille commémorative francaise de la guerre 39-45 avec barrettes "engagé volontaire" et "libération" et "insignes des blessés"
_médaille commémoratives des services volontaires dans la france libre
_chevalier puis officier de la légion d'honneur
_c.c.v.r.
_croix de guerre hollandaise
_ il a recu aussi les palmes académiques pour son investissement dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation , en effet , pendant quinze ans il a porté son témoignage dans des classes de collèges et lyçés pour la transmission de mémoire.
Même si ce n'est pas mon papi a moi , je suis fier de faire parti de sa famille. gilet mickael le vendredi 14 octobre 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"LE CITOL Guy, Félix : né le 9 septembre 1923 à Lorient - engagé FAFL pour compter du 19 juillet 1943 - 2ème classe parachutiste avec le matricule 35.942. Affecté par la suite au 2ème RCP."
Yves MORIEULT Laurent le lundi 23 novembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole " On n'en finirail pas de dérouler la liste des fratries de FFL : Georges et Henri Farvacquc (ouvriers originaires de Saint-Pierre-et-Miquelon, engagés ensemble en décembre 1941, l'un dans le groupe Lorraine des FAFL, l'autre dans les FNFL), Guy et René Le Citol (entré tous deux en juillet 1943 au 4l BIA), ou André et Raymond Hauser. Ces derniers forment d'ailleurs un singulier couple aux parcours en miroir. Nés dans une famille de la bonne bourgeoisie juive parisienne (en 1921 et 1924), ils sont tous deux élèves de mathématiques supérieures au lycée Carnot, s'évadent ensemble de France par l'Espagne (novembre 1942), sont emprisonnés ensemble en Espagne, et, une fois libérés (Raymond l'a été deux mois avant André), ils s'engagent conjointement chez les SAS, au 3e BIA, où ils seront tous les deux blessés. Après la guerre, André Hauser sera professeur d'université et son frère Raymond, ingénieur. " Laurent le samedi 21 novembre 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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"Gilles Haentjens, Corentin Guégan, Guy Le Citol et son copain Raymond Meunier, 60 ans après" lerot.org/FFLSAS/
Parachutistes S.A.S de la France Libre 1940 - 1945
Special Air Service 1st SAS - 3rd SAS - 4th SAS
Chasseurs Parachutistes 1ère CCP - 2ème RCP - 3ème RCP
de David Portier Laurent Laloup le jeudi 21 mai 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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