Stanislas Clet Yves Gouzard - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Stanislas Clet Yves Gouzard



Naissance : 21 mai 1920 - Esquibien (29)

Point de départ vers la France Libre : Afrique

Engagement dans la France Libre : AEF en aout 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / train

101ème Cie Auto

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 69 ans - 19 octobre 1989 - Cagnes-sur-Mer (06)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 266290

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 2909

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 22334


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Stanislas Clet Yves Gouzard - son Livre ouvert !
 

www.letelegramme.fr 

"...Il y a 56 ans des Capistes à Bir-Hakeim
Publié le 11 juin 1998

Bir-Hakeim ce n'était rien, « un désert dans le désert », un fortin en ruine dans le sable et les cailloux. Jusqu'à ce que, il y a 56 ans et quelques grains de sable, la résistance acharnée de la première brigade française libre aux forces de l'Axe n'en fasse un lieu mythique. Quelques jeunes hommes du Cap-Sizun y ont combattu; certains y sont morts. En mai 42, la guerre du désert battait son plein. Les Italiens, installés en Libye, voulaient prendre pied en Egypte, alors sous protectorat anglais; l'Afrika Korps de Rommel était venu leur prêter main forte. Le 26, tandis que Rommel fonce sur Tobrouk, importante place côtière, les divisions italiennes Ariete et Trieste attaquent Bir-Hakeim. Le 27 au matin, elles sont repoussées avec de lourdes pertes en hommes et en matériel. Mais les Français sont encerclés et les combats continuent. David et Goliath Le 1er juin, Charles Le Borgne, d'Audierne, chef d'une batterie de DCA, est tué par une bombe avec sept de ses camarades. Le 2 juin au matin, le général Koenig, qui commande le bastion, refuse de céder à l'ultimatum des Italiens et des Allemands. L'ennemi resserre l'étau. L'artillerie lourde allemande, les escadrilles de Stukas et de Junkers harcèlent les Français, dont les vivres, les munitions et les rations d'eau diminuent. Ils vivent dans les trous qu'ils ont creusé pour se protéger, avec leurs blessés, près des tombes, dans la chaleur accablante et le vent de sable. Le 3 juin, Koenig repousse une sommation signée de Rommel, renouvelée le 5 avec le même résultat. Le 8 juin, la 90e division allemande et la division Trieste, appuyées par une vingtaine de batteries et une centaine de chars tentent d'emporter la place. En vain. Excédé par cette résistance inattendue sur ses arrières, Rommel vient à plusieurs reprises admonester ses hommes et prend lui-même l'initiative de l'attaque. Mais toutes les radios du monde libre parlent déjà de l'exploit des Français, qui se battent à un contre dix. En huit jours, les 16 km2 de la position française auront reçu 200.000 obus, 2.000 tonnes de bombes. Le 10 juin, il ne reste que dix obus par batterie et plus une seule goutte d'eau. Une sortie meurtrière Pourtant, pas question de se rendre. La sortie sera digne du reste : elle se fera de force à travers les lignes ennemis. On emmène les blessés, autant d'armes que possible, les autres sont détruites. La colonne démarre à 22 h 30, cap sud-ouest. « Vision fantomatique de camions plus ou moins démantelés, d'hommes couverts de sang et de poussière, progressant dans les rafales d'armes automatiques, les explosions de mines, les déflagrations d'obus ». L'un d'eux, François Le Lay, de Plouhinec, en ouvrant le passage avec son arme, sera blessé trois fois. Le premier contact avec les Britanniques sera établi à 4 h . Toute la journée du 11, des rescapés arriveront. Sortie réussie, mais à quel prix. 21 blessés, 72 morts, dont Yves Jadé, d'Esquibien. Fin juin, sur les 3.500 combattants de Bir-Hakeim, 1.500 manqueront à l'appel. Pierre Olive ravitaillait Bir-Hakeim Il n'y a plus personne dans le Cap-Sizun pour apporter un témoignage vécu de Bir-Hakeim. Sauf Pierre Olive, de Pont-Croix. Embarqué à 19 ans pour Londres, sur le « Ma Gondole », après avoir entendu à la radio l'appel du 18 juin, il sera affecté au premier régiment d'artillerie coloniale, comme chauffeur de pièces et fera toute l'Afrique : le débarquement manqué de Dakar, la Sierra Leone, le Gabon, le Congo, l'Oubangui, le Cameroun, Durban, le Tchad, le Soudan, l'Erythrée (février 41), puis l'Egypte, la Palestine, la Syrie, la Libye, où il arrive en 42. Il est cantonné, avec l'échelon arrière, à Bir Bourmafées, au nord-est de Bir-Hakeim. « C'est nous qui étions chargés de ravitailler Bir-Hakeim, explique-t-il, en vivres et en eau. J'allais chercher l'eau tous les jours à Tobrouk. Tous les soirs à 20 h, nous partions avec les camions pour Bir-Hakeim, tous feux éteints. La piste était balisée par des bidons tous les 50 ou 60 mètres. Pas question de les louper, sinon on se perdait. Arrivé dans le camp, on déchargeait et on en profitait pour discuter avec les gars. On rentrait à 1 h du matin. Ça faisait 80 kilomètres aller et retour ». Fin mai, une fois Bir-Hakeim encerclé, les ravitaillements se sont faits par les airs. « Les avions larguaient des blocs de glace ». Le secteur était constamment en alerte. Pierre Olive se souvient d'attaques aériennes apocalyptiques. « Les fusées parachutées éclairaient comme en plein jour ». Il y a eu aussi les missions « récupération ». « Un jour, nous sommes tombés sur un char en bon état. Quand nous avons voulu nous en emparer, nous avons trouvé à l'intérieur deux cadavres pleins de mouches. Nous l'avons laissé ». La vie même était dure : « Nous étions obligés de creuser des trous dans la caillasse pour protéger les voitures et les camions des vents de sable qui détruisaient les moteurs ». « L'eau saumâtre nous donnait la dysenterie ». Et faire la guerre aux côtés des Anglais, ce n'était pas une sinécure, paraît-il : « Ils nous donnaient toujours la plus mauvaise place ». « J'ai vu le film « Un taxi pour Tobrouk ». Il n'y a rien de vrai, dit Pierre Olive. C'est pareil pour « Les cinq secrets du désert », avec Eric Von Stroheim ». Une bataille décisive Pour Pierre Olive, l'aventure ne se terminera pas là. Il fera la campagne de Tunisie, s'embarquera pour l'Italie, participera à la campagne de Monte Cassino, à la libération de la Provence, de l'Alsace, puis partira libérer les forts dans les Alpes. La nouvelle de l'armistice lui parviendra à Cagnes-sur-Mer. Ses quatre ans de guerre lui vaudront la médaille commémorative de la France libre, la médaille de la première division française libre, la médaille de la résistance française, la croix de guerre, la médaille militaire et celle de combattant volontaire. Mais pas question pour lui de rempiler en Indochine. Il est trop conscient de la chance qu'il a eue d'en sortir indemne, alors que beaucoup de ses camarades, comme son voisin Jacques Colloch, y ont laissé leur vie. Pour lui, qui en a vécu beaucoup d'autres, Bir-Hakeim reste un épisode marquant. Quant à l'Audiernais Alexis Le Gall, lui aussi engagé de la première heure dans les Forces françaises libres, et combattant d'Afrique, aujourd'hui président de l'amicale de la première DFL, il considère cette bataille comme décisive : « Elle a empêché les Allemands d'atteindre le canal de Suez ». Sans cette poignée de résistants, Hitler aurait probablement envahi tout le Proche-Orient et rejoint la Russie par la Turquie. A. Le Gall remarque que les seules divisions qui se soient rendues aux forces françaises libres en mai 43 en Tunisie étaient celles qui avaient attaqué Bir-Hakeim, les divisions Ariète et Trieste et la 90e division légère allemande. Churchill reconnaissait : « Sans Bir-Hakeim, la guerre aurait duré deux ans de plus ». Adrien Kerloch, du comité du souvenir, a établi une liste des Capistes ayant, d'après ses renseignements, combattu à Bir-Hakeim : Charles Le Borgne (1er BFM), Yves Jadé (BIM), François Le Lay (BIM), Jean Kérivel (1re BFM), Henri Bourdon (101e compagnie), Marcel Boudigou (RAC), Edmond Coader (1re compagnie du Génie), Joseph Douarinou (BIMP), Stanis Gouzard (101e compagnie), Guillaume Ramonet (101e compagnie). Pierre Olive, près d'un des quatre palmiers qui ornent son jardin, garde des souvenirs tenaces de ses quatre ans de guerre..."

