Louis René Lagorce - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Louis René Lagorce



Naissance : 17 novembre 1917 - Berson (33)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Palestine en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / artillerie

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : maréchal des logis

Décès à 82 ans - 14 mai 2000 - Vendôme (41)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 330652

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 310

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 28271

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SOUVENIR D'UN VETERAN DE BIR HAKIM ET D'EL ALAMEIN par CLAUDE J. CORNUEL

"...Le maréchal de logis Lagorce au volant de la voiture me demande ce qui se passait. Je répondis "Le Capitaine n'est que blessé j'en prends soin". Je demandais aux occupants de la voiture de se tasser un peu plus, aidé d'Azadian qui s'était joint à nous au moment du départ, nous installâmes le capitaine le dos contre la paroi du véhicule, les jambes étendues. Je jetais une couverture sur le corps m'arrangeant que les autres ne voient pas sa figure. Prenant appui sur une caisse de munitions, je sortis le buste de la tourelle. Nos voitures suivaient feux éteints. Lagorce se doutait de ce qui était arrivé et réclama à boire. J' avais un peu de thé dans mon bidon. Je sortis de la valise la bouteille d'alcool à 90°, en versai une bonne dose dans mon " Mug" ( Genre de tasse ou gobelet emaille que nous employons pour boire le thé ), et y ajoutant du thé et le fit passer à Lagorce, qui but avidement, se contentant de dire : C'est rudement fort ce truc là " et après une seconde où il ralentit, il débraya, rembraya à nouveau et partit comme une flèche dans la direction 213. J'avais pris la boussole au moment où le capitainl retombait dans mes bras. Ce n'est que plus tard que Lagorce m'avoua que s'il n'avait pas bu ma mixture, il n'aurait pas eu le courage de continuer. "Celui qui n'a pas peur n'existe pas" a dit le maréchal Ney. Il faut être passé par là pour s'en rendre compte."

www.cealex.org 

Laurent le jeudi 24 juin 2010 - Demander un contact

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Feux et lumière sur ma trace (Faits de guerre et de paix) du Colonel Pierre Chateau-Jobert

"A l'aube suivante, du haut d'un monticule à vingt mètres au-deseus de la batterie, je guette la descente de la Légion.
Je vois leurs premières lignes dans la plaine. Encore une minute à mon chronomètre, et ce sera à nous de jouer.
Pas question de faire démarrer le « barrage roulant » au plus près de la biffe : sous le prétexte de ne pas dévoiler nos emplace­ments du dernier moment, je n'ai même pas été autorisé, après mon changement de position de la veille, à tirer les quatre coups qui auraient permis d'accrocher le tir au terrain et de « vérifier le faisceau » (écartement normalement prévu entre les éclate­ments). Pendant ce temps, sur le Djebel Kelb, les légionnaires ne prennent pas tant de précautions. Leurs silhouettes se profi­lent de loin et font autant de cibles. La veille j'ai vu un légion­naire, le pauvre, qui avait reçu de plein fouet un obus de 25 ; il lui manquait la moitié de la poitrine.
Allons-y pour nos tirs. Tout est prêt ?... « Première pièce, feu !... Deuxième !... Troisième !... N. de D... Lagorce ! Vérifiez votre troisième pièce ! Elle tire au diable ! » Je vois Lagorce, mon « margis » chef de section, se précipiter sur le pointeur, le bousculer pour prendre sa place et vérifier la hausse.
« Première pièce, augmentez de... ! Deuxième !... Troisième !... »
J'ai eu chaud ! Quand ça commence à « merder », ça ne se répare pas sans perdre du temps. Les petits flocons blancs sont à leur place, bien en ligne sur le terrain. Maintenant, faisons plai­sir à la Légion : je raccourcis le tir pour être plus près d'elle. Les légionnaires continuent à avancer sans ralentir vers « mes » éclatements. Il n'y a plus qu'à augmenter la portée au fur et à mesure qu'ils progressent. Maintenant mes , « pelots » dégringo­lent sur les défenses extérieures du blockhaus. La prochaine hausse sera pour lui ; ce sera du fignolage, du tir au but.
Je resserre le faisceau des impacts. Encore cette troisième pièce qui exige une correction en direction ! A présent, « Videz les coffres ! »
Tout ce qui nous reste d'obus est expédié pendant que les légionnaires dépassent les premières défenses du blockhaus."

Laurent Laloup le dimanche 24 mai 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 24 juin 2010

 

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