Bertrand Clair Marie Emile Imbert - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Bertrand Clair Marie Emile Imbert



Naissance : 23 octobre 1924 - Paris 16e

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : en juin 1943

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

E N Amiens, Escarmouche, caserne Bir-Hakeim, La Surprise

Matricules : 1450 BIZ43

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : Enseigne de vaisseau

Décès à 86 ans - 22 janvier 2011 - Paris

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 301302

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 6993ligne 6994

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 25490


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Table des naissances Paris 16e

L'amiral Chaline a mis dans sa liste IMBERT Jean né le 23 10 1924 à Paris 16e, Elève Ecole navale

Donc prénom différent mais même date de naissance, même date d'engagement. Je ne sais pas s'il s'agit d'une erreur de prénom ou une erreur de date et dans ce cas il s'agirait peut être du jeune frère. Mais je ne trouve pas de dossier de résistant correspondant.



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Jacques Ghémard le dimanche 06 août 2017 - Demander un contact

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www.france-libre.net Revue de la France Libre Mars 2011 

DECES

IMBERT Bertrand (FNFL),
le 22 janvier 2011 à Paris (75)

Laurent le lundi 18 janvier 2016 - Demander un contact

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Terre Adélie S2

B.Imbert fut le chef de la seconde expédition de l'Année Géophysique Internationale.

Lapostolle Arnaud le mardi 21 février 2012 - Demander un contact

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controldatafrance.com 

"....BERTRAND IMBERT

REMINISCENCES

1) La période des guerres (1942-1947)

Introduction :

En octobre 1942, je rejoins avec difficulté la zone occupée par les Allemands pour entrer à l'Ecole Sainte Geneviève, tenue par les jésuites, en deuxième année de préparation à l'Ecole Navale. Quelques mois plus tard, je signe à Londres un engagement volontaire dans les Forces Navales Françaises Libres; j'ai dix-huit ans et vais participer durant ma vie à des événements historiques sur lesquels il me semble intéressant de donner quelques commentaires.

Novembre 1942 :

Débarquement allié en Algérie et au Maroc malgré une résistance française; débarquement de troupes allemandes en Tunisie sans aucune résistance ! À Toulon est retranchée une bonne partie de la flotte française. Les Allemands ont envahi la zone dite libre et se sont arrêtés à la limite de l'arsenal de Toulon.

Fin novembre ils attaquent avec l’espoir de s'emparer de notre flotte. Celle-ci sur ordre de l’amiral Jean de Laborde se saborde, sauf quelques sous-marins qui s'échappent; deux rallient Alger.

Il n’y a plus de concours de l'Ecole Navale; les jésuites nous incitent à préparer le concours d'une école civile : Supelec, Centrale,… Je décide de m'évader de France et de rejoindre les Forces Navales Libres. Avant de partir à Noël 1942 essai infructueux pour ravitailler à Fresnes, une amie d'avant-guerre arrêtée pour faits de résistance, elle sera envoyée à Ravensbrück dont elle reviendra par miracle fin avril 1945.

Évasion de France.

Fin février 1943 mon frère aîné et moi, munis de faux papiers pour la zone interdite qui longe les Pyrénées. Nous prenons le train en gare d'Austerlitz pour rejoindre un café dans la banlieue de Saint-Jean de Luz. Le lendemain, à la nuit tombée nous formons un groupe d'une quinzaine d'évadés, guidé par un contrebandier dans les montages en évitant les patrouilles allemandes. Après des heures de marche nous arrivons par petits groupes en gare de Saint-Sébastien; là mon frère est arrêté devant moi par la Guardia Civil. Il sera incarcéré, et se déclarera canadien pour éviter d'être remis aux autorités allemandes.

Je continue sur Bilbao pour rester quelques jours cachés par une famille de communistes espagnols. Dans le train Bilbao Madrid, je suis arrêté et emprisonné à la prison principale de la Castille à Burgos. 23.000 français en majorité jeunes traverseront ainsi la frontière espagnole pour rejoindre l'Afrique du Nord ou l'Angleterre. Le camp le plus célèbre est Miranda (3.300 hommes) où l'on peut rester des mois. À Burgos, nous sommes seulement quatre français qui resteront un peu plus de deux mois et qui seront libérés par l'intervention d'une dame d’honneur de l'ancienne reine d'Espagne.

Arrivé à Casablanca en mai, me voici aussitôt transféré à Alger pour suivre les cours d'élève officier de marine. Alger semble une ville en crise : depuis novembre ni l'amiral Darlan, ni le général Giraud n'ont annulé les lois de Vichy contre les juifs, les gaullistes, les francs-maçons, etc. Beaucoup de déserteurs de l'armée volent des camions pour joindre dans le sud tunisien la 1° Division Française Libre qui avec les Anglais de Montgomery chasse l'armée de Rommel de Libye.

Évasion d'Alger.