Laurent Laloup le vendredi 25 novembre 2022 - Demander un contact

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Nom GOUZARD
Prénom Stanislas
Date de naissance 21/05/1920
Date de décès 19/10/1989
Cimetière Cimetière du Village
Commune 06270 Villeneuve-Loubet
Emplacement : B-161

Laurent Laloup le dimanche 10 mars 2019 - Demander un contact

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modification lieu de naissance

est né à ESQUIBIEN 29

louis Henaff le jeudi 11 décembre 2008

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www.audierne.info 

"Dès que la marée le permet, l’Ar Zénith s’en va, à notre grand soulagement. Plus loin, avant la sortie du port il s’arrêtera pour prendre quelques retardataires arrivant en vélo sur la jetée. Et c’est enfin la sortie. Nous regardons s’éloigner le phare au bout du môle. Pas d’allemands à l’horizon. Ouf, c’est réussi.
...
Telle est la relation, très écourtée, du départ des jeunes civils (ainsi d’ailleurs que les 5 chasseurs alpins) s’engagèrent dans la France Libre du Général de Gaulle à effet du 1er juillet, 5 d’entre eux devinrent officiers et tous combattirent ou se portèrent volontaires pour combattre sur terre ou sur mer et on compte parmi eux le plus jeune commandant en second de sous marin (21 ans) : 4 sont morts au combat, plusieurs furent blessés, certains devant impotents.

En voici la liste :
D’Audierne : Henri Bourdon, Yves Bourdon(+), Edmond Coader, René Gonidou, Patrice Jouen, François Laurent, Alexis Le Gall, Jacques Le Gall, Jean Lozachmeur, Robert Mens, Jean Nédelec, Jean Priol (+), Pierre Sergent, Louis Tessier. D’Esquibien : Jean Ansquer, Stanislas Goudard, Clet Louarn, Marcel Riou. De Meilars : Marcel Ansquer, Paul Gloaguen, Jean Kerivel (+), Marcel Ligavan (+), Marcel Boudigou, Jules Le Signe, un réfugier venant du Nord et enfin Yvon Lapotaire, parisien, embarqué à Sein."

Laurent Laloup le mercredi 31 octobre 2007 - Demander un contact

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Passager à bord de l'Ar Zénith
le 19 Juin 1940 

Laurent Laloup le lundi 30 avril 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 25 novembre 2022

 

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