Joseph Kiemer - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Joseph Kiemer



Naissance : 15 aout 1910 - Guebwiller (68)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : octobre 1942

Engagement dans la France Libre : Tunisie en juin 1943

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BM14

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27313ligne 27318

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Mémoire Spiritaine - Volume 10 La part des femmes dans la mission en Afrique XIX-XX siècles
November 1999
Les spiritains dans les Forces Françaises Libres (1940-1943) Xavier Boniface

Des spiritains gagnent enfin sur ordre la France Libre en 1942 et 1943. Pour eux, ce n'est donc pas un choix délibéré. Les bataillons constitués en Afrique nécessitent un encadrement métropolitain conséquent, et il est fait appel aux colons et missionnaires civils, mobilisés comme réservistes. Mgr Paul Biéchy, vicaire apostolique de Brazzaville, se plaint, en octobre 1942, que « des plans de mobilisation [soient] en cours. On prélèvera un ou deux [pères] sur chaque vicariat '' », entraînant des vides dans les missions. Les PP. Joseph Kienner, Pierre Lamour et Pierre George se trouvent dans ce cas de figure.
Le droit canon interdit aux prêtres toute fonction risquant de leur faire verser le sang de leur prochain, et notamment le métier des armes. Néanmoins, le Saint-Siège admet que les clercs doivent se soumettre aux lois en vigueur dans leur pays : ils sont dispensés de l'interdit de porter les armes en cas de mobilisation générale, à condition de ne pas se porter volontaires. Or à leurs débuts, les Forces Françaises Libres recrutent des soldats métropolitains sur la base du volontariat. Les missionnaires hésitent à rejoindre le mouvement de leur propre chef, sauf s'ils peuvent servir comme aumôniers. Souvent, d'ailleurs, ce sont les événements plutôt qu'un choix réfléchi qui les ont amenés chez de Gaulle. Leur ralliement n'intervient bien souvent qu'après la constitution de l'Afrique Française Libre. Fidèles à leur voeu d'obéissance, ils sollicitent auparavant l'accord de leurs supérieurs ecclésiastiques. Avant de gagner le Nigeria, le P. Pouille informe de ses intentions le vicaire apostolique du Cameroun. Le P. Houchet « supplie Mgr Biéchy » de le laisser partir « avec une unité combattante », et il ne quitte sa mission qu'avec l'accord de l'évêque. Les débuts de la France Libre donnent lieu à quelques flottements en la matière, car les autorités religieuses ignorent de Gaulle. Quand, au lendemain du ralliement du Cameroun, le P. Dehon veut célébrer la messe dans une mission de Douala, un séminariste intrigué s'enquiert discrètement de la situation canonique du spiritain

Laurent Laloup le jeudi 28 juillet 2022 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 28 juillet 2022

 

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