| | | | | Un Français Libre parmi 63008 | | | Fernand Albert Joseph Frémaux | |
Naissance : 11 avril 1910 - Le Maisnil (59)
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en juillet 1940
Affectation principale : FNFL / fusiliers marins1er BFM Matricules : 3181 C31, 11078 FN40
A participé à la bataille de Bir Hakeim
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : second maître fusilier
Décès à 65 ans - 26 mai 1975 - Santes (59)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 234566
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 5355
Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 67
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 19746 |
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JOURNEE DU 25 NOVEMBRE 1944
Résumé des marches et opérations de la 1ère D.F.L.
d'après François LIEBELIN, historien
"... 8h30 : la colonne blindée de Bokanowski s'ébranle dans l'ordre suivant : char « 123 » de Pouvrasseau, « 122 » de Frémeaux, « 121 » de Bokanowski, deux Tanks-Destroyers du 8ème R.C.A., « 125 » de Przybliski, « 124 » de Vasseur..." laurent le vendredi 08 janvier 2016 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Fusiliers Marins,(1er R.F.M.), de Roger BARBEROT " 8 JUIN.
Vers 5 heures, rentrent une douzaine de camions de ravitaillement (eau, munitions) dont le S.-M. Boulet avec des munitions de Bofors. Ces camions ont essuyé le feu de l'ennemi, en passant ses lignes dans le brouillard.
7 h. 15 : Bombardement par 16 Ju. 87; 1 Ju. 88; 5 Me. 110.
A partir de 7 h. 15, jusqu'à midi, arrosage général de tout le camp par shrapnels et obus de tous calibres.
Vers 10 h. 15, attaque d'infanterie dans le secteur N. W. Pendant deux heures, les mitrailleuses et F. M. crachent.
Deux fois dans la matinée, des Hurricanes viennent mitrailler et bombarder en face de nous.
Vers 10 heures, la pièce de Canard est touchée par une série d'obus de 47 qui rendent inutilisable le bloc chargeur. Le L. V. lelhé va chercher celui de la pièce de Rey et l'apporte en voiture à midi. La pièce peut de nouveau tirer à 13 heures.
13 heures : Bombardement par 15 Ju. 87.
Aussitôt après le bombardement avion, l'artillerie reprend par pilonnage très actif jusqu'à la tombée de la nuit. Nos 75 encaissent plusieurs coups directs. Les pièces Charpentier, Frémeaux, Canard et Laporte sont directement sous le feu des 47 A. C. cl mitrailleuses.
Vers 17 h. 30, nouvel essai d'attaque par l'infanterie toujours soutenue par des chars. Quelques chars sont mouchés par nos A. C.
18 heures : Bombardement par 35 Ju. 87." Laurent Laloup le dimanche 15 mars 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"A force de vaincre...de Jacques Bauche " 20 heures : Alerte aérienne. Quatre Messerschmitts 110 piquent sur nous en rase-motte et nous mitraillent. Je saute avec mon chauffeur hors du pick-up pour m'abriter sous les loues. La mitraille crépite autour de nous. Ma voiture est touchée, deux roues tordues et crevées, le moteur atteint. Derrière moi, me première pièce tire sans résultat. Les avions virent et recommencent leur attaque à trente mètres d'altitude loin derrière moi. Quatre avions piquent derrière la falaise, trois réapparaissent, une énorme explosion, un nuage de fumée noire : la première pièce de la deuxième section de ma batterie, commandée par Malesieux, vient d'abattre son premier avion en le covupant en deux.
Il y a maintenant six M. 110 et trois M. 109 qui nous sur-volent de près. Ma deuxième pièce, à huit cents mètres derrière moi, est touchée par la mitraille au moment d'ouvrir le feu. Le chef de pièce, Frémaux, n'a rien, mais Monville, Pouvrasseau et Miremont sont blessés, ainsi que la chienne de la section qui reçoit trois éclats. Personne n'est atteint grièvement. nais le tracteur est transpercé et son moteur démoli.
20 h. 05 : Nouvelle attaque en rase-motte par le même ennemi. Six avions, en deux groupes, piquent pour se croiser au-dessus de la pièce de Rey, avec qui je suis. La mitraille commence; l'armement de la pièce, sans sourciller, continue à tirer. Le bruit des moteurs à vingt mètres, celui des mitrailleuses et du canon qui tire deux coups par seconde, sont noyés dans un tonnerre assourdissant, des flammes, une fumée noire, de l'huile chaude qui gicle partout autour de nous, des explosions dans tous les coins, des morceaux de tôle gros comme une armoire, tombent en sifflant. Nous sommes tous couchés par terre, suffoqués par la fumée... Que s'est-il donc passé?
Lorsqu'on y voit plus clair, je me relève pour constater...personne n'est blessé.." Laurent Laloup le jeudi 25 décembre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"A force de vaincre...de Jacques Bauche " L'on est en train de proceder à la creation d'un bataillon de FM.
Sans hesitation j'ai couru mettre d'emblée mon nom comme volontaire. En effet, je ne veux à aucun prix recommencer la guerre comme je l'ai faite en France, c'est-à-dire à patrouiller sur un mechant raffiot, loin des operations, dans une mer aussi calme qu'un bol de creme. Au moins, l'on peut esperer qu'un bataillon de fusiliers marins fera des choses interssantes. Du reste, une grosse proportion de marin pense comme moi, et nous sommes nombreux à nous faire inscrire.
Je retrouve sur les rangs : Colmay, Lesang, Ray, Fremaux, Le Goffic , Jestin et beaucoup d'autres" Laurent Laloup le lundi 22 décembre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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