Décidé à déserter aussi pour rejoindre Londres, il me faut échapper à la police française et prendre un itinéraire non surveillé : Le Caire, Khartoum, Fort Lamy et Lagos au Nigeria. Arrivé par hydravion à Plymouth, enfin en Angleterre, on me conduit aussitôt à une prison baptisée « Patriotic School » où tous les évadés d’Europe sont interrogés et filtrés pour identifier des éventuels espions allemands.

Deux semaines plus tard me voici en Écosse à bord d'un navire auxiliaire qui sert pour la dernière session de l'Ecole Navale Française Libre. Nous sommes une quinzaine d'élèves arrivés d’horizons assez divers. Trois polytechniciens de la promo 42 qui nous quitterons à l'automne, quatre Réunionnais libérés de la tutelle de Vichy par le contre-torpilleur Léopard en novembre 42, deux jeunes officiers au long cours et le reste "flottards" comme moi, évadés de France.

À la fin de l'année nommée aspirants de marine, nous effectuons de rapides cours de spécialité dans la Royal Navy et embarquons sur corvettes et frégates engagées dans la grande bataille de l'atlantique.

Comme l'a écrit Winston Churchill : « C'est la bataille qu'il fallait à tout prix gagner, car sans cette victoire, il n’y aurait pas eu d’autres batailles, ni d'autres victoires ». Il s'agissait de convoyer d’Amérique en Angleterre, les troupes, le matériel, les vivres afin de permettre l'invasion de l’Europe.

Débarquement en Normandie.

Le 6 juin 1944, ma frégate «La Surprise» fait partie de la flotte des 4 000 navires de toutes sortes qui vont débarquer 150 000 hommes sur la côte normande de Saint-Valery à Ouistréham. Notre rôle est de protéger le cuirassé américain «Augusta» contre sous-marins, vedettes lance-torpilles et avions, ces derniers pratiquement absents du ciel ce jour là.
Juin et juillet se passent en convois à travers la Manche y compris pour les navires de la 2e DB qui débarque à Saint Valéry pour libérer Paris quelques semaines plus tard. Ma frégate part ensuite assurer le blocus des poches de l'Atlantique encore tenues par les Allemands.

Le 8 mai1945 signature de l'Armistice, la France est représentée. Le général de Gaulle assure le pouvoir jusqu'en janvier 1946, tandis que Churchill lui sera remplacé en juillet 45. Quelques déportés reviennent, les listes sont affichées devant l'hôtel Lutétia; les prisonniers de guerre aussi.

L'Extrême-Orient.

Les Français Libres ont signé leurs engagements également pour la guerre avec le Japon et celle-ci continue, mais au mois d'août les Américains larguent deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki; les Japonais capitulent.

Dès le mois de juillet, j'ai été transféré dans un bataillon de fusiliers- marins destinés au théâtre d'opération chinois. Fin août nous apprenons que nous irons en Indochine sous les ordres du général Leclerc pour «rétablir la situation de 1939 ! ». Ce qui n’arriva jamais. Cela ne m'arrange pas car je me suis fiancé avec une rescapée de Ravensbrück et il me paraît indispensable d’acquérir une spécialisation technique. Hélas je n’arrive pas à manoeuvrer assez vite et j’embarque pour l’Indochine en octobre 45.

Pierre Messmer, Compagnon de la Libération est parachuté au Tonkin au début de l'automne pour devenir gouverneur de cette province. Comme il me l'a dit plusieurs fois : « le sentiment national n’est pas le privilège exclusif des peuples colonisateurs ». D'ailleurs à son retour au pouvoir en 58 de Gaulle saura décoloniser l’Empire; mais n'oublions pas qu’en 1947 déjà l'Angleterre a donné l'indépendance à l’Inde comme l'ont fort bien décrit les écrivains Lapierre et Collins. ..."

Laurent le vendredi 07 mai 2010 - Demander un contact

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Les auteurs
Bertrand Imbert a été officier de marine dans les Forces françaises libres. En 1949, il participe à la première expédition en Terre Adélie et repart en 1950, comme second de l’expédition Barré. En 1955, l’Académie des sciences lui confie pour la France le commandement des expéditions antarctiques de l’Année géophysique internationale. Il a publié de nombreux articles dans des revues polaires et scientifiques. Il est l'auteur de la première édition de cet ouvrage publié en 1987.
Glaciologue, directeur de recherches émérite au CNRS , Claude Lorius a passé près de six ans sur le terrain en Antarctique en hivernages et raids. Il a été président du SCAR et de l'Institut polaire. Lauréat de nombreux prix internationaux pour ses travaux sur les archives glaciaires, il est médaille d'or du CNRS et membre de l'Académie des sciences. Il est notamment l’auteur de Glaces de l’Antarctiques : une mémoire, des passions, Odile Jacob, 1991."

Source photo :  (Paul-Emile Victor & Bertrand IMBERT )

Laurent Laloup le lundi 18 juin 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 06 août 2017

 

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