| |  | | | | Un Français Libre parmi 62957
| | | Emmanuel Albert Marie Joseph Lancial | |
Naissance : 17 octobre 1889 - Moulins (03)
Activité antérieure : fonctionnaire
Point de départ vers la France Libre : Afrique
Engagement dans la France Libre : Durban en novembre 1941
Affectation principale : Administration /
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : commissaire
Décès à 85 ans - 25 avril 1975 - Paris 10e
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 28603
Dossier Légion d'Honneur |
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 " Liste chronologique des ambassadeurs de France en Pologne
M. Christian Fouchet 10 décembre 1944 Délégué du Gouvernement provisoire
M. Emmanuel Lancial 22 juin 1942 Représentant du Comité national français
M. Léon Noël 12 mars 1935 Ambassadeur"
" Enfant, je me rappelle avoir entendu de la bouche de mes parents le récit de l'expulsion de l'ambassadeur français du régime de Vichy : le 25 août 1944, journée de commémoration de l'indépendance nationale, le défilé traditionnel se transforma en une manifestation devant l'Ambassade de France, le peuple uruguayen, chantant ensemble la Marseillaise et l'hymne national, déclara l'Ambassade "territoire libre français", et exiga que M Emmanuel Lancial, l'émissaire du Général De Gaulle, devînt ambassadeur de France."
Jacques Ghémard le mercredi 01 mars 2017 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" Pierre Lavéry : « Paris esta libre ! » 23 août 1944
Dans toute l'Amérique latine, le jour de la libération de Paris fut un jour de liesse. Le Brésil décida de marquer l'événement de trois jours fériés. Le représentant du général de Gaulle à Buenos Aires et Montevideo, M. Emmanuel Lancial fut surpris par l'événement alors que, d'un poste à l'autre, il traversait le Rio de la Plata.
Une foule immense l'attendait à son arrivée à Montevideo et il fut porté en triomphe. Nous avons retrouvé des photographies qui attestent de la joie des Uruguayens. Une manifestation reconduisit le représentant de la France libre à la Légion de France, remise depuis peu à sa disposition.
La France rentrait enfin chez elle à Montevideo comme à Paris. Tandis qu'à Buenos Aires, tous les gens valides sont dans la rue, les invalides et les malades aux fenêtres. La foule se rend en cortège devant l'Ambassade de France et hurle la Marseillaise.
Un mois auparavant, le Général n'avait-il pas constaté devant l'Assemblée consultative provisoire d'Alger :
« En remettant la France à sa place, et dans des conditions qui lui permettent de la tenir, nous servons l'intérêt d'un grand nombre d'hommes en même temps que celui de notre pays. Nous sommes confirmés dans cette opinion par la stupeur et l'effroi que sa disparition possible a naguère provoqué dans tous les continents, enfin pour l'émouvant enthousiasme que suscite maintenant dans les masses immenses la preuve qu'elle réapparaît. » "
www.charles-de-gaulle.org laurent le vendredi 11 septembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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