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André Henri Francis Louis Forgeard - son Livre ouvert ! Un colombellois peu ordinaire FORGEARD, André, Henri, François.
André, Forgeard, voit le jour le 8 octobre 1924, à Lancieux, (Côtes d’Armor), 2ème d’une fratrie de 5 frères et sœur. Fils d’un marin de commerce, après le certificat d’études primaires, en 1939, au Havre, il embarque comme mousse sur le cargo « Ville de Tamatave » qui effectue des transports de marchandises sur Madagascar. Il prend aussitôt la mer direction Madagascar, avec une escale à Marseille, franchit le canal de Suez et, à l’issue d’une traversée de 5 mois, débarque à Tamatave.
Après la défaite de juin 1940, son cargo effectue du cabotage vers les cotes africaines jusqu’au 27 juillet 1941, ou il intercepté par la Royal Navy. Sous escorte, il est contraint de rejoindre les côtes africaines au large de l’actuelle Sierra Léone pour accoster au port de Freetown. Il est débarqué avec l’équipage et interné dans un camp sous la surveillance de l’armée britannique.
Le 28 septembre, un officier des Forces Navales de la France Libre, leur propose de rallier la France Libre et de rejoindre le Général de Gaulle en Angleterre.
Alors qu’il n’a pas encore 17 ans, il accepte la proposition. Il est aussitôt libéré et embarque à Freetown sur le paquebot « Le Roncay. Il débarque à Plymouth et le 28 octobre 1941, il s’engage pour la durée de la guerre dans les FNFL. A l’issue d’une instruction militaire de base, il est désigné pour suivre la formation Asdic à Campbelltown, en Ecosse, il acquiert les connaissances techniques et opérationnelles pour mettre en œuvre les moyens spécialisés dans la lutte anti sous-marine.
Matelot breveté dans la détection anti sous-marine, le 11 septembre 1942, il est affecté à bord de l’aviso colonial « Savorgnan de Brazza ».
Le 3 janvier 1943, il quitte Greenock et dès lors, il participe à toutes les campagnes et actions de combat du navire, l’Atlantique, l’océan Indien, le Pacifique.
Le 2 décembre, il quitte les côtes africaines pour la France, via Aden, le canal de Suez, Alger et enfin Toulon où il arrive le 1er janvier 1945.
Le 1er mars il regagne la base de Dumbarton jusqu’au 3 juillet, date à laquelle il est placé en congé de démobilisation. Il est rayé des contrôles de la Marine Nationale le 1er septembre 1945.
Il arrive à Colombelles en 1946, participe à la reconstruction de l’usine de la Société Métallurgique de Normandie puis est employé au sein de l’entreprise, à la chaudronnerie et en fabrication, jusqu’à la retraite en 1983. Lt-col (er) Margueret, jean le jeudi 23 septembre 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |