Ernest Alexandre Léo Gournac - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Ernest Alexandre Léo Gournac



Naissance : 2 aout 1920 - Papeete, Polynésie-Française

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien

Engagement dans la France Libre : Tahiti en aout 1940

Affectation principale : FAFL / divers

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : caporal

Décès à 21 ans - 21 mai 1942 - Evanton, Ecosse

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 265688

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 22275

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Laurent Laloup le dimanche 23 janvier 2022 - Demander un contact

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"... En janvier et mars 1941, 100 Tahitiens s’engagent dans les Forces Navales de la France Libre. Parmi eux, Matthew Turner Chapman, jeune mécanicien dans l’aéronavale et oncle du futur maire de Mahina, Damas Teuira.

« Nous avons quitté Tahiti le 31 mars 1941 sur le Wairuna, direction Fidji puis la Nouvelle-Zélande. Moi je m’étais engagé dans l’armée en 1939 et j’étais mécano dans l’aéronavale. Dans notre groupe, il y avait les volontaires pour l’armée de l’air dont Julien Allain, Eugène Aubry, Ernest Gournac, René Machecourt, Tavi Kainuku et les frères Tracqui, Charley Cowan, Marcel Hugon, Gilles Paquier etc… J’étais chez les marins, mais une fois en Nouvelle-Zélande, ils nous ont dit qu’ils avaient besoin d’aviateurs alors je me suis engagé dans l’armée de l’Air avec Natapu Mara, Rico Lagarde, Julien Allain… » ..."

Laurent Laloup le mercredi 19 décembre 2018 - Demander un contact

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Extrait matricule FAFL et état sommaire des services

GOURNAC Ernest Alexandre Léo
Né le 2 aout 1920 à Papeete (Tahiti)

Dès la déclaration de guerre de septembre 1939, Ernest GOURNAC est volontaire et s’engage pour la durée de la guerre. Il est mis en route, par bateau, pour la France via la Nouvelle Zélande, avec vingt et un camarades engagés comme lui.

Bien des décennies plus tard, l’un de ces vingt deux volontaires, l’ancien sergent-chef radio-mitrailleur MARA Natapu, 18 ans à l’époque, narrera son aventure et celle de ses camarades polynésiens, dans un court article, intitulé « Un Tahitien au groupe Lorraine » publié en l’an 2000 dans le n° 174 de la revue ICARE, tome 10, 1940/1945 « le groupe Lorraine et le GRB 1 - 4ème partie- le débarquement »

C’est grâce à son précieux témoignage qu’on sait aujourd’hui qu’en cours de route, le groupe apprend qu’un armistice a été signé entre l’Allemagne et la France. La guerre est donc terminée en Europe, du moins pour la France qui a mis bas les armes. Arrivés à Aukland où le voyage se termine par la force des choses, les vingt deux hommes s’engagent alors dans la force aérienne Néo-Zélandaise puisque l’Angleterre et ses Dominions sont toujours en conflit.
Ils subissent tous une visite médicale d’aptitude au personnel navigant et seulement douze d’entre eux sont retenus. Les autres sont versés dans l’armée de terre. Mais ils apprennent que, le 2 septembre, la Polynésie française s’est ralliée au général de Gaulle. Ils décident donc de gagner l’Angleterre pour y combattre car la guerre continue, entre la France Libre et l’ennemi bicéphale Italo-Allemand.

Quelques temps plus tard, les douze volontaires, reconnus « aptes à l’aviation », sont mis en route vers le Canada français. Quelle n’est pas leur désillusion à l’arrivée lorsqu’ils s’aperçoivent qu’ils sont là, non pour voler, mais pour apprendre l’anglais. MARA écrit dans sont récit : « Nous nous trouvions comme des écoliers en classe avec des camarades Canadiens Français qui ne parlaient pas cette langue. Moins disciplinés qu’eux, nous avons exigé d’être envoyés en Angleterre pour rejoindre les Forces Françaises Libres ; là, au moins nous pourrions combattre plus vite. Hélas, à notre arrivée en Angleterre on nous mit dans un camp de personnes réfugiées d’Europe, quelle punition ! ». MARA ajoutera qu’à force de protester, on les enverra à Camberley, camp où étaient rassemblés les Français. Ils s’y engageront dans les Forces aériennes de la France libre.

Le jeune Ernest GOURNAC sera enregistré à Londres, dans les Forces aériennes françaises libres, pour compter du 28 juillet 1941, comme soldat de 2ème classe, candidat personnel naviguant, avec le matricule 30.764.

A Camberley, cinq mois de cours d’anglais mettront la patience de nos jeunes Tahitiens à rude épreuve mais ils comprendront rapidement que cet interlude est nécessaire pour les amener à un niveau suffisant, indispensable, pour être envoyés dans les écoles de la Royal Air Force afin d’y recevoir une formation de radio-mitrailleur.

Ce sera d’abord la n° 1 Signal School de Cranwell, pour la radio, puis la n° 8 Gunnery School à Evanton, en Ecosse, une des écoles de mitrailleurs.

« C’est là que nous avons reçu notre diplôme ; deux de nos camarades tahitiens furent tués à leur dernier vol d’entraînement. » écrit MARA.

L’accident fatal eut lieu le 21 mai 1942, en fin d’après-midi. Vers 17 h.30, un bimoteur Blackburn Botha s’écrasait à l’atterrissage sur l’aérodrome d’Evanton et prenait feu immédiatement. Des quatre hommes à bord, trois furent tués sur le coup et le quatrième mourut de ses brûlures et blessures un peu plus tard après avoir été transporté à l’hôpital militaire du secteur.

Les trois tués étaient le pilote, Flight-Sergeant Ian TELFER, le Leading Aircraftman (LAC) Leslie HUTT, 21 ans, Wireless Opérator/Air Gunner (radio-mitrailleur), tous les deux de la Royal Air Force d’active, et le Corporal Ernest GOURNAC, 21 ans, des « Free French Air Force.

Le quatrième membre de l’équipage fut extrait avec difficulté des débris de l’avion et transféré à l’hôpital. Atteint de très graves brûlures et blessures, il y décéda peu après son arrivée. C’était le Leading Aircraftman Eugène AUBRY, mort pour la France dans sa trentième année, lui aussi originaire de Tahiti.

D’abord inhumé à Kiltearn, près d’Evanton, la dépouille mortelle d’Ernest GOURNAC, mort pour la France dans sa vingt deuxième année, fut remise bien des années plus tard, à sa famille pour être inhumée dans sa ville natale à Papeete.

Le caporal Ernest GOURNAC se verra décerné la médaille de la Résistance française, (à titre posthume) par décret du 31 mars 1947, signé Vincent AURIOL, président de la République, décret publié au JORF du 26 juillet 1947 (page 7274). Je n’ai pas trouvé d’autres traces de décorations le concernant, ma collection de JORF des années 45 à 48 ayant quelques lacunes.

NB : correspondances approximatives des grades de la Royal Air Force avec l’armée de l’air française :
Flight Sergeant : sergent-chef.
Corporal : caporal-chef.
Leading Aircraftman : caporal.

MORIEULT Yves le dimanche 27 mars 2016

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www.jean-maridor.org 

Mort en service commandé

Laurent le mardi 08 juin 2010 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 23 janvier 2022

 

